Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

07 octobre 2007

Nuit Blanche doublée de Bleu "On'a On'a On'a Gagné !"






par lucienne magalie PONS


L’ambiance :

En temps que Parisienne d’adoption depuis 1962 (Toi Paris tu m’a pris dans tes bras !), je manquerais à tous mes devoirs si je ne vous entretenais de la 6° Nuit Blanche dédiée cette année à Ingrid Betancourt, qui a réuni à Paris plus de 1, 5 millions de participants, parmi lesquels un nombre impressionnant de supporters de nos bleus du Rugby qui ont eu la joie en soirée de célébrer l’heureux mérite de notre Equipe, laquelle a eu le cran d'arracher la victoire par 20 sur 18 contre les Alls Blacks à Cardiff, alors qu'elle était en mi-temps à 13 sur 13 avec ses adversaires ! Du sacré Boulot !

Avant la victoire fusait de partout, des fenêtres, dans les rues, sur les places, le fameux refrain des supporters devenu classique qui accompagne tous nos espoirs sportifs : "On va gagner ! On va gagner ! On'va On' va On'va Gagner !". A ce traditionnel concert d'encouragements s’unissaient la joie d’une foule en liesse d’où surgissait ces expressions fortes qui rassemblent mieux qu’un discours politique «On va gagner ! Allez les Bleus » ! « Allez les Bleus » ! « Allez, Allez les Bleus, On va gagner » et une fois la victoire acquise, l'explosion, le déchaînement, l'apothéose du "ON" vainqueur : "On a Gagné , On a Gagné, On'a On'a On'a Gagné ! " accompagnés des cris de victoire, d' applaudissements, d' embrassades, de larmes de joies, de rondes, de sifflements stridents, et ponctués des concerts de musiques et de Klaxons qui surgissaient toutes parts, avec les mouvements de foules, les envols de ballons, les levées drapeaux, et les appréciations échangées entre tous au passage : C'est splendide! quel exploit !c'est extraordinaire ! c'est énorme ! c'est magique !

Eh oui! C’était magique ! …. d’après l’appréciation enthousiaste d’un groupe de mes jeunes voisins, qui les joues encore peintes bleu, blanc, rouge, en rentrant à l’aube et à regret pour une grasse matinée bien méritée, en aurait encore redemandé.

Les parcours

Naviguant dans ces flons flons humanitaires et sportifs, Monsieur Delanoë, dont la distinction et l’élégance me console de la laideur et de la vulgarité d’autres hommes politiques qui envahissent régulièrement nos rues ou nos écrans suivant la circonstance, remplissait parfaitement ses fonctions de Maire de Paris, allant successivement d’un point festif à l’autre, entouré de sa cour administrative et des inévitables mais nécessaires journalistes et cameramen.

C 'est ainsi qu’il a pu présenter ou agiter un moment le Drapeau Français, légitimement de la Fête, avant de se prêter à un bain de foule, place de l’Hôtel de ville, avant la victoire des Bleus, où se trouvaient massés un grand nombre participants et les non moins nombreux supporters de notre Equipe, devant les écrans géants installés pour la retransmission du match France-Nouvelle Zélande.

Avant ce bain de foule, tout sourire, distingué et courtois, saluant aimablement les nombreux passants le Maire de Paris dont le mandat touche à sa fin, candidat à sa propre succession, s’était mêlé au contact des parisiens, pour se rendre aux Olympiades dans le XIII° admirer les exploits de KompleXKapharnum ( un nom « bizarroïde » tout de même qui s’égare très loin au-delà de nos classiques, François, Rachid, David,Wong’Chick , bien de chez nous), sorte de géant sorti tout droit des fantasmes de son auteur, et d’autres animations telle que l’agitation en musique de croquants petits personnages de dessin animés, installés sur la tour Tolbiac, dont la hauteur en son temps avait fait couler beaucoup d’encre.

Déambulant entre les tours avec son escorte, Monsieur Delanoë humaniste confirmé s’est aussi arrêté « en point d’orgue », à un point de signature de la pétition pour la libération d'Ingrid Betancourt otage des FARC depuis cinq ans.

Cette 6me "Nuit blanche", dernière de la mandature de Monsieur Delanoë, était consacrée cette année aux arts numériques et de la rue sur le parcours de la ligne 14 du métro, avec comme directeurs artistiques Jean-Marie Songy et Jérôme Delormas.

Les points chauds-show :

Aux Tuileries une "nuit ardente", proposée par la compagnie Carabosse et composée de 2.000 points de lumière (ou feu) dans les jardins

Au Palais Royal, une installation multimédia interactive du collectif UVA (s’approcher et bouger modifie les couleurs des panneaux lumineux)

La compagnie Suez a ouvert son siège (VIIIe), le temps d'une nuit pour voir dans la cour intérieure une installation incandescente de Caty Olive.

A l'Hôtel d'Albret (IVe), les internautes ont pu s'essayer à vivre dans le monde virtuel de "Second night".

A Cardinet (XVIIe), sur une ancienne friche (sncf) la Compagnie Off a installé six immenses paraboles ouvertes sur la musique des étoiles.

Toujours à Cardinet que les épuisés de la nuit peuvent faire halte dans un "lounge", aire de repos symbolisant un train.

Tout près encore, les écrans de Onedotzero (laboratoire de l'image en mouvement) : un train réel passe derrière des images numériques dans un univers mécanique et décalé.

Au Petit Palais dans le VIII° une exposition « Intrusions » a ravi les amateurs d’art et d’insolite. (À voir jusqu’au 6 Janvier 2008)

Monsieur Christophe Girard, personnalité de la Mairie de Paris, a indiqué aux médias que « plus de 1,5 million de personnes participaient à la Nuit Blanche, avec davantage d’étranger

Cette 6me Nuit BLANCHE renforcée de BLEU s’est terminée ce matin dans la liesse qui a suivi la victoire tant espérée de notre équipe à Cardiff et à tout Seigneur, tout Honneur, je laisserai à Monsieur Delanoë le mot de la fin :

"C'est une très belle nuit pour Paris par le sport et par l'art de Nuit blanche".

Ndlr : ainsi soit-il ou inch’allah au choix !

avertissement : les publicités figurant dans mon blog sont publiées directement par Google Blogger mon hébergeur de blog et ne présument pas de mes choix et opinions politiques

Aucun commentaire: