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24 février 2015

Par notre correspondant Djerrad Amar ; Youssef Al Qaradawi: " Plaidoirie ou regrets ?" __

Éditorial de lucienne magalie pons



Notre ami et correspondant Algérien, le journaliste et écrivain Djerrad Amar vient  de nous proposer un  de ses articles  que nous nous empressons de publier plus bas  sur notre page, tout en le remerciant de son attention.
  Djerrad Amar a aussi attiré notre attention sur l'article de Karim Bouali publié notamment sur le site Algérie Patriotique, portant sur le même sujet, et vous trouverez aussi la publication de cet article sur  la suite notre page . 

La lecture de ces deux articles sont de nature à éclairer ou à ouvrir les yeux de certains médias, personnalités  ou lambdas  occidentaux qui commettent de graves erreurs en faisant des confusions et des amalgames  entre la religion musulmanes et ceux qui s'en prévalent injustement pour attiser des haines et pousser au crime.

Youssef Al Qaradawi: Plaidoirie ou regrets ?
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Par DJERRAD Amar

Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen égyptien, le théologien de référence des Frères musulmans surtout, puis du Qatar/OTAN semble désavouer toutes les saloperies qu’il avait émises, souvent sous forme de fatwa. Il devient maintenant, selon lui, la cible de «l’Amérique et le sionisme » qui auraient tout mobilisé contre lui pour mener contre sa personne « une campagne médiatique ». Un revirement spectaculaire après surtout son isolement depuis le renversement de Mohamed Morsi et le remplacement de Hamad Ben Khalifa du Qatar par son fils Tamim.

Diminué par l’âge et sûrement par la maladie et les «regrets » au crépuscule de sa vie, le voilà se métamorphoser en victime après avoir été le soutien le plus écouté des terroristes et le faire-valoir des  commanditaires, monarques du golfe et de l’Occident, par ses pêches et fatwa assassines contre les pays musulmans progressistes dont-il appelait les peuples à se soulever contre leurs dirigeants! Ils lui faisaient dire tout ce qu’il faut pour exécuter le plan impérialo-sioniste !

Par on ne sait quelle inspiration, ou oracle, cette funeste autorité religieuse virevolte pour se présenter en victime. «Que les médias occidentaux s’en prennent à moi, cela ne m’étonne guère ; mais je ne comprends pas pourquoi les médias arabes ne ratent aucune occasion pour m’attaquer», se plaint-il alors qu’il ne faisait depuis des années que servir, par la manipulation religieuse, la politique américano-monarco-sioniste par le stratagème «printemps arabe» suivant la stratégie « Grand Moyen-Orient » que complète le plan sioniste Yinon. Il renie aussi avoir été « l’incitateur au terrorisme et prédicateur en faveur de la haine dans le monde», lui qui a «passé toute vie à défendre la modération et appeler à la paix et à la tolérance».

Al Qaradawi était devenu l’ennemi des « républiques » arabes, des patriotes et des nationalistes par ses prêches virulents sur la chaine Qatari Al-Jazeera pour déstabiliser les régimes en place au profit des monarchies du golfe et des sionistes, incitant les foules, abruties, à la violence chez eux  ou contre les chiites et non contre les sionistes, usurpateurs , qui colonisent et assassinent les Palestiniens.

C’est bien ce sinistre personnage qui avait « décrété » sur Al-Jazeera : «Je lance la ‘fatwa’ d’assassiner Mouammar al Kadhafi, de l’exécuter sans attendre», « que celui qui dans l'armée libyenne peut tirer une balle sur Mouammar Kadhafi pour en débarrasser la Libye, le fasse », balayant ainsi d’un revers de main tous les droits et les principes des droits de l’homme. Les médias occidentaux avaient sauté sur cette occasion inespérée pour conforter leurs thèses sur l’Islam surtout que cela venait d’une référence religieuse indiscutée ! Avait-il pensé aux terribles conséquences ?

Pour la Syrie, Al Qaradawi avait encouragé les jeunes musulmans à aller combattre en Syrie contre Bachar El Assad, allant jusqu’à blâmer le célèbre théologien Said Ramadan Al Bouti l'accusant d’aider le régime de Assad. Ce qui le rendait apostat aux yeux des intégristes. Al Bouti mourra assassiné dans une Mosquée quelques semaines plus avec un groupe de fidèles. Pour lui tuer les soutiens du régime était licite « militaires, civils, oulémas… » 

Tous les algériens connaissent ce sinistre personnage et cette chaine lorsqu’elle défendait les assassins du Gia/Fis en leur donnant une tribune pour émettre des 'fatwa' autorisant les assassinats des forces de l'ordre, de leurs familles y compris les enfants, les intellectuels et les journalistes !

On attendait de lui des actes de sagesse, caractéristique des hommes de religion, mais le sectarisme des Frères musulmans dont  il est le penseur l’avait emporté sur sa raison !

A 88 ans, il fallait des excuses en attendant le jugement de Dieu et non une plaidoirie !

 « Ce que je crains le plus pour ma communauté, ce sont les Imams qui égarent » (Hadith rapporté par les Imams Ahmad, Abou Dawoud, At-Tirmidhi, Ibn Madjah et Ad-Darimi).
Djerrad Amar

ooOoo

Cet article de notre correspondant a aussi été repris et publié sur de nombreux sites  internet notamment  sur les sites ci-dessous :

www.palestine-solidarite.org/analyses.djerrad_amar.230215.htm
·  Il y a 12 heures - Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen égyptien, le théologien de référence des Frères musulmans surtout, puis du Qatar/OTAN ...
www.algerie1.com/tag/youssef-al-qaradawi/
·  Youssef Al Qaradawi: Plaidoirie ou regrets ? Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen égyptien, le théologien de référence des Frères musulmans ...
www.algerie1.com/.../youssef-al-qaradawi-plaidoirie-ou-regrets/.../qarad...
Il y a 9 heures - Youssef Al Qaradawi: Plaidoirie ou regrets ? Amar Djerrad; 23-02-2015; 22:07. Dans une vidéo, Youssef Al Qaradawi ex citoyen égyptien, ...

___________________________________Al-

 Voici l'article de Karim Ouali :

" Qaradawi atteint d’Alzheimer : «Je n’ai jamais appelé à la guerre et les sionistes sont mes ennemis»

Article |
Youssef Al-Qaradawi avoue qu’il est un interlocuteur privilégié des terroristes. D. R.

Le prédicateur de la haine et de la violence, Youssef Al-Qaradawi, a diffusé une vidéo dans laquelle il renie tout son passé de zélateur des soulèvements arabes qui ont conduit plusieurs pays à la guerre civile. Le religieux égyptien installé au Qatar pousse l’impudence jusqu’à affirmer que «l’Amérique et le sionisme mondial ont mobilisé leurs soldats dans les médias et acheté des journalistes dans des journaux et des chaînes de télévision viles pour mener une campagne médiatique enragée» contre lui. Isolé depuis le renversement du président égyptien Mohamed Morsi et le départ (forcé ?) de l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa, et son remplacement par son fils Tamim, affaibli par l’âge et les changements brutaux qui se sont produits sur la scène politique arabe, Youssef Al-Qaradawi adopte une posture défensive après avoir longtemps péroré sur la chaîne de propagande de guerre Al-Jazeera, appelant les «peuples à se soulever contre l’injustice». L’auteur de ces appels ne faisait, en fait, que participer à une vaste opération de déstabilisation des pays arabes autres que les monarchies du Golfe au service desquelles il s’est depuis longtemps dévoué. Al-Qaradawi se plaint de la toute-puissance des médias à travers lesquels «l’Amérique a prouvé sa grande capacité de manipulation». «Que les médias occidentaux s’en prennent à moi, cela ne m’étonne guère ; mais je ne comprends pas pourquoi les médias arabes ne ratent aucune occasion pour m’attaquer», s’est indigné celui qui, il y a quelques mois à peine, calquait son discours sur le «printemps arabe» sur celui des chaînes de télévision américaines, britanniques et françaises. Youssef Al-Qaradawi se dit également étonné de se voir qualifié d’«incitateur au terrorisme et prédicateur en faveur de la haine dans le monde», lui qui a «passé toute [sa] vie à défendre la modération et appeler à la paix et à la tolérance» (sic). «Je suis maintenant accusé d’inciter au terrorisme et d’appeler à commettre des enlèvements», feint de s’insurger cet homme dont les prêches à travers Al-Jazeera ont attisé le brasier des soulèvements arabes dont les conséquences désastreuses sont nettement perceptibles aujourd’hui. N’était-ce pas son but ? Pour se défendre d’être cet abject personnage qu’on décrit, Youssef Al-Qaradawi se réfère à un de ses livres dans lequel il condamnait les actes commis par Abou Sayyaf aux Philippines. Et de faire cette révélation : «Le ministre italien des Affaires étrangères m’a rendu visite chez moi à Doha pour me demander de sauver les deux otages italiens qui étaient détenus aux Philippines.» Il affirme que le chef de la diplomatie italienne n’était pas le seul à solliciter son intermédiation : «Les ambassadeurs de France, du Japon, d’Indonésie, du Sri Lanka et d’autres pays m’ont également rendu visite pour formuler la même demande et me remercier pour mes interventions qui ont permis la libération d’otages et la récupération d’avions détournés.» Youssef Al-Qaradawi avoue ainsi qu’il est un interlocuteur privilégié des terroristes et qu’il a toujours été en contact direct avec eux.

Karim Bouali 




 

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