La Corse « accueille » ce Mercredi 31 le Conseil des Ministres
Mardi 30 octobre à la veille d'un Conseil des ministres décentralisé, Nicolas Sarkozy a rejoint la Corse dont il veut faire un "exemple de réussite républicaine" et « un modèle de développement durable ».
ndlr : Monsieur Sarkozy ignore semble-t-il que dans ce bas monde « tout nait, vit, meurt et se transforme » y compris les politiques et les modèle de développement et que le mot « durable » très a la mode dans les discours politiques et économiques ne veut strictement rien dire lorsqu’il est soumis au modèle du libéralisme économique sauvage.
De l'étang de Giguglia et de là à Bastia, en Haute-Corse, puis à Ajaccio devant la Collectivité territoriale de Corse, le chef de l'Etat expose, au premier jour de son 28e déplacement officiel sur l'île de Beauté, le programme de ses projets de développement pour la Corse.
A la Mairie de Giguglia Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré notamment dans son discours : "On va vous aider à vous développer et on va faire de la Corse un exemple de réussite républicaine", …… ."La réponse à la question Corse, c’est pas simplement la répression, il faut la sécurité, mais il faut aussi le développement", a souligné le chef de l'Etat « ….."Je suis persuadé que la réussite de la Corse sera la réussite de la République"
Nicolas Sarkozy a condamné "la violence d'une infime minorité" …. « J'aime la Corse et je respecte la Corse", a-t-il déclaré en présence des parlementaires corses "Je n'aime pas, je ne respecte pas les poseurs de bombes, les assassins parce qu'ils trahissent la Corse, parce qu'ils déshonorent la Corse", a-t-il confirmé et il a ajouté dans le cours de sa « déclaration d’amour » ……. "Ma main, elle est tendue à tout le monde à une seule condition, c'est qu'on accepte de venir à la table des négociations comme des honnêtes gens, c'est-à-dire sans cagoule, sans bombe et sans menace".
"La réponse à la question Corse, c'est pas simplement la répression, il faut la sécurité, mais il faut aussi le développement", a souligné le chef de l'Etat à la mairie de Giguglia.
NDLR : cette déclaration d’amour assortie d’invitation à des négociations sous »une seule condition « sans cagoule, sans bombe et sans menace » me parait tout à fait prudente et justifie semble-t-il le déplacement et les frais d’hôtels de 1800 hommes de sécurité supplémentaires qui sont venus du continent étoffer les plus d’un millier qui se trouvent sur place, ce qui porte l’effectif du quadrillage de sécurité de la Corse pour ces quelques jours à plus de 3000 hommes. Ajoutons qu’un Air Bus a été affrété pour les Ministres et que leurs frais de séjours sont naturellement pris en charge aussi par la Princesse France.
Dans la suite de ses interventions Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré : ……"La situation de la Corse, ses avantages naturels sont des atouts dans le domaine des énergies renouvelables et de l'environnement marin" en insistant sur le tourisme « durable. »
Ndlr : encore le mot « durable » …. Décidément, je voudrais que l’on m’explique ! Si un internaute voulait bien me laisser un commentaire à ce sujet je l’en remercie par avance
Monsieur Nicolas Sarkozy a annoncé que le contrat de plan Etat-région et le plan exceptionnel d'investissement (PEI), qui prévoit 2 milliards d'euros sur quinze ans pour financer les grands équipements, seraient "scrupuleusement respecté" en rappelant que :"La situation économique de la Corse s'améliore grâce aux efforts de tous, mais nous devons renforcer la dynamique d'une croissance déjà bien orientée à la hausse" et qu'il souhaitait y doubler le rythme des investissements dans le cadre du PEI au cours des sept prochaines années.
Il a mis en cause la « conception du service public" qualifiée de « curieuse » qui empêche que l'île soit desservie par une compagnie aérienne low-cost. "Je ne comprends pas qu'il puisse y avoir des compagnies low-cost dans tous les aéroports de France, sauf ici (...) je ne l'accepte pas".
ndlr : ce qui n'a pas manqué de provoquer ce jour des perturbations dans les quatre aéroports Corses : comme suite à ces propos du Chef de l'Etat, les employés se sont mis en grève à l'appel de l'Inter-syndicale de la CCM et d'Air France .
Le Chef de l’état, a insisté sur le "symbole fort" du Conseil des ministres décentralisé prévu mercredi à Ajaccio, comme preuve de sa ferveur pour la plus « belle Ile de la Méditerranée »
Le dirigeant nationaliste Monsieur Jean-Guy Talamoni, assez peu sensible à la portée de ce « symbolisme décentralisé », aussi fort soit-il dans l’esprit du Président de la République, a jugé que le gouvernement, en interdisant une manifestation de ses troupes, s'était comporté "comme les responsables de la junte birmane".
artilce écrit par Lucienne Magalie PONS (arrière petite fille d'une Dame CORSE branche maternelle)
Pour terminer en beauté, célébrons la Corse Eternelle par cette ancienne chanson, en imaginant le son des guitares , le soleil, le ciel et les vagues bleues, les plages blondes bordées de poudre de corail rose et ce parfum agreste du maquis qui flotte sur l'Ile toute entière .
-1 -
Là-bas près des côtes de France
Sur la mer immense
Au ciel du midi
Il est un vrai coin de paradis
Que je chéris.
Refrain
O Corse, île d'amour
Pays où j'ai vu le jour
J'aime tes frais rivages
Et ton maquis sauvage
J'ai vu des lieux enchanteurs
Pourtant au fond de mon coeur
Je t'appartiens toujours, toujours
Ô Corse, île d'amour.
- 2 -
Chez nous pour l'amour d'une femme
On donne son âme
D'un élan joyeux
Un jour on se bat sous le ciel bleu
Pour ses beaux yeux.
Vincent Scotto / Géo Koger
Interprète: Tino Rossi (1934)
et enfin "Le Rêve passe" :n'est ce pas spendide , toute l'âme Française vibre dans cette ancienne chanson à la Gloire de l'Empereur Napoléon, le Grand, pas le petit :
LE REVE PASSE
Les soldats sont là-bas endormis sur la plaine
Où le souffle du soir chante pour les bercer,
La terre aux blés rasés parfume son haleine,
La sentinelle au loin va d'un pas cadencé.
Soudain voici qu'au ciel des cavaliers sans nombre
Illuminent d'éclairs l'imprécise clarté
Et le petit chapeau semble guider ces ombres
Vers l'immortalité.
Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Glorieux fous
D'Austerlitz que l'Aigle regarde,
Ceux de Kléber,
De Marceau chantant la victoire,
Géants de fer
S'en vont chevaucher la gloire.Mais le petit soldat
Voit s'assombrir le Rêve,
Il lui semble là-bas
Qu'un orage se lève,
L'hydre au casque pointu
Sournoisement s'avance ;
L'enfant s'éveille, ému,
Mais tout dort en silence
Et dans son cœur le songe est revenu.
Les canons !
Les clairons !
Écoutez !
Regardez !Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, la Garde,
Ils saluent tous
L'empereur qui les regarde.
Et dans un pays clair où la moisson se dore,
L'âme du petit bleu revoit un vieux clocher.
Voici la maisonnette où celle qu'il adore
Attendant le retour, tient son regard penché.
Mais tout à coup... Douleur ! Il la voit plus lointaine,
Un voile de terreur a couvert ses yeux bleus.
Encore les casques noirs, l'incendie et la haine,
Les voilà ce sont eux !
Les voyez-vous,
Leurs hussards, leurs dragons, leur Garde,
Sombres hiboux
Entraînant la vierge hagarde.
Le vieux Strasbourg
Frémit sous ses cheveux de neige.
Mourez tambours,
Voici le sanglant cortège ;
Bientôt le jour vermeil
A l'horizon se lève
On sonne le réveil
Et c'est encore le Rêve.
Les Géants de l'An deux
Sont remplacés par d'autres.
Et ces soldats joyeux
France... ce sont les nôtres.
Blondes aimées ! Il faut sécher vos yeux.
Vos amis, les voici.
Les voyez-vous,
Les hussards, les dragons, l'Armée,
Ils mourront tous
Pour la nouvelle épopée.
Fiers enfants
De la race
Sonnez aux champs,
Le rêve passe.
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