Gilbert Collard était sur i>Télé le jeudi 5 février 2015 en direct et en duplex depuis l'Assemblée Nationale, les journalistes avaient sans doute potassé "laborieusement" leur questions en espérant surprendre à chaud Gilbert Collard, après la Conférence du Président François Hollande du même jour, eh bien ces journalistes pas très perspicaces ont en ont eu pour leur frais, le député Gilbert Collard dans ses réponses a exposé avec la science orale d'un avocat doublé d'un fin politique, ses réactions et son analyse, notamment sur les valeurs républicaines dont le président à dit qu'elles ne faisaient pas parties du parti de Marine le Pen, et sur les propositions du président, que rien de concret dans la réalité ne vient étayer.
Collard sur Hollande : "il est resté dans un régiment de mots - Le 05/02/2015 à 18h00
Journaliste :
Bonjour Gilbert Collard, merci d’être avec nous en direct et en duplex depuis l’Assemblée
Nationale. François Hollande a parlé du parti de Marine Le Pen aujourd’hui un parti dans la république, a-t-il dit , avec
des élus, des candidats, des électeurs, mais d’un parti qui n’est pas dans les
valeurs de la République, vous n’êtes pas vous Gilbert Collard et le Front National
dans les valeurs de la République ?
Gilbert Collard :
Eh bien voilà, on n’est pas dans les valeurs de la République, c’est amusant d’entendre le Président de la
République dire cette chose-là, je vais
vous dire pourquoi, d’abord c’est dommage que le Président de la
République il soit devenu président
partiel en tombant dans la bataille d’une élection parlementaire partielle, il
aurait pu rester président de la République, ça aurait fait du bien à l’Unité
Nationale, mais il n’a pu s’empêcher de tomber dans l’urne, c’est son problème !
Quand j’écoutais je me
disais, quand même il a un certain culot cet homme, de dire que l’on ne
représente pas les Valeurs Républicaines , alors qu'il venait de dire qu'il avait appelé à voter pour Jacques Chirac, et il le
dit avec fierté comme s’il avait accompli un acte glorieux. Rappelez-vous en
1999 le discours d’Orléans de Jacques Chirac, il parle des immigrés et il dit ;
« ils sont là avec 3 femmes, 30 enfants et il vivent de subventions sans
travailler, et si l’on ajoute à cela le bruit et l’odeur, le français, le
français qui est sur le palier, il devient fou ! », cette phrase que je recite dans son intégralité, n’a
pas empêché Monsieur Hollande, l’homme aux valeurs républicaines, de voter pour
Jacques Chirac, alors comprenez que je suis un peu autorisé à le traiter de
tartuffe et que son choix des valeurs, eh bien, écoutez franchement je le lui
laisse hein.
Finalement il est tombé
dans la petite politique, c’est dommage pour la France, parce que quand un
président de la République fait une conférence de presse, on pourrait espérer
qu’il n’aille pas à la chasse à quelques
bulletins de vote, et c’est une manière vraiment de désacraliser la fonction
qui est dommageable, voilà l’impression que j’ai eu, j’aurais aimé que le président
de la République, qui di avoir changé,
ait vraiment changé, c’est vrai que le changement c’est son affaire, .., il a changé dans la forme, la
cravate est nouée, il s’exprime d’une manière moins molle, et collé au pupitre,
il est un peu moins cambré, mais dans le fond c’est le même homme qui n’apporte
rien, aucune solution économique, je n’ai pas entendu parler du chômage, je n’ai
pas entendu parler de déficit, je n’ai pas entendu parler de la compétitivité,
cet homme-là est resté dans un régiments de mots, creux, vides, destinés finalement
à lui donner une stature qu’ en lui-même, malheureusement, il n’a pas.
Journaliste : Il y a quand même eu ces
annonces sur le pacte civique qui ont été affinées, est-ce que vous les approuvez?
Gilbert Collard :
Et bien, écoutez, qu’ est-ce qu’il propose ? , il propose une réserve
citoyenne ou civique, je ne sais pas, comme si on était des indiens, on ne sait
pas trop ce que cette réserve veut dire, il propose un service civique, comme
si Coulibaly aurait pu être volontaire pour s’enrôler dans ce service civique,
il fait des propositions, il est dans la leçon, pas dans l’action, pour reprendre son
expression rien de concret ne vient étayer aucune de ses propositions.
Je mets au défit que ce
soit de me donner un élément concret qui permettrait de matérialiser, en dehors
des mots, qui sont des bibelots sonores avec lesquels il joue, qui permettrait de
se dire, tient on en a un qui est
maintenant dans la réalité de ce qu’il veut accomplir, les promesses qu’il
fait, les engagements qu’il prend, sont dénués de réalités .
Quand on l’entend parler de la menace intérieure et extérieure,
il acte que la menace est intérieure, va-t-il augmenter le budget des armées ?, non ! Et on apprend que nos gendarmes et nos
policiers manquaient de pistolets, de gilets pare-balles et de voitures, et il
a fallu tous nos pauvtes morts , pour qu’après deux ans et demi de présidence
il se rende compte de la situation, mais il dormait ? , il a fallu que les
cris de souffrances le réveille, je veux dire n’arrive pas à comprendre,
Journaliste : ..lui
dit que effectivement que l’armée , la
police, étaient prêtes et que la France s’attendait à une attaque
terroriste et faisait son possible pour
l’empêcher
Un mot Gilbert Collard , si vous le voulez bien,
sur la conférence, non pas sur celle d’aujourd’hui, mais sur celle de lundi de
Nicolas Sarkozy, à Abu Dhabi, alors que justementil y avait cette question au
sein de l’ump de l’appel du vote ou non pour ..
Gilbert Collard :
oui..
Journaliste …le FN ou
pour le PS, ça vous fait réagir vous ?
Gilbert Collard : bien,
écoutez, d’un côté on a François Hollande qui nous dit que la menace intérieure
pèse sur nous, et il nous annonce qu’il va se transformer en « Phileas Fogg »
de la politique, il va faire le tour du monde, bon, donc il ne sera pas là, de l’autre on a le
représentant de l’UMP qui s’en va faire des conférences dans des états, du
reste au demeurant devenant discutables,
on a vraiment pas l’impression qu’ils sont concentrés, ni l’un ni l’autre, sur
l’intérieur de la France, sur laquelle pèse une menace intérieure, pour
reprendre les propos qui ont été tenus par le Chef de l’Etat.
Journaliste :
Merci beaucoup Gilbert Collard d’avoir répondu à nos questions ..
Gilbert Collard :
Merci
Journaliste : depuis l’Assemblée nationale.
Fin de l’entretien.
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Note de notre éditorialiste Lucienne Magalie Pons :
20/20 + + + pour Gilbert Collard !
Il faudrait apprendre par cœur les
réponses de Gilbert Collard pour les ressortir à bon escient, certaines
du reste tout en restant dans le sérieux ne manquent pas de sel, en ce
sens qu'elles dressent une caricature virtuelle de François Hollande,
virtuelle mais qui se présente à l'esprit plus vraie que nature , en tout cas selon moi !
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