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02 octobre 2007

L'URGENCE NATIONALE de François FILLON !


Permettez moi de vous présenter les "artisans" de l'Urgence Nationale :

Monsieur François FILLON, Monsieur André SANTINI,
Monsieur Eric WOERTH



Revue de Presse de lucienne Magalie PONS sur
"L’ urgence nationale" de Monsieur FILLON"

Alors que certains syndicats envisagent d’appeler à la grève, "Ma conviction est nette, la rénovation de notre fonction publique est une urgence nationale", a déclaré le Premier ministre, en ouverture de la conférence sur les valeurs et les missions de la fonction publique, prélude à un débat national ouvert à tous, jusqu'au mois d'avril 2008.

Il prévient contre des "décalages" par rapport aux valeurs des 5,2 millions d'agents de la fonction publique.

"Nous sommes en décalage quand d'un côté, la Nation fait de la fonction publique son premier poste de dépenses et, de l'autre les agents ont le sentiment d'être mal-aimés et insuffisamment valorisés par la société", devant des fonctionnaires, représentants de l'Etat-employeur et Syndicalistes.

Se faisant comme habituellement l'écho de Monsieur Nicolas Sarkozy, François Fillon a renouvelé l’appel à une "révolution culturelle", qui permette aux nouveaux entrants de "choisir entre le statut de fonctionnaire et un contrat de gré à gré".

"C'est ce statut qu'il nous faut respecter, approfondir, refonder", a appuyé en deuxième écho le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth, qui s'était déjà prononcé pour une loi le réformant.

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Les prolongements :

Plusieurs syndicalistes se sont inquiétés de l'introduction de méthodes du secteur privé dans la Fonction publique.

"On ne souhaite pas que l'usager-citoyen devienne un client", a déclaré Gérard Noguès (FO)

Jean-Marc Canon (CGT) a regretté que "les termes de rentabilité, productivité, performances" reviennent "plusieurs fois dans le débat", dénonçant une "volonté d'introduire des normes privées".

Rappel des réactions syndicales suite au discours de Monsieur Sarkozy sur la "Révolution culturelle" de la Fonction Publique"
( extrait de presse) :

Rappel :19 Septembre :Les syndicats dénoncent une "disparition programmée" du statut de la fonction publique

Les réformes de la fonction publique annoncées, mercredi 19 septembre, par Nicolas Sarkozy à Nantes ont suscité de vives réactions de la part des syndicats de la fonction publique.

Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, parle d'un discours "très rétrograde qui ne contient aucun des vrais leviers pour la réforme", notamment la formation, "parent pauvre" de l'allocution qui n'a été citée qu'une fois. "Il va falloir qu'on mobilise et il faudra débattre de la question de la grève (...). Je ressens beaucoup de mécontentement. Cela va à l'encontre de tout ce qu'on pouvait souhaiter pour la fonction publique", a-t-il ajouté.

A l'UNSA Education, on estime que les annonces de Nicolas Sarkozy s'apparentent à une disparition "programmée" et à la création d'une "nouvelle fonction publique à deux vitesses".

Pour Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, "on rentre dans un système qui est une amorce de privatisation de la fonction publique". "On a franchi un cran supplémentaire très fort dans l'attaque frontale contre la fonction publique, et pour la CGT il y a là un casus belli", a déclaré Jean-Marc Canon, de la CGT-Fonctionnaires.

UNE STRATÉGIE COMMUNE

La rédaction est plus mesurée du côté de la CFDT. Pour Eric Fritsch, de la CFDT-Fonctionnaires, le président de la République «prend soin de ne pas agresser les fonctionnaires mais on a à la fois du chaud et du froid dans les annonces". "On n'a pas de tabou sur la situation des salariés. Ce qu'il faut c'est préserver l'intérêt des personnels, il ne faudrait pas qu'on bascule vers la privatisation", ajoute-t-il.

Les huit fédérations syndicales de la fonction publique ont prévu de se retrouver vendredi pour arrêter une stratégie commune, juste après une réunion avec le ministre Eric Woerth, au sujet des conférences sociales sur la fonction publique qui s'ouvrent au mois d'octobre.

Les partis de gauche ont également dénoncé les déclarations du président de la République. Pour Christian Martin, secrétaire national du Parti socialiste à la fonction publique, les propositions de Nicolas Sarkozy équivalent au "démantèlement progressif du statut de la fonction publique". Au Parti communiste, on dénonce "une frénésie liquidatrice".

ndlr : certains syndicats de la fonction publiques se sont prononcés pour une grève, d'autres se concertent pour en décider ou non ( attendre et voir !)

Ce que disent les sondages :

Ipsos : 94% des fonctionnaires sont "fiers de leur métier"

77% "comprennent la nécessité du changement dans l'administration"

52% seulement sont "optimistes" quant à leur avenir professionnel

Sofres : 2/3 des Français jugent "urgent de réformer la fonction publique"

et les 3/4 d'entre eux ont "une bonne opinion" des fonctionnaires


Mes sondages "a contrario" :

6 % des Fonctionnaires ne sont pas fiers de leur métier ("profil bas" ou "dissimulation" du genre "pour vivre heureux vivons cachés " ? )
23 % ne comprennent pas la nécessité d'un changement dans l'administration (leur devise :
"pouvu que ca dure" avec un certain accent )
1/3 des Français ne jugent pas urgent de réformer la Fonction publique (ils ont en vue des questions sociétales plus urgentes à régler, justement ! )
1/4 des Français n' ont pas une bonne opinion des Fonctionnaires

mon opinion personnelle : la stabilité du statut des fonctionnaires désole les salariés du secteur privé soumis aux fluctuations écoomiques et souvent aux licenciements abusifs, ce qui les rend parfois ingrats envers les fonctionnaires , je n'irai pas jusqu'à dire injustes et jaloux. La mauvaise réputation des fonctionnaires est surfaite, en ma qualité d'usager des services publics je suis dans l'ensemble satisfaite, à part quelques petites impatiences égoïstes en attente devant certains guichets publics , vite réprimées par esprit patriotique (tiens un mot oublié ! ) et quand je me dis que je ne suis pas la seule, l'unique, l'irremplacable à servir dans une prétendue urgence qui bien souvent ne se justifie que par un trop plein de mauvaise humeur à déverser sur le dos du premier venu. Or qu'on se le dise un Fonctionnaire Français depuis Napoléon n'est pas un premier venu , à lui seul il est la Fonction publique toute entière , composante indissociable de l'Etat francais et en tant que tel inviolable, intouchable, et respectable par tous les Français et les étrangers installés ou de passage chez nous, y compris par les membres du Pouvoirs en place actuellement. Qu'on se le dise ! Les Gouvernements passent et trépassent, la Fonction Publique demeure ! J'ajouterai que je n'ai jamais été fonctionnaire sauf une très ancienne période d'un an et quelques mois dans une lointaine contrée anciennement "colonisée"; j'ai quitté cette fonction modeste de rédactrice pendant un court temps pour m'occuper des mes jeunes bébés, j'ai ressurgie ensuite principalement dans le secteur privé où régnent en entreprises la "loi de la jungle".J'ai ainsi pu faire la différence entre l'atmosphère feutrée de l'administration et la courtoisie de ses membres, et les mauvaises conditions de travail qui se sont instaurés de plus en plus dans le secteur privé, prétentions des chefs et des sous-chefs à un commandement qui se rapprochent du harcèlement moral, sournoiserie de certains collègues , j'en passe et des meilleures. Mais ne vous inquiétez pas j'avais du répondant !

Actuellement la Révolution Culturelle de la Fonction Publique proposée par le Pouvoir risque de faire basculer la Fonction publique dans un climat de tension comparable à celui du secteur privé c'est à mon sens regrettable. Introduire dans le Fonction publique un choix à l'embauche entre le concours et le contrat de droit privé (agent contractuel) c'est introduire dans le cénacle deux catégories de personnels qui n'ont pas les mêmes objectifs de carrière, les uns misent sur la stabilité de la fonction , les autres sur une durée compatibles à leurs intérêts personnels, d'ou des entrées et des sorties, qui mettront en péril la continuité, l'organisation et la compétence des services.Enfin du point de vue mentalité un fonctionnaire au service de l'Etat est UN conservateur des méthodes et usages administratifs quitte à les faire évoluer dans le bon sens du terme, alors que les contractuels sont plûtot individualistes et moins impliqués dans l'avenir de l'administration, pour le fonctionnaire c'est une fonction, pour le contractuel de droit privé introduit dans l'administration c'est un job comme un autre.



1 commentaire:

Luis Majarena a dit…

mon solidarite avec vous.

http://daroca-lorien.blogspot.com