deux amis et une amitié à "Redéfinir" ?
en privé de préférence ...
L’amitié n’a pas de prix, c’est un sentiment précieux qui ne s’étale pas au « Café Médiatique » en public comme de la confiture sur du pain, et donton ne peut témoigner qu’en privé avec confiance et confidentialité entre quatre yeux.
Quelle mouche pique subitement Enrico Macias ?
Enrico Macias qui avait soutenu Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle et qui partage avec lui ses gouts sportifs, culturels, artistiques, et à l’occasion partage le pain et le sel, c’est bien leur droit, s’est exprimé PUBLIQUEMENT sur l’amendement au projet de loi Hortefeux sur l’immigration en le qualifiant « d’idée honteuse. »
Il déclare ne pas avoir eu l'occasion de faire part de sa position au chef de l'Etat. "Mais si je peux je le ferai. J'espère que Nicolas Sarkozy reviendra sur cette idée honteuse".
Il espère que son témoignage largement médiatisé contribuera à faire annuler cette politique « qui me rappelle des temps de notre histoire très douloureux où on stigmatisait des gens parce qu'ils étaient juifs".
Il garde son soutien à Nicolas Sarkozy. "Je l'adore, comme j'adore François Fillon, simplement je ne peux pas cautionner ça". ……."tel que je connais Nicolas Sarkozy, ça m'étonnerait qu'il accepte cette idée de tests ADN. Je serai très déçu s'il l'avalisait".
Mon commentaire : quand on est un ami sincère on parle à son ami entre quatre yeux et on ne dénonce pas par l’intermédiaire des médias son désaccord. Une conversation personnelle à l’abri du tapage médiatique aurait eu à mon sens plus de portée .Et puis être un ami n’autorise pas un particulier, aussi célèbre soit-il, de présumer sur l’influence supposée qu’il pourrait avoir sur un Chef d’état dont l’appréciation politique en définitive n’appartiendra qu’à lui même qu’à lui-même. Monsieur Enrico Macias est un honnête homme, mais il a dérapé dans son approche de la question, en jetant en public de l’huile sur le feu. Il pouvait faire part publiquement de son opinion, il en a parfaitement le droit comme tout citoyen, mais arguer de son amitié pour renforcer son discours n’est pas une bonne tactique.
Un test ADN pour éviter que quelques fraudeurs n’entrent en France avec des enfants qui ne sont pas les leurs, par filiation maternelle ou paternelle ou reconnus légalement comme tels, c’est protéger des enfants qui pourraient être illégalement introduits en France et en Europe par quelques candidats fraudeurs à des fins sociales ou à d’autres fins moins avouables. Ce n’est pas une idée honteuse, c’est une mesure préventive de protection de l’enfance et aussi de notre aide sociale, ce n’est pas une stigmatisation politique systématique à des fins raciales, c’est s’assurer du bon droit des postulants et je le répète une mesure préventive auquel du reste les dits postulants ne doivent se soumettre que s’ils l’acceptent.
Monsieur Enrico Macias, s’il vous plait, faites confiance à la France et à votre ami notre Président, laissez la sagesse des parlementaires prendre en compte les opinions critiques et politiques qui ne manquent pas de se faire connaître, c’est leur travail.
Et pour nous si vous le voulez bien, chantez encore ! C’est le domaine où vous excellez le mieux. Dans ce domaine je serais toujours prête à vous applaudir des deux mains et à vous bisser plusieurs fois surtout quand vous chantez nos qualités « Ah ! Qu’elles sont jolies les filles de mon pays »,ou votre amitié « Les gens du Nord » et votre reconnaissance, qui est la nôtre à tous symboliquement « Toi Paris tu m’as pris dans tes bras » Sans rancune Monsieur Enrico Macias c’est une Française antiraciste comme vous qui vous fais part de son opinion, en réponse à la votre, sincèrement sans vouloir vous donner de leçon, je vous souries en vous citant "Un chanson ça vient toujours un peu du ciel et d'un sourire elle vient quand on l'appelle (extrait d'une chanson de Enrico MACIAS)
Information : La possibilité de tests ADN pour les candidats au regroupement familial a été introduite dans un amendement au projet de loi sur l'immigration de Brice Hortefeux. Députés et sénateurs doivent se retrouver le 16 octobre en commission mixte paritaire pour trouver un compromis sur cet amendement.
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