04 octobre 2007

Monsieur CHEREQUE a du BON SENS !


François CHEREQUE , Secrétaire général de la CFDT

sa récente mise en garde à l'adresse du Pouvoir :

"SI ON ME CHERCHE ON ME TROUVERA"!




(auteur de l'article : lucienne magalie PONS)

Monsieur CHEREQUE a du bon sens et ne se fait pas d’illusions.Il sait qu'il devra jouer serré ! Secrétaire Général de la CFDT, il dénonce souvent les annonces alarmistes du pouvoir qui tendent à installer un climat d'inquiétudes sociales pour faire passer des mesures de rigueur.

J’ai choisi de citer les réactions et les déclarations de la CFDT en la personne de Monsieur CHEREQUE, face à un Pouvoir qui entend imposer unilatéralement des mesures sociales et mettre les syndicats en difficulté, en les pressant au pas de course à accepter des décisions gouvernementales, que certains considèrent comme dictatoriales, déjà pratiquement décidées et ficelées.

Sur la question des retraites du Régime général : la CFDT a dénoncé par la voix de son secrétaire général, François Chérèque, « une provocation » :

Rappel des faits : Au cours du mois septembre, François Fillon a appelé à redéfinir le dispositif sur les "carrières longues".

Ce dispositif est à l'origine de l'accord du syndicat sur la réforme des retraites en 2003. (Cette disposition, de la loi de 2003, permet aux salariés ayant commencé à travailler entre 14 et 16 ans de partir en retraite avant l'âge légal de 60 ans.)

D’après Monsieur FILLION : … "Le coût de cette mesure est important, puisqu'il explique presque la moitié du déficit du régime général constaté en 2007", qui devrait s'élever à environ 4,6 milliards d'euros, contre 1,9 md EUR en 2006. Toujours .d’après M. Fillon, le "rendez-vous" de 2008 sur les retraites doit conduire à une "révision" de ce dispositif. « Sans doute y a-t-il des ajustements à faire pour mieux cadrer cette procédure »notant que "derrière ce coût, il y a un geste d'authentique justice sociale"

Les explications à double sens de Monsieur FILLON n'ont pas calmé la colère de la CFDT qui a dénoncé par la voix de son secrétaire général, François Chérèque, ce qu’elle considère comme une « Provocation »

"Que se passe-t-il au gouvernement ? Nicolas Sarkozy nous fait des gentillesses pour nous amadouer, et le Premier ministre durcit le ton", a poursuivi Monsieur CHEREQUE, qui avait accepté le "compromis" de 2003 en raison de la mise en place de ce dispositif : « Soit, ils sont d'accord entre eux, et il faut qu'ils fassent très attention, soit ils sont en désaccord et ils doivent mettre de l'ordre dans la maison", a prévenu M. Chérèque, pour qui "il n'est pas question de remettre en cause" ce dispositif.

(Le coût de cette mesure, sous-estimé en 2003, est pourtant régulièrement pointé par la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) et la Cour des comptes. La présidente (CFE-CGC) de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Danièle Karniewicz ,a estimé qu'il est "légitime de poser la question d'un réajustement des durées d'activité, en fonction de l'âge auquel les salariés ont commencé à travailler". Elle a en vue le mode d'attestation - jugé trop laxiste - prouvant qu'un assuré peut prétendre au dispositif "carrières longues".)

La CFDT de plus n’a pas apprécié les déclarations de M. Fillon laissant supposer qu'un allongement de la durée de cotisation de 40 à 41 ans entre 2009 et 2012 était d'ores et déjà "acté".

Monsieur CHEREQUE a donc justement souligné …"Le chef du gouvernement est en train de transgresser sa propre loi puisque l'augmentation de la durée de cotisation à 41 ans doit faire l'objet d'un examen par le Conseil d'orientation des retraites, avant que le gouvernement et le Parlement ne la transcrivent éventuellement dans un décret".

Ndlr : En effet, l'article 5 de la loi de 2003 stipule en fait qu'"à compter de 2009, la durée d'assurance pour bénéficier d'une pension de retraite au taux plein" est majorée "d'un trimestre par année pour atteindre 41 annuités en 2012", sauf si (...) un décret pris après avis, rendus publics, de la Commission de garantie des retraites et du Conseil d'orientation des retraites ajuste le calendrier.

Sur le pouvoir d'achat :

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT, en matière de croissance et de "cadeaux fiscaux" renvoie le gouvernement à ses responsabilités :

…. "La seule façon d'augmenter le pouvoir d'achat est de créer de la croissance. Le gouvernement a préféré des cadeaux fiscaux à un investissement sur la recherche, l'innovation, la formation. C'est une erreur de stratégie"…….

Il expose qu’« une entreprise "n'a pas intérêt à augmenter les bas salaires parce qu'elle perd les aides" et il propose de "sortir de ce cercle vicieux", tout en constatant que la question est plus large ….. « ….. pour donner du pouvoir d'achat, il faut aussi s'attaquer aux problèmes du logement, de la protection sociale complémentaire et du transport" … « il faut oser prendre des mesures de blocage des prix des loyers »

Sur les 35 heures : en rappelant que sur lesquelles "beaucoup d'assouplissements existent", Monsieur CHEREQUE déclare que la dénonciation systématique de cette disposition "masque l'échec du travailler plus pour gagner plus car on a oublié que, pour augmenter le volume horaire dans notre pays, il faut d'abord relancer la production".

Sur la détaxation des heures supplémentaires : qui entrera en vigueur le 1er octobre, il rappelle que "la majorité des salariés est exclue de ce nouveau dispositif: « ….. Les temps partiels imposés, les salariés qui ont un temps de travail annualisé ou sont au forfait jour".

"Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises commencent à nous dire que les heures sup ne sont pas si rentables financièrement et qu'elles vont désorganiser le travail"

Ndlr : syndiquée ou pas c’est ce que la majorité des salariés pense, avec en plus la crainte de voir les entreprises licencier du personnel ou ne pas remplacer les partants en imposant des heures supplémentaires au restants, ce qui aggraverait le chômage –

Mon commentaire : Il est certain que La CFDT, son Secrétaire Général Monsieur CHEREQUE et généralement tous les Syndicats ont actuellement du pain sur la "planche sociale" à pétrir et doivent garder aiguisée toute leur vigilance pour défendre les intérêts salariaux et sociaux des salariés Ils ont aussi à dénoncer, pour le porter à la connaissance du public, lorsque le cas se présente, du « non-respect » par le Pouvoir des procédures qui ont été prévues pour modifier telles ou telles dispositions, en vue d'en imposer d'autres "en douce" ( in the baba" dans le langage vulgaire) sans concertation préalable avec les partenaires sociaux.

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