Notre ami et
correspondant Algérien, le journaliste et écrivain Djerrad Amar vient de nous proposer un de ses articles que nous nous
empressons de publier plus bas sur notre page, tout en le remerciant de son attention.
Djerrad Amar a aussi attiré notre attention sur l'article de Karim Bouali publié notamment sur le site Algérie Patriotique, portant sur le même sujet, et vous trouverez aussi la publication de cet article sur la suite notre page .
La lecture de ces deux articles sont de nature à éclairer ou à ouvrir les yeux de certains médias, personnalités ou lambdas occidentaux qui commettent de graves erreurs en faisant des confusions et des amalgames entre la religion musulmanes et ceux qui s'en prévalent injustement pour attiser des haines et pousser au crime.
Youssef Al Qaradawi:
Plaidoirie ou regrets ?
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Par DJERRAD Amar
Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen égyptien, le théologien
de référence des Frères musulmans surtout, puis du Qatar/OTAN semble désavouer
toutes les saloperies qu’il avait émises, souvent sous forme de fatwa. Il
devient maintenant, selon lui, la cible de «l’Amérique et le sionisme » qui
auraient tout mobilisé contre lui pour mener contre sa personne « une campagne
médiatique ». Un revirement spectaculaire après surtout son isolement depuis le
renversement de Mohamed Morsi et le remplacement de Hamad Ben Khalifa du Qatar
par son fils Tamim.
Diminué par l’âge et sûrement par la maladie et les «regrets » au
crépuscule de sa vie, le voilà se métamorphoser en victime après avoir été le
soutien le plus écouté des terroristes et le faire-valoir des commanditaires, monarques du golfe et de
l’Occident, par ses pêches et fatwa assassines contre les pays musulmans
progressistes dont-il appelait les peuples à se soulever contre leurs
dirigeants! Ils lui faisaient dire tout ce qu’il faut pour exécuter le plan
impérialo-sioniste !
Par on ne sait quelle inspiration, ou oracle, cette funeste autorité
religieuse virevolte pour se présenter en victime. «Que les médias occidentaux
s’en prennent à moi, cela ne m’étonne guère ; mais je ne comprends pas pourquoi
les médias arabes ne ratent aucune occasion pour m’attaquer», se plaint-il
alors qu’il ne faisait depuis des années que servir, par la manipulation
religieuse, la politique américano-monarco-sioniste par le stratagème
«printemps arabe» suivant la stratégie « Grand Moyen-Orient » que complète le
plan sioniste Yinon. Il renie aussi avoir été « l’incitateur au terrorisme et
prédicateur en faveur de la haine dans le monde», lui qui a «passé toute vie à
défendre la modération et appeler à la paix et à la tolérance».
Al Qaradawi était devenu l’ennemi des « républiques » arabes, des
patriotes et des nationalistes par ses prêches virulents sur la chaine Qatari
Al-Jazeera pour déstabiliser les régimes en place au profit des monarchies du
golfe et des sionistes, incitant les foules, abruties, à la violence chez
eux ou contre les chiites et non contre
les sionistes, usurpateurs , qui colonisent et assassinent les Palestiniens.
C’est bien ce sinistre personnage qui avait « décrété » sur Al-Jazeera
: «Je lance la ‘fatwa’ d’assassiner Mouammar al Kadhafi, de l’exécuter sans
attendre», « que celui qui dans l'armée libyenne peut tirer une balle sur
Mouammar Kadhafi pour en débarrasser la Libye, le fasse », balayant ainsi d’un
revers de main tous les droits et les principes des droits de l’homme. Les
médias occidentaux avaient sauté sur cette occasion inespérée pour conforter
leurs thèses sur l’Islam surtout que cela venait d’une référence religieuse
indiscutée ! Avait-il pensé aux terribles conséquences ?
Pour la Syrie, Al Qaradawi avait encouragé les jeunes musulmans à aller
combattre en Syrie contre Bachar El Assad, allant jusqu’à blâmer le célèbre
théologien Said Ramadan Al Bouti l'accusant d’aider le régime de Assad. Ce qui
le rendait apostat aux yeux des intégristes. Al Bouti mourra assassiné dans une
Mosquée quelques semaines plus avec un groupe de fidèles. Pour lui tuer les
soutiens du régime était licite « militaires, civils, oulémas… »
Tous les algériens connaissent ce sinistre personnage et cette chaine
lorsqu’elle défendait les assassins du Gia/Fis en leur donnant une tribune pour
émettre des 'fatwa' autorisant les assassinats des forces de l'ordre, de leurs
familles y compris les enfants, les intellectuels et les journalistes !
On attendait de lui des actes de sagesse, caractéristique des hommes de
religion, mais le sectarisme des Frères musulmans dont il est le penseur l’avait emporté sur sa
raison !
A 88 ans, il fallait des excuses en attendant le jugement de Dieu et
non une plaidoirie !
« Ce que je crains le plus pour
ma communauté, ce sont les Imams qui égarent » (Hadith rapporté par les Imams
Ahmad, Abou Dawoud, At-Tirmidhi, Ibn Madjah et Ad-Darimi).
Djerrad Amar
ooOoo
Cet article de notre
correspondant a aussi été repris et publié sur de nombreux sites internet notamment sur les sites ci-dessous :
www.palestine-solidarite.org/analyses.djerrad_amar.230215.htm
· Il y a
12 heures - Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen
égyptien, le théologien de référence des Frères musulmans surtout, puis du
Qatar/OTAN ...
www.algerie1.com/tag/youssef-al-qaradawi/
· Youssef Al
Qaradawi: Plaidoirie ou regrets ? Dans une vidéo, Youssef Al
Qaradawi ex citoyen égyptien, le théologien de référence des Frères
musulmans ...
www.algerie1.com/.../youssef-al-qaradawi-plaidoirie-ou-regrets/.../qarad...
Il y a
9 heures - Youssef Al Qaradawi: Plaidoirie ou regrets ? Amar
Djerrad; 23-02-2015; 22:07. Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen
égyptien, ...
___________________________________Al-
Voici l'article de Karim Ouali :
" Qaradawi atteint d’Alzheimer : «Je n’ai jamais appelé à la guerre et les sionistes sont mes ennemis»
Article |
Le prédicateur de la haine et de la violence, Youssef
Al-Qaradawi, a diffusé une vidéo dans laquelle il renie tout son passé de
zélateur des soulèvements arabes qui ont conduit plusieurs pays à la guerre
civile. Le religieux égyptien installé au Qatar pousse l’impudence jusqu’à
affirmer que «l’Amérique et le sionisme mondial ont mobilisé leurs soldats dans
les médias et acheté des journalistes dans des journaux et des chaînes de
télévision viles pour mener une campagne médiatique enragée» contre lui. Isolé
depuis le renversement du président égyptien Mohamed Morsi et le départ (forcé
?) de l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa, et son remplacement par son fils
Tamim, affaibli par l’âge et les changements brutaux qui se sont produits sur
la scène politique arabe, Youssef Al-Qaradawi adopte une posture défensive
après avoir longtemps péroré sur la chaîne de propagande de guerre Al-Jazeera,
appelant les «peuples à se soulever contre l’injustice». L’auteur de ces appels
ne faisait, en fait, que participer à une vaste opération de déstabilisation
des pays arabes autres que les monarchies du Golfe au service desquelles il
s’est depuis longtemps dévoué. Al-Qaradawi se plaint de la toute-puissance des
médias à travers lesquels «l’Amérique a prouvé sa grande capacité de
manipulation». «Que les médias occidentaux s’en prennent à moi, cela ne
m’étonne guère ; mais je ne comprends pas pourquoi les médias arabes ne ratent
aucune occasion pour m’attaquer», s’est indigné celui qui, il y a quelques mois
à peine, calquait son discours sur le «printemps arabe» sur celui des chaînes
de télévision américaines, britanniques et françaises. Youssef Al-Qaradawi se
dit également étonné de se voir qualifié d’«incitateur au terrorisme et
prédicateur en faveur de la haine dans le monde», lui qui a «passé toute [sa]
vie à défendre la modération et appeler à la paix et à la tolérance» (sic). «Je
suis maintenant accusé d’inciter au terrorisme et d’appeler à commettre des
enlèvements», feint de s’insurger cet homme dont les prêches à travers
Al-Jazeera ont attisé le brasier des soulèvements arabes dont les conséquences
désastreuses sont nettement perceptibles aujourd’hui. N’était-ce pas son but ?
Pour se défendre d’être cet abject personnage qu’on décrit, Youssef Al-Qaradawi
se réfère à un de ses livres dans lequel il condamnait les actes commis par
Abou Sayyaf aux Philippines. Et de faire cette révélation : «Le ministre
italien des Affaires étrangères m’a rendu visite chez moi à Doha pour me
demander de sauver les deux otages italiens qui étaient détenus aux
Philippines.» Il affirme que le chef de la diplomatie italienne n’était pas le
seul à solliciter son intermédiation : «Les ambassadeurs de France, du Japon,
d’Indonésie, du Sri Lanka et d’autres pays m’ont également rendu visite pour
formuler la même demande et me remercier pour mes interventions qui ont permis
la libération d’otages et la récupération d’avions détournés.» Youssef
Al-Qaradawi avoue ainsi qu’il est un interlocuteur privilégié des terroristes
et qu’il a toujours été en contact direct avec eux.
Karim Bouali
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