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15 février 2015

Attentats de Copenhague : l'ambassadeur de France n'avait pas sentiment de courir un risque en assistant au débat samedi parcequ'il pensait que l'évènement était suffisamment protégé - bilan de son inconscience : 1 mort et deux policiers blessés

Éditorial de lucienne magalie pons



L’ambassadeur de  France François Zimeray s’est assez longuement exprimé sur ces attentats sur France Info en évoquant l’importance de la présence de Bernard Cazeneuve à Copenhague, mais ce qui est à noter c’est qu’interrogé par une journaliste  à savoir s’il avait l’impression d’avoir couru un risque en assistant samedi  à cette conférence sur l’   Art, l’islam et le blasphème,   cet ambassadeur a répondu «  non, non , c’est pas ce sentiment ».. et comme la journaliste insistait «  C’est pas quelque chose que vous aviez évoqué avec les services de sécurité, vous connaissiez … »,  François Zimeray  a expliqué : «  on l’a évoqué, mais précisément parce qu’il y avait une sécurité qui était prévue, et si elle n’avait pas été là hier je ne serais pas en vie aujourd’hui précisément, parce que vu cette sécurité  nous pensions que l’on était suffisamment protégé. »

 La réponse de cet ambassadeur montre a quel point  certaines autorités planent au-dessus d'une réalité qui leur échappe, à quel point elles  sont inconscientes du danger  qu’elles font courir aux forces de sécurité, il n’avait pas  le sentiment de courir un risque, mais la moindre des choses c’était de se demander s’il ne faisait pas courir un risque aux policiers chargés  de la protection de cet « évènement » de communication,  alors que des participants sulfureux aux yeux des extrémistes terroristes se trouvaient dans cette conférence.

Cet évènement s’est soldé par un mort et deux policiers blessés !

 C’est une grave erreur d’appréciation et finalement son sentiment d’être suffisamment protégé à valu à deux policiers d’être blessé  et  à un assistant d’être tué.

Tout ce qu’il retient c’est  que comme il le dit « il y avait une sécurité qui était prévue, et si elle n’avait pas été là hier je ne serais pas en vie aujourd’hui précisément, parce que vu cette sécurité  nous pensions que l’on était suffisamment protégé. »

Aucun média ne relève cette inconscience égoïste, simplement les médias se contentent de relater ses propos.

 Les balles sifflaient à ses oreilles, si la sécurité n'avait pas été là  il ne serait pas en vie ... bon ça va on le sait !,   un assistant a été tué, deux policiers ont été  blessés,  c'est ça qui devrait le toucher, l'émouvoir, si au moins ça pouvait lui servir de réflexion et lui  faire  mesurer les dangers que de telles  campagnes de communication  avec de tels conférenciers déjà menacés de mort font courir  pour leur bon plaisir à leurs invités et aux policiers chargés d'assurer la sécurité ce serait un point de gagner,  mais vu le personnage nous avons tout lieu d'en douter. 

Voir le document sonore  qui figure dans l’article dont lien ci-dessous :

Témoignage
Interrogé par France Info, après les fusillades meurtrières à Copenhague, l’ambassadeur de France au Danemark, François Zimeray, a estimé que "sans la sécurité" déployée, "il ne serait plus en vie".
www.franceinfo.fr/actu/monde/.../danemark-les-balles-sifflaient-nous-av...
Il y a 5 heures - Danemark : "Les balles sifflaient, nous avons pensé que c'était notre tour". Témoignage par Rédaction de France Info dimanche 15 février ...
 

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