Le chef du Gouvernement grec, Alexis Tsipras hier à Bruxelles
Après l’échec du premier rendez-vous
formel de l’Eurogroupe, du mercredi 11 février, entre le ministre des finances
grec, Yanis Varoufakis, et ses 18
collègues de la zone euro, à l’occasion d’un Eurogroupe extraordinaire qui
avait pour finalité de renégocier la colossale dette grecque de 320milliards d’euros,
la question était à nouveau à l’ordre du jour d’un Conseil Européen hier Jeudi
12 février .
Pour le premier ministre Grec c’était son premier sommet européen à
Bruxelles et ce que les médias ont
surtout noté sur l’ouverture de ce
conseil c’est sa première rencontre avec la Chancelière Angela Merkel.
C’est ainsi
que nous pouvons relever dans certains articles , nous citons : « Le sommet de jeudi a été l'occasion
pour M. Tsipras de rencontrer pour la première fois Angela Merkel, devenue en
Grèce le symbole de l'orthodoxie budgétaire. A l'ouverture du sommet, les deux
dirigeants ont échangé une poignée de mains et quelques mots.
Au cours du conseil, Alexis Tsipras
a plaidé fermement la cause de son pays
devant ses homologues européens, et finalement Athènes et la zone euro se sont
rapprochés jeudi d'un compromis sur la suite à donner au programme de
financement de la Grèce, présenté et
défendu par Alexis Tsipras.
"On a fait des pas importants, on n'a pas
couvert toute la distance mais une partie importante. On a surtout profité du
fait que l'Europe est faite de conflits mais aussi de compromis", a
déclaré M. Tsipras, à l'issue de son premier sommet européen à Bruxelles.
Ce message
rassurant , après l’échec retentissant de l'Eurogroupe du Mercredi 11 juillet , qui
laissait redouter une sortie de la Grèce de la zone Euro, qui fait plus de
peur à L’UE qu’à la Grèce, laisse
espérer qu’une nouvelle réunion de l’Eurogroupe
prévue pour le Lundi 16 juillet se
déroulera dans un climat plus constructif et que les tentatives d’intimidation exercées
jusqu’alors contre la Grèce céderont le pas à la recherche d’un compromis
acceptable pour la Grèce et ses créanciers.
Revenant sur l’échec de l’Eurogroupe
, ressenti comme une tentative "d'intimidation",
Alexis Tripsas a affirmé qu'Athènes
"ne fait pas de chantage et n'accepte pas le chantage".
Toujours déterminée à ne pas
négocier ou se soumettre à la troïka de
ses créanciers (UE, BCE et FMI) et des mesures de rigueur et d’austérité successives qu'elle
lui impose depuis 2010, Athènes veut négocier et obtenir directement de ses homologues européens un nouveau programme acceptable notamment sur le plan social.
"La transition vers un nouveau
programme est désormais le seul objet des discussions et du prochain
Eurogroupe" qui se tient lundi à Bruxelles, a assuré M. Tsipras. Toute
décision doit être prise très rapidement, faute de quoi le pays risque de se
retrouver à court d'argent.
Le Premier ministre grec s'est
entretenu aussi avec le président de l'Eurogroupe,
Jeroen Dijsselbloem, au cours de cette reprise de dialogue, ils sont convenus de lancer dès ce vendredi des travaux pour chercher
"une base commune" entre le mémorandum actuel et les propositions
d'Athènes.
A cet effet seront réunis des experts grecs et des représentants des
créanciers du pays, autre que ceux de la troïka.
"La troïka n'existe plus", a insisté Alexis Tsipras.
Toutefois en dépit de ces avancées,
comme il faut bien encore semer la pagaille, le
Président de la Commission européenne Jean-Claude Junker a fait part de son « inquiétude » , …."beaucoup de
choses doivent être faites", a-t-il déclaré en appelant à "revenir à une approche de
bon sens". Il a proposé que les 30%
de mesures que le gouvernement grec juge "toxiques" et
"anti-sociales" soient remplacées par d'autres ayant un impact
budgétaire équivalent. C'est "sur
cette base que nous allons essayer de trouver un accord au cours des prochains
jours", a-t-il déclaré.
. "Les
Grecs attendent jusqu'à la dernière minute parce que leur position dans les
négociations s'améliore avec le temps. C'est comme une partie de poker",
analyse Matthias Kullas, du Centre pour une politique européenne de Freiburg.
ooOoo
Il reste que le nouvel
Eurogroupe du lundi 16 février, soit en
mesure de négocier un extension du plan
d’aide à la Grèce et des réformes acceptables.
Tout le monde en Europe a intérêt à rechercher un compromis et personne
n’a intérêt à une sortie de la Grèce
de la zone euro -, tout le monde sait que si la Grèce se retrouvait à défaut d’entente sans plan d’aide
internationale début mars, cela provoquerait un effondrement du système
bancaire grec avec ses conséquences en Europe, et de plus dans la zone euro
aucun dirigeant n’a intérêt de provoquer,
en se montrant intransigeant, la contagion à d’autres pays fragiles (Espagne, Portugal, Italie…).
L’Europe a donc intérêt à ce que la
Grèce retrouve le chemin de la
croissance et c’est donc dans cette optique que nous verrons Lundi 16
janvier lors de la nouvelle rencontre des ministres des finances de l’Eurogroupe
si les pays de la zone euro acceptent de mettre de l’eau dans leur vin.
Certains médias écrivaient ces derniers jours que les dirigeants grecs menacent de sortir de la zone
euro si l'UE n'aidait pas la Grèce à étaler sa dette et parlent d'autres pays
susceptibles de l’aider , en citant notamment la Russie, des experts estiment que la position de la Grèce autour des sanctions antirusses devient pour
la Grèce un des moyens de faire pression sur l'UE et de s'assurer le soutien de la Russie, pour parvenir à faire accepter son programme.
Nous avons vu aussi dès le début février 2015 au lendemain des élections grecques le Président
Obama s’intéresser à la Grèce, avec des intentions dont on peut se douter qu'il voulait placer son influence sur ce pays à travers ses amis européens , même si elles n'étaient pas clairement affirmées, et il ne faudrait pas que la Grèce deviennent un
nouveau terrain de lutte de prestige entre l'Amérique et la Russie , ceci ne
pourrait encore que diviser une fois de plus l’Europe, espérons que les dirigeants européens réaliseront que l'intérêt géopolitique et économique de l'Europe réside dans recherche et la mise au point et la recherche d' un compromis en dehors de toute immiscions étrangères.
REVUE DE PRESSE
Déclarations avant le Conseil :
________________________/
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nouvelles-aujourdhui.com/le-scenario-dun-accord-sur-la-grece-sesquisse/
Il y a
3 heures - Les mots troïka (honnie de la population grecque) et
mémorandum (les ... créer des conditions de rupture », au profit de la cohésion
de la zone euro. ... Lire aussi : Grèce : le scénario
catastrophe de la sortie de la zone euro ?
Le
Télégramme - Il y a
10 heures
À
l'ouverture du sommet européen à Bruxelles, Alexis Tsipras et
Angela Merkel ont tenté, hier, de faire baisser la tension. Le Premier
ministre ...
www.dna.fr/.../alexis-tsipras-et-angela-merkel-ont-tente-hier-de-faire-bai...
· Il y a
6 heures - Alexis Tsipras et Angela Merkel ont tenté hier de
faire baisser la tension, à l'ouverture d'un sommet européen à Bruxelles
où le Premier ...
Vous avez
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www.huffingtonpost.fr/.../dette-grecque-alexis-tsipras-dirigeants-zone-eu...
· Il y a
2 jours - ÉCONOMIE - Les autorités grecques et les dirigeants de la zone
euro se retrouvent mercredi 11 février à Bruxelles pour une réunion
cruciale ...
www.lepoint.fr
› International
Il y a
14 heures - Alexis Tsipras et Angela Merkel ont tenté jeudi de
faire baisser la tension au sommet européen à Bruxelles où le Premier
ministre grec veut ..
www.alvinet.com/actualite/similaire/24586165
TF1 News :
Pour sa première participation au sommet de Bruxelles, tous les ... à Bruxelles,
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· Il y a
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La Russie pourrait aider la Grèce endettée
... euro (Eurogroupe) ont évoqué hier l'éventualité d'annuler une partie de la dette
grecque, qui s'élève aujourd'hui.
www.lemonde.fr/.../grece-obama-appelle-a-lacher-du-lest_4567726_3222....
2 févr. 2015
- Le président américain s'est montré inquiet du faible taux de
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2 févr. 2015 - La Grèce reçoit le soutien inattendu de Barack
Obama qui ne veut pas ...
·
Le Monde - Il y a
2 jours
De fait, le scénario
d'une sortie de la Grèce de la zone euro (le « Grexit ») a
refait surface ...
www.latribune.fr/actualites/...europeenne/.../zone-euro-qui-a-le-plus-a-pe...
Il y a
2 jours - Crise grecque Par principe, il n'est prévu aucune
procédure de sortie de la zone euro. ... Sur le papier, personne
ne veut de ce scénario, mais dans les faits, tout le monde ... mais aussi,
et c'est peut-être le plus inquiétant, sur des moindres .... Bref, la catastrophe
n'est pas certaine, même si elle est possible.
.
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