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23 octobre 2007

Rugby : Une méthode de coaching innefficace

Bernie le coach a la conscience tranquille, il a chassé d'un revers de mains les "ennuis qu'on lui suppose" et se transforme en Monsieur Bernard Laporte, Secrétaire d'Etat aux sports sous l'autorité de Roselyne BACHELOT et l'oeil amical de Nicolas Sarkozy,
Président de la République.

Un article de Lucienne magalie PONS

Rugby - Coupe mondial 2007 - Rapide Flash sur quatre matchs décisifs intéressant la France

Comment le XV de France qui avait gagné une bataille contre les All Blaks à pu perdre la Victoire qu’elle espérait pour la Finale de la Coupe du Monde de Rugby ?

Vous le saurez en lisant ci-dessous la lamentable histoire d’un coaching inefficace et d’un rêve de victoire qui n’a pas su prendre pied dans la réalité.

. Cette histoire ne tient compte que des matchs intéressant notre Equipe, et pour terminer une petite conclusion sur le Match qui a consacré Champion du Monde l’équipe de l’Afrique du Sud « Les Springboks contre l’équipe de l’Angleterre « le XV de la Rose »

Les acteurs :

- Un sélectionneur de l’Equipe de France prétendu « Hyper Grand Coach » en toutes affaires confondues, financières, commerciales , politiques et sports

- Les Equipes :

- Présenté comme la superstar : Le XV de France « Les Bleus » ou les « Coqs » ( tous les membres arrivent sur le stade médiatique dopés d’une surdose de coaching psychologique et mental de « Vainqueur » à base de coup de gueules signées « Bernie », qui n’a pas su malheureusement s’infuser dans le physique et s’imposer sur le terrain dans les matchs essentiels)

- Et Les Equipes stars : la Nouvelle Zélande « All Blacks », l’Angleterre « le XV de la Rose », l’Argentine « Les Pumas », et la remarquable Afrique du Sud « les Springboks » , toutes considérées à priori et à tort par Bernie et ses coqs coachés comme des équipes figurantes supposées venir sur le terrain pour leur céder la victoire.

7 Septembre – Ouverture du Mondial – Argentine « Pumas »-XV de France – Victoire de l’équipe d’Argentine par 17 contre 12.

Les deux équipes ont les mêmes grandes ambitions et nourrissent le même espoir : s’imposer dès le premier match pour gagner ensuite triomphalement tous les matchs, jusqu’à remporter la Coupe du Monde 2007 en finale. Manque de pot pour nous, c’est l’Argentine « Les Pumas » qui remportent ce premier match qui s’est avéré laborieux pour les deux équipes en présence, et de plus décevant pour le XV de France.

Les journaux ne sont pas tendres tant avec l'équipe de France qu’avec les Argentins au lendemain de « notre » défaite contre l'Argentine

Voici quelques exemples d’appréciations des médias :

- les Argentins ne sont que l’ombre d’eux-mêmes

- le XV de France méconnaissable

- les bleus ne parviennent pas à trouver une faille

- les bleus et les pumas sont incapables de développer le jeu

- dépassés par l’évènement les bleus sont inefficaces

- les argentins affaiblis, les bleus inefficaces, le score stagne

- fébriles les Français multiplient les fautes

- les bleus doivent se remettre rapidement en question pour continuer dans cette

Compétitions

- "Ridiculisée par l'Argentine, la France regardera de loin la finale de sa Coupe du

- Monde "

- "Une fin pitoyable" –

- ""le XV de France rate complètement sa sortie"

- l'inaccessible étoile

- ultime défaite face à l'Argentine

- un "vrai fiasco

- "Cauchemardesque"

- Et un quotidien met en lumière "le côté obscur de Laporte"

Les médias et les commentateurs se montrent sévères, les dirigeant du XV de France essaient de donner le change et de regonfler le moral de l’équipe, les supporters sont déçus … mais repris en main par la pub tant commerciale que sportive, soutenue à outrance par les milieux sportifs, les journaux et les chaînes qui accompagnent et couvrent la Coupe Mondiale 2007, ils reprennent espoir et confiance.

Samedi 6 Octobre Cardiff : XV de France- Alls Blaks : Miracle ! Victoire difficile mais méritante du XV de France qui arrive à force de courage et d’acharnement à remonter, en deuxième mi-temps, un score très compromis et gagne finalement in extrémis par 18 – 16, face aux « invincibles » All Blacks néo-zélandais

Les médias exaltés par cette victoire tant attendue, ont gommé les difficultés réelles rencontrées par les bleus en première mi-temps et ont relaté l’évènement comme un exploit sensationnel et n’ont pas ménagés leur admiration pour l’équipe, ses dirigeants et ses joueurs qualifiés de « héros » , un engouement national s’installe …….

Voici quelques éloges relevées dans différents articles :

- une force de caractère impressionnante

- des ressources morales énormes

- un moral de fer

- un moral à toute épreuve

- un coaching gagnant,

- véritables machines à découper du Black.

- une discipline de fer.

- une discipline essentielle

- une défense héroïque,

- Les joueurs Français ont été présents dans les regroupements, admirables en défense

- rigoureux malgré la fatigue

- ont parfaitement contenu les assauts de leurs adversaires,

- ont défendu et encore défendu sans faire la moindre erreur

- la mêlée et la défense ont fait mieux que tenir le choc face à la meilleure équipe du monde

- les Français ont été présents dans les regroupements, admirables en défense.

- les Bleus n’ont jamais baissé les bras.

- l’un des plus beaux exploits de l’histoire des bleus samedi contre les Blacks.

C’est énorme, c’est fantastique, c’est merveilleux … continuent à clamer les médias et les commentateurs

L’équipe de France et ses dirigeants, plébiscités et portés au zénith par l’ambiance générale, oublient leur défaite du début de coupe, minimisent cet incident d’ouverture, et forts de la victoire actuelle contre les Blaks reprennent confiance, les coqs du XV de France redressent leur crêtes et leurs cous et ressortent fièrement leurs ergots en poussant prématurément les « Cocoricos » d’une future victoire en final, victoire dont ils nourrissent mentalement la certitude bien plus que l’espoir.

En conclusion, forts de l’impact psychologique de leur victoire contre « la meilleure équipe du monde », baignant dans l’état d’euphorie confiante entretenue par les médias, leurs supporters et leurs dirigeants, sûrs de leurs lendemains, les Bleus retrouvent leur motivation, rêvent de remporter la Coupe du monde et reprennent l’entraînement , gonflés à bloc dans la certitude et la croyance moralement entretenue de vaincre l’Angleterre en demi-finale.

13 octobre – Stade de France - Angleterre- France : Hélas ! Ce n’était pas « in the pocket » et ce fût pour les Bleus, le prélude de l’hallali ! Le XV de la rose remporte la victoire par 14 contre 9.

Les médias avant le match prépare le terrain, décrivent une Angleterre affaiblie, une rose sans épine, fatiguée, laminée par ses précédents défaites, on passe sous silence les victoires, et Le XV de France auréolé de sa Victoire sur les Blacks est portée aux nues et on le présente quasiment comme le futur vainqueur.

Je me refuse à citer les expressions mises en avant par les médias avant et après le match pour ne pas remuer le couteau dans nos plaies.

C’est la grosse « cata » pour les Bleus, stoppés cruellement en demi-finale, et la Victoire Finale tant de fois «vécue dans leur tête comme un rêve qui ne reste qu’ à matérialiser », s’efface définitivement de leur « mental » et s’échappe dans les nues de l’Olympe qui ne les reconnait plus comme ses Dieux. Ils s’effondrent et pleurent la tête dans les mains ou dans les bras l’un de l’autre. Spectacle attristant et indigne d’un sportif qui doit avec dignité reconnaître la suprématie de l’adversaire tout en regrettant sa propre défaite. Ils se retrouvent le moral à vide pour ainsi dire à 0, totalement désemparés de devoir défendre une troisième place qui n’avait jamais eu l’honneur de figurer dans leurs esprits de super rugbymen, voués tout entiers aux Victoires des dieux.

Les médias, presse, et commentateurs amèrement déçus s’agitent quelque peu puis, contre mauvaise fortune bon cœur, font entrevoir l’espoir d’une victoire d’un match en « petite finale » qui garantirait la 3me place du Mondial au XV de France. Les supporters sont écœurés, mais eux aussi gardent l’espoir d’une troisième place. Pour les joueurs qui pleurent et se lamentent encore, le cœur n’y est plus.

Quant aux dirigeants du XV de France, ils louvoient hypocritement , s’expliquent en banalisant la défaite, , trouvent de bonnes raisons de se dédouaner en invoquant les aléas du sport, se chargent les uns et les autres, mais les joueurs n’ont plus de moral, le cœur n’y est plus …. C’est avec une déception non dissimulée , qu’ils sont obligés de manifester un semblant d’intérêt pour une troisième place, qui certainement leur paraît trop modeste et humble, face à la grandeur de leur qualité et à la gloire de leur Equipe, croyance toujours entretenue dans leur esprit par une méthode de coaching irréaliste, totalement axé sur la personnalité de l’individu et la force du groupe, et totalement muette sur les qualités de l’adversaire à « abattre ».

Les supporters amers qui en définitive ont l’esprit plus sportif que les joueurs peopolisés à la façon d’Hollywood revue et amplifiée par Bernie, se reprennent peu à peu et se consolent en appréciant les matchs des autres équipes et finalement font preuve d’un intérêt sportif assez neutre, dénué de tout favoritisme, ce qui leur permet d’apprécier les exploits des équipes étrangères d’une manière détendue.

Vendredi 19 - Parc des Princes –Argentine- France : l’Ultime espoir d’une Troisième place ne se concrétise pas, le XV de France n’arrive pas à s’imposer, c’est pire que la cata, c’est la débandade !

L’équipe d’Argentine provocante, agressive, joue serré et remporte la Victoire par 34 contre 10 face à une équipe de France désorganisée, nerveuse, stressée, au bord de la crise de nerf qui commet l’erreur de tomber dans les provocations de l’adversaire.

Les médias dans leurs articles et commentaires virent à la critique acerbe !

Un échantillon d’expression lues et entendues dans les médias :

- la débandade !

- une petite finale disputée dans un climat détestable.

- lamentable !

- au petit jeu de la provocation et des coups bas, ce sont les Bleus qui ont plongé vendredi

- une défaite qui cette fois encore laissera de profondes traces –

- on pouvait difficilement s’imaginer que les Bleus étaient sur la pelouse parisienne pour laisser filer le match,

- les Français sont incapables de franchir la ligne …

- combat malsain...

- Ce match a tourné à l'aigre.

- l’humiliation en supériorité numérique !

- une équipe de France tombée dans un panneau plus gros qu'elle...

- Les Bleus perdent alors complètement leurs moyens et encaissent deux essais.

- le rachat est bien loin pour des Français incapables de convertir leurs temps forts et qui tombent dans le piège de la provocation argentine. .

- Les Bleus perdent alors complètement leurs moyens et encaissent deux essais.

- L'équipe de France ne répond plus et boit son calice jusqu'à la lie...

- Il y avait trop de rancœur, trop de déception.

- Les Bleus voulaient être champions du monde, ils sont morts de ne pas avoir joué face aux Anglais.

- Le XV de France achève sa Coupe du monde à la quatrième place auréolé d'un bien triste honneur, celui d'avoir perdu trois de ses sept matches joués...

- l'honneur français n'en est pas moins bafoué,

- une amère 4e place après sa cuisante défaite face à l’Angleterre

- Cette sixième défaite en sept matches face aux Pumas causera sans doute les maux les plus douloureux...

- Pour ses adieux, la génération Ibanez s'en va par la petite porte...

- Ibanez a eu beau dire, la flamme n'y était plus...

- La Coupe du monde des Bleus se termine comme elle avait commencé : par une défaite ; La boucle est bouclée pour nous – TRISTE FIN !

En point d’orgue les médias n’hésitent pas à souligner l’atmosphère électrique, les prétendues ou vraies provocations des argentins dans lesquelles les Français tombent lourdement, ainsi pour un joueur français d’ aller jusqu’à essuyer ses crampons sur un joueur argentin au milieu d’un regroupement, et pour le capitaine français d’ aller jusqu’à piétiner la poitrine d’un joueur argentin et écoper d’un carton, sans compter les faiblesses de l’arbitrage et les échauffourées qui se multiplient pendant de longs moments jusqu’à l’éclatement d’une bagarre quasi générale.

Pour L ’Equipe de France qui, désespérée de ne pouvoir remporter la Coupe, se berçait dans l’espoir certain de remporter la 3me place, c’est moralement, mentalement et physiquement la descente aux enfers. Certains de leurs dirigeants et certains membres de l’équipe s’affaissent et se la jouent en pleurant, en se fondant comme des poupées de cires soumises aux feux de la désillusion, certains se disent même victimes de l’agressivité de leur adversaires, à tels point que des clubs de supporters, face à ce manque de dignité viril, réagissent sur leur site en leur rappelant qu’ils sont des sportifs, que le sport obéit à la loi du meilleur, qu’ils doivent s’incliner avec dignité et ne pas se complaire en lamentations comme des pleureuses de services .

Dimanche 21 Octobre – Stade de France en surchauffe- le dernier match de finale : en lice pour le Titre de Champion du Monde : l ’Afrique du Sud « Les Springboks , et l’Angleterre « le XV de la Rose »

Avant le match, les Médias sont partagés, l’opinion générale aussi, certains encore amers et rancuniers contre l’Angleterre qui a battu les Bleus penchent pour l’Afrique du Sud, mais tout compte fait en analysant bien la situation l’opinion générale penche pour les Springboks, une équipe mordante, montante, dynamique, à soutenir et à donner en exemple.

Effectivement les Springboks remporte le Titre de Champion du Monde :
- extrait de texte et photo repris sur le net :
!" ......Au terme d'une finale comme prévu très fermée entre deux équipes misant avant tout sur leur défense et le jeu au pied, l'Afrique du Sud a remporté le deuxième titre mondial de son histoire (après 1995), dominant samedi au Stade de France le XV de la Rose 15-6 grâce à quatre pénalités réussies par Montgomery et une de Steyn contre deux de Wilkinson. Un sacre certes mérité pour les Boks mais qui laissera comme un goût d'inachevé, tant le spectacle fut une nouvelle fois absent des débats ...." (fin de l'extrait)

John Smit brandit fièrement la Coupe Webb Ellis. (Reuters)

Brian Ashton a toujours eu confiance en ses joueurs. L’entraîneur anglais, s'incline sportivement devant la supériorité sud-africaine lors de la finale, et tire, tout aussi sportivement, un coup de chapeau aux joueurs du XV de la Rose.

A un journaliste qui le questionne sur son sentiment après la défaite anglaise de samedi en finale de la Coupe du monde, il répond avec dignité :
« Nous sommes bien évidemment déçus et amers. Malgré tout ce qui a été dit, nous avons toujours pensé que nous pouvions gagner. D’ailleurs à un moment, dans cette finale, on pensait avoir pris le dessus et nous nous attentions à prendre les devants. Mais il faut féliciter les Sud-Africains. C’est certainement la meilleure équipe sur le tournoi. Pour nous, dire qu’il y eu a eu des hauts et des bas est un euphémisme. Mais nous avons vécu sept semaines fantastiques. Je suis fier de mon groupe et des efforts consentis ».

Et quant, après plusieurs autres questions, ce même journaliste lui demande :

- Qu’avez-vous dit à vos joueurs dans le cercle à la fin du match ?

Brian Asthon répond :

" Ce sont des moments privés. Nous avons vécu ensemble pendant ce tournoi et nous ne devons pas avoir honte de ce match. Nous pouvons quitter la compétition la tête haute. Il n’y a aucune récrimination contre personne. La réaction de nos supporters le prouve d’ailleurs."

Ndlr : une belle leçon de politesse sportive qui recadre le sport à son niveau !

Ma conclusion : Pour le reste tout le monde en France oublie sportivement la déconvenue d’une 4me place, et comme il n’est plus de mode dire que tout se termine en France par des chansons, mais plutôt par des bruits de gros sous, tous les hauts responsables « sportifs politico-financiers-mercantiles » se frottent les mains en mettant l’accent sur les résultats positifs des retombées touristiques et surtout économiques de l’affaire « COUPE DU MONDE DE RUGBY 2007 » estimées à quelques 900 millions d’Euros.

L’affaire est entendue sous cet angle là par les grands manitous du POUVOIR, et Lundi matin, sans mollir, Monsieur Bernard Laporte a rejoint son poste de Secrétaire d’Etat aux sports, mais ceci est plus la suite logique de son amitié avec notre Président que les résultats de son action de coaching de l’Equipe de France. J’ose espérer qu’il ne coachera pas les membres du Gouvernement, ce n’est pas dans sa mission actuelle encadrée par Madame Roselyne BACHELOT, et ce serait dommage pour nous de les voir rebooster et rediriger vers des sommets de communication agressifs et inaudibles pour le commun des mortels, alors que certains d’entre eux ces derniers temps semble s’humaniser et ont abandonné leurs grands airs autoritaires et rigides, face à l’ampleur de la Grève du 18 Octobre, pour prendre soudain, comme Monsieur Xavier Bertrand, une apparence « bonhomme » et conciliante qui ne lui était pas habituelle

En additif pour une information plus complète :

REVUE DE PRESSE : RUGBY - COUPE DU MONDE

Après la défaite, le coaching de Laporte est mis en cause

Au lendemain de la défaite de l'équipe de France de rugby contre l'Angleterre en demi-finale de la coupe du monde, les choix de l'entraîneur sont remis en question.

Les critiques:

- Pierre Villepreux, ancien sélectionneur des Bleus : "Je n'ai pas cerné le projet de jeu. On s'est trompé de stratégie. Il faut un entraîneur qui maintienne ses convictions. Pas quelqu'un qui pique à droite, à Gauche. Je n'attaque personne, je constate(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Emile Ntamak, entraîneur de l'équipe de France des -21 ans: L'équipe avait toutes les armes. La stratégie était cautionnée par les joueurs. On avait une volonté de ne pas prendre de risques"
(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Olivier Magne, ancien international : "On a joué contre-nature. On n'avait pas de style de jeu bien défini. Samedi, on jouait dix minutes comme les Français, puis on revenait dix minutes à du technico-tactique... (...) Le XV de France ne doit plus reposer sur une seule personne."
(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Pierre Berbizier, ancien sélectionneur du XV de France : "Le XV de France a gaspillé. Je fais partie de ceux qui ont dénoncé depuis longtemps des dysfonctionnements."(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Bernard Lapasset, président de la fédération française de rugby : "Je ne comprends pas la manière dont on a joué ce soir. Quand on joue contre les Anglais, on ne joue pas comme des Anglais. On joue à la française et on fait des passes". (Le Parisien, dimanche 14 octobre)

- Frédéric Michalak : "ça se joue à rien, une erreur, un manque de chance. Les Anglais ont su quoi faire pour nous faire c..., nous retarder les ballons pour que notre jeu ne se mette pas en place. Le match de la semaine dernière nous a marqués moralement et physiquement. On n'est pas là le jour J. Les grands champions sont là le jour J. On n'a pas voulu vraiment être champions aujourd'hui. (...) Les joueurs appliquent les consignes, on leur dit de taper dans un ballon, ils tapent dans un ballon. Ca a fonctionné contre les Blacks parce qu'eux essayent toujours de faire un exploit. Les Anglais ne cherchent pas l'exploit, ils nous renvoient le ballon et attendent l'erreur. Il fallait jouer autrement, oui, on aurait pu y arriver avec un peu plus d'ambitions, en travaillant plus les ballons portés. On a aussi manqué de fraîcheur collective et d'envie collective. (Déclaration, dimanche 14 octobre)

- Sébastien Chabal : "On n'a pas eu la bonne stratégie. je pense qu'on aurait peut-être dû jouer un peu plus, mais sur le coup, si je marque (à la 68e), on dit que c'était bien. Ca ne tient à rien. Il n'y a pas grand-chose à dire. On est déçus. Je n'ai même pas envie de parler du match. On va leur souhaiter d'aller au bout." (Déclaration, dimanche 14 octobre)

- Laurent Perrin, journaliste au Parisien qui donne une note de 2/10 à Bernard Laporte : "Le sélectionneur n'a pas vu que les héros de Cardiff était à bout de souffle. En voyant Chabal errer sur le terrain on a une pensée pour Nallet dans les tribunes. On se demande à quoi sert le remplacement de Heymans par Dominici. Bien malin celui qui peut déchiffrer la stratégie élaborée pour vaincre des Anglais au jeu simpliste (Le Parisien, dimanche 14 octobre)

- Erwan Le Duc, journaliste au Monde.fr : "Difficile de ne pas regretter la frilosité tactique d'un XV de France qui n'a jamais déployé ses ailes. Difficile de ne pas pointer du doigt l'incapacité tricolore à répondre au défi tactique imposé. Difficile de ne pas voir dans ce jeu au pied contre nature et improductif une épine plantée dans les semelles des arrières français"(Le Monde.fr, dimanche 14 octobre)

- Christian Jaurena, journaliste à L'Equipe : "Les regrets vont être éternels. Pas sur le mérite des Anglais d'avoir maté leurs adversaires, mais sur le plan de jeu, choisi, buté et obtus, par les hommes de Bernard Laporte". (L'Equipe, dimanche 14 octobre)0

- Michel Dalloni, journaliste à L'Equipe : "Face à l'Angleterre (...), dont elle cherche à s'inspirer, la France n'aura finalement pas pu rivaliser. Peut-être n'avait-elle pas besoin de puiser son inspiration ailleurs que dans ses propres racines. C'est finalement la grande leçon d'hier : les Anglais ont vaincu parce qu'ils n'ont jamais renoncé à être anglais". (L'Equipe, dimanche 14 octobre)

- Olivier Joly, journaliste au JDD : "Les Français n'ont jamais été aussi menacés que par eux-mêmes. C'était déjà le cas à Sydney il y a quatre ans. Mais à l'époque, leur stratégie était trop ambitieuse. Celle d'hier ne l'était pas assez. Ce n'est pas un progrès". (JDD, dimanche 14 octobre)

- Laurent Benezech, ancien international de rugby : Il y a deux raisons à la défaite, la forme physique et "la mauvaise exploitation de ce groupe par le staff. A la fois parce qu'on a décidé une stratégie de jeu en demi-finale, qui est contraire à tout ce qu'on a fait précédemment. Quelle que soit la qualité des joueurs, ils ne peuvent pas répondre en trois jours de préparation à une demande de l'entraineur. Toute la théorie de "on gagne à trente", "il n'y a pas d'équipe-type", "on change toujours l'équipe"... sauf cette semaine, a rendu la tâche encore plus difficile aux joueurs. (…) il y avait une très grande qualité dans ce groupe. Il a seulement été mal géré"(L'equipe.fr, dimanche 14 octobre)

Les soutiens:

- Guy Novès, manager du stade toulousain : "Je soutiens Bernard Laporte, il n'était pas loin de la vérité. A cinq minutes près, il aurait pu devenir une icône. Il a mis en place une énorme organisation défensive sur laquelle ceux qui auront en charge l'équipe de France pourront s'appuyer (Le Parisien, lundi 15 octobre)



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Môssieur Bernard Laporte devait piloter la jeunesse et les sports.
Mais depuis Niki, le poor lonesome president, en aurait décidé autrement. Bernie n'a que Les Sports et pour la Jeunesse, on cherche mais on pense à...une célèbre navigatrice, Maud Fontenoy !!!
Sacré Niki.
Attendons la confirmation avant de d'ouvrir une corona !

Lucienne Magalie Pons a dit…

en réponse à fopadek : merci pour votre commentaire !pour la jeunesse si c'est maud elle tentera de les mener en bateau -

Anonyme a dit…

Je pouffe :pouffpouffpouff !
Ou alors, elle les aidera à sombrer dans le plus profond desespoir ou encore elle va ramer graaave...
Bonne soirée