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19 octobre 2007

Le texte du Traité européeen adopté reste à ratifier







LE SHOWBIZZ T'SARKEUROPE ? mais non, mais non, une réunion informelle à Lisbonne qui a fait couler beaucoup de champagne et qui fera couler beaucoup d'encre.

Exit l'Hymne et le Drapeau Européen ! L’Europe affirme sa prédominance technocratique, et sans hymne,sans drapeau, se replace strictement sur les rails de l'économie et de la finance ! A notre santé ! On va trinquer "grave" du côté culturel et convivial !

'lucienne Magali PONS

Ce qu'il faut retenir :

Le texte du nouveau traité européen a été adopté dans la nuit de Jeudi à Vendredi à Lisbonne, après avoir levé les réserves de la Pologne et de l’Italie.

Le traité a été spécialement rédigé pour pouvoir être ratifié sans référendum. Il retient de nombreuses innovations qui figuraient dans la Constitution rejetée en 2005 par les Français et les Néerlandais, mais évite le mot Constitution et supprime tout ce qui semblait donner à l'Union européenne les apparences d'un super-Etat (hymne et drapeau européens, notamment).Exception : seule l'Irlande est tenue d'organiser une consultation populaire.

Le texte, incompréhensible pour les non-juristes, devra encore être traduit dans les 23 langues de l'UE. Sa signature est prévue le 13 décembre à Lisbonne.

Reste que 27 états devront le ratifier : Le traité devra encore être signé et ratifié dans les 27 Etats membres pour entrer en vigueur, une phase délicate qui devrait durer jusqu'à fin 2008. Les dirigeants européens espèrent qu'il entrera en vigueur au 1er janvier 2009, ou avant les élections européennes du printemps 2009.

Les euros députés ont sablé le champagne ! A notre santé …

(lucienne magali Pons)

Ce qu'il lire et analyser :

Pour information : Les premiers articles de presse intégralement reproduits :

La Tribune.fr - 19/10/07 à 5:43 –

Accord pour un nouveau traité de l'Union européenne

Les dirigeants européens ont approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi à Lisbonne le nouveau traité, qui doit permettre à l'Union européenne de mieux fonctionner à 27 pays, après avoir levé les réserves de la Pologne et de l'Italie. Le nouveau traité remplace le projet de Constitution, rejeté en 2005 par les Français et les Néerlandais lors de référendums.

Après deux ans de crise institutionnelle au sein de l'Union européenne, les dirigeants européens sont parvenus dans la nuit de jeudi à vendredi à Lisbonne à un accord global sur un nouveau traité censé remplacer la défunte Constitution européenne, qui doit permettre à l'Europe de mieux fonctionner à 27 pays.

Cet accord définitif met un point final à une décennie de pourparlers sur l'organisation des institutions de l'Europe élargie marquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne, au printemps 2005. Le problème polonais sur le mécanisme qui permet à un pays de demander la poursuite des négociations s'il est mis en minorité a été résolu. L'Italie a obtenu un député de plus au Parlement européen. Tous les autres problèmes ont été résolus.

Le nouveau traité sera signé le 13 décembre prochain à Lisbonne et sera ensuite être ratifié par tous les parlements pour entrer en vigueur le 1er janvier 2009. Le texte reprend l'essentiel des dispositions de la Constitution, comme le nouveau mécanisme de votes, la création d'un poste de président stable du Conseil européen, l'octroi de véritables pouvoirs au porte-parole de la diplomatie européenne et l'extension du vote à la majorité qualifiée.

"C'est une victoire de l'Europe. Avec ce traité nous sommes en mesure de sortir de l'impasse", a déclaré le Premier ministre portugais José Socrates, dont le pays préside pour l'instant l'UE. "L'Europe sort plus forte de ce sommet." "C'est un accord qui donne à l'Union européenne la capacité d'agir au XXIe siècle", a renchéri le président de la Commission, le Portugais José Manuel Barroso.

19 Octobre 2007 afp /fm/bri

TSRinfo.ch

Les dirigeants européens approuvent le traité

Le président en exercice de l'UE le Portugais Jose Socrates s'est dit soulagé

Les dirigeants européens ont approuvé vendredi un nouveau traité remplaçant la Constitution européenne, avec l'espoir d'en avoir enfin fini avec plus de deux ans de crise institutionnelle.

"L'Europe est sortie de sa crise institutionnelle et est prête à affronter les défis du futur", a affirmé le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'UE, avant de sabler le champagne avec ses homologues européens.

"Nous avons réussi: le pas politique décisif a été franchi ce soir", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel.

Polonais et Italiens satisfaits

Le texte de plus de 250 pages a été approuvé peu avant 01h00 du matin (minuit GMT), après d'ultimes concessions aux Polonais et aux Italiens, les deux pays qui avaient encore d'importantes réserves sur le texte en arrivant à Lisbonne.

"La Pologne a obtenu tout ce qu'elle voulait", s'est félicité le président polonais Lech Kaczynski, qui a acquis depuis son arrivée au pouvoir la réputation de trublion de l'Union européenne.

27 états doivent le ratifier

Le traité devra encore être signé et ratifié dans les 27 Etats membres pour entrer en vigueur, une phase délicate qui devrait durer jusqu'à fin 2008. Les dirigeants européens espèrent qu'il entrera en vigueur au 1er janvier 2009, ou avant les élections européennes du printemps 2009.

Le traité a été spécialement rédigé pour pouvoir être ratifié sans référendum. Il retient de nombreuses innovations qui figuraient dans la Constitution rejetée en 2005 par les Français et les Néerlandais, mais évite le mot Constitution et supprime tout ce qui semblait donner à l'Union européenne les apparences d'un super-Etat (hymne et drapeau européens, notamment).

Exception irlandaise

Seule l'Irlande est tenue d'organiser une consultation populaire sur ce texte. En Grande-Bretagne, les eurosceptiques en réclament un. Mais le Premier ministre Gordon Brown a rejeté ces appels jeudi à Lisbonne.

"Il est temps pour l'Europe de passer à autre chose et de mettre tous nos efforts dans les problèmes importants pour les Européens: croissance économique, emplois, changement climatique et sécurité", a déclaré M. Brown.

Compromis plus que compliqués

Les ultimes concessions faites aux Polonais et aux Italiens sont à l'image des compromis tortueux qui jalonnent l'histoire de l'intégration européenne.

Les frères Kaczynski, qui affrontent des législatives difficiles dimanche, s'inquiétaient de la perte de poids relative de leur pays dans le nouveau système de vote à la majorité prévu par le nouveau traité.

Après avoir obtenu un report à 2014 de ce nouveau système, ils exigeaient encore qu'une clause dite de Ioannina, qui permet à des pays mis en minorité de geler quelques temps une décision, soit inscrite dans le marbre du traité.

Ils ont obtenu l'ajout dans le traité d'une disposition précisant qu'elle ne pourra être modifiée qu'à l'unanimité des 27.

3 postes d'avocats généraux créés

Les dirigeants européens ont aussi accepté de demander à la Cour européenne de justice de créér trois postes d'avocats généraux. L'un des trois postes sera réservé à la Pologne.

Le Premier ministre italien Romano Prodi contestait lui la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen qui, à partir de 2009, aurait donné pour la première fois moins de sièges d'eurodéputés aux italiens qu'aux Français et aux Britanniques.

Cette nouvelle répartition avait été proposée par le Parlement européen pour satisfaire à la réduction du nombre total d'eurodéputés à 750 au lieu de 785 actuellement, inscrite dans le traité.

Un député de plus pour l'Italie

Les Italiens ont finalement obtenu un eurodéputé supplémentaire, le nombre d'eurodéputés passant à "750 plus le président" du Parlement, selon l'artifice trouvé par les 27, qui met les Italiens à parité avec les Britanniques et avec seulement un député de moins que la France.

Ces concessions ont été annoncées après de longs apartés entre le président français Nicolas Sarkozy, Romano Prodi et M. Kaczynski, auxquels se sont joints le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, vétéran de ces sommets, et M. Socrates.

Le texte, incompréhensible pour les non-juristes, devra encore être traduit dans les 23 langues de l'UE. Sa signature est prévue le 13 décembre à Lisbonne

19 octobre : PRESSE CANADIENNE : Le traité européen simplifié est adopté

LISBONNE - Les chefs d'Etat des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé vendredi un traité européen simplifié visant à remplacer la défunte Constitution européenne et donnant plus de poids aux 27 nations de l'UE dans le monde, ont déclaré des diplomates.

La négociation avait été repoussée, les leaders européens devant d'abord résoudre des problèmes internes liés aux dernières réticences affichées par la Pologne et l'Italie concernant le traité.

"Il y a un accord global", a déclaré un diplomate finnois tôt vendredi. Une déclaration semblable à celle de plusieurs de ses pairs.

Le traité européen simplifié vise à accélérer les prises de décisions, afin que les membres de l'UE puissent intervenir plus promptement sur des questions mondiales comme la défense, la sécurité énergétique, le changement climatique ou les migrations.

note de lucienne magalie : D'autres articles paraîtront dans la presse, des débats agiteront nos écrans : je vous laisse le soin de les analyser selon vos opinions et conceptions personnelles. Pour moi, je ne reviendrai pas sur le sujet avant le 13 décembre 2007, date prévue pour la signature du Traité



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