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06 septembre 2013

Syrie : Sa Sainteté le Pape François a adressé une lettre à Poutine pour une solution de Paix en Syrie - 4 Srpt. 2013

Éditorial de lucienne magalie pons


G20



 Sa Sainteté le Pape François a adressée  une lettre  le 4 septembre à Vladimir Poutine., aux termes de laquelle il fait une place particulière  pour une solution de Paix en Syrie.

Plusieurs  textes  de cette lettre sont intégrées à différents sites Web,  nous publions ci-dessous une version  traduite en Français, une version en Italien et une version   en Anglais.

À son excellence
M. Vladimir Poutine
Président de la fédération de Russie

Au cours de cette année, vous avez l’honneur et la responsabilité de présider le groupe des vingt plus grandes économies du monde. Je suis conscient que la Fédération de Russie fait partie de ce groupe depuis sa création et a toujours eu à jouer un rôle positif dans la promotion d’une bonne gouvernance de l’économie mondiale, qui a été profondément touchée par la crise de 2008.

Dans le contexte d’interdépendance actuel, nous avons un cadre financier global avec ses propres règles justes et claires pour parvenir à un monde plus équitable et fraternel, dans lequel il est possible de vaincre la famine, d’assurer des emplois décents et des logements pour tous, ainsi que les soins nécessaires. Cette année, votre présidence du G20 s’ est engagée à consolider la réforme des organisations financières internationales et à parvenir à un consensus sur les normes financières qui conviennent aux circonstances actuelles. Cependant, l’économie mondiale ne se développera que si elle garantit à tous les êtres humains une vie digne, du plus vieux jusqu’à l’ enfant à naitre, pas seulement pour les citoyens des pays du G20, mais pour chaque habitant de la planète, même ceux qui sont dans des situations sociales extrêmes ou dans des endroits reculés.

De ce point de vue, il est clair que, pour les peuples du monde, les conflits armés sont toujours une négation délibérée de l’harmonie internationale, et créent de profondes divisions et des blessures profondes qui nécessitent de nombreuses années pour guérir. Les guerres sont un refus concret d’atteindre les grands objectifs économiques et sociaux que la communauté internationale s’est fixée, comme nous avons pu le constater par exemple avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Malheureusement, les nombreux conflits armés actuels qui continuent d’affecter le monde nous offrent quotidiennement des images spectaculaires de misère, de famines, de maladies et de mort. Sans la paix, il ne peut y avoir aucune forme de développement économique. La violence n’engendre jamais la paix, condition nécessaire au développement.

La rencontre des chefs d’État et des gouvernements des 20 plus importantes puissances économiques, correspondant au 2/3 de la population mondiale, et à 90 % du PIB mondial, n’a pas pour but principal la sécurité internationale. Néanmoins cette rencontre n’omettra surement pas la situation au Moyen-Orient et en particulier en Syrie. Il est regrettable que, depuis le début du conflit en Syrie, des intérêts unilatéraux aient prévalu, et aient de ce fait entravé la recherche d’une solution qui aurait permis d’éviter le massacre insensé qui a lieu. Les leaders du G20 ne peuvent rester indifférents à la situation dramatique du bien aimé peuple syrien, qui dure depuis bien trop longtemps et qui risque d’ apporter une plus grande souffrance à une région amèrement touchée par des conflits et en quête de paix. Aux leaders présents, à chacun, je lance un appel sincère pour permettre de trouver des moyens de surmonter ces conflits et de mettre de côté la poursuite futile d’une solution militaire. Plutôt, qu’il y ait un engagement renouvelé à chercher, avec courage et détermination, une solution pacifique au travers du dialogue et de la négociation entre les parties, supportée unanimement par la communauté internationale De plus, tous les gouvernements ont le devoir moral de faire tout leur possible afin d’ assurer une assistance à ceux qui souffrent à cause ce conflit, que ce soit d’un côté ou de l’ autre des frontières.

Monsieur le Président, dans l’ espoir que ces pensées puissent être une contribution spirituelle valable à cette rencontre, je prie pour le succès des travaux du G20 à cette occasion. J’invoque l’abondance des bénédictions du sommet de Saint-Pétersbourg, sur les participants et les citoyens des États membres, et sur le travail et les efforts de la présidence russe 2013 du G20.

Tout en appelant à vos prières, je saisis cette occasion pour vous assurer, Monsieur le Président, de ma très haute considération.

Le Vatican , 4 septembre 2012


_________________________/

LETTERA DEL SANTO PADRE FRANCESCO
AL PRESIDENTE DELLA FEDERAZIONE RUSSA,
S.E. IL SIG. VLADIMIR PUTIN,
IN OCCASIONE DEL VERTICE DEL G20 DI SAN PIETROBURGO
 
A Sua Eccellenza
Il Sig. Vladimir PUTIN
Presidente della Federazione Russa
Nell’anno in corso, Ella ha l’onore e la responsabilità di presiedere il Gruppo delle venti più grandi economie mondiali. Sono consapevole che la Federazione Russa ha partecipato a tale Gruppo sin dalla sua creazione e ha svolto sempre un ruolo positivo nella promozione della governabilità delle finanze mondiali, profondamente colpite dalla crisi iniziata nel 2008.
Il contesto attuale, altamente interdipendente, esige una cornice finanziaria mondiale, con proprie regole giuste e chiare, per conseguire un mondo più equo e solidale, in cui sia possibile sconfiggere la fame, offrire a tutti un lavoro degno, un’abitazione decorosa e la necessaria assistenza sanitaria. La Sua presidenza del G20 per l’anno in corso ha assunto l’impegno di consolidare la riforma delle organizzazioni finanziarie internazionali e di arrivare ad un consenso sugli standard finanziari adatti alle circostanze odierne. Ciononostante, l’economia mondiale potrà svilupparsi realmente nella misura in cui sarà in grado di consentire una vita degna a tutti gli esseri umani, dai più anziani ai bambini ancora nel grembo materno, non solo ai cittadini dei Paesi membri del G20, ma ad ogni abitante della Terra, persino a coloro che si trovano nelle situazioni sociali più difficili o nei luoghi più sperduti.
In quest’ottica, appare chiaro che nella vita dei popoli i conflitti armati costituiscono sempre la deliberata negazione di ogni possibile concordia internazionale, creando divisioni profonde e laceranti ferite che richiedono molti anni per rimarginarsi. Le guerre costituiscono il rifiuto pratico a impegnarsi per raggiungere quelle grandi mete economiche e sociali che la comunità internazionale si è data, quali sono, per esempio, i Millennium Development Goals. Purtroppo, i molti conflitti armati che ancora oggi affliggono il mondo ci presentano, ogni giorno, una drammatica immagine di miseria, fame, malattie e morte. Infatti, senza pace non c’è alcun tipo di sviluppo economico. La violenza non porta mai alla pace condizione necessaria per tale sviluppo.
L’incontro dei Capi di Stato e di Governo delle venti maggiori economie, che rappresentano due terzi della popolazione e il 90% del PIL mondiale, non ha la sicurezza internazionale come suo scopo principale. Tuttavia, non potrà far a meno di riflettere sulla situazione in Medio Oriente e in particolare in Siria. Purtroppo, duole costatare che troppi interessi di parte hanno prevalso da quando è iniziato il conflitto siriano, impedendo di trovare una soluzione che evitasse l’inutile massacro a cui stiamo assistendo. I leader degli Stati del G20 non rimangano inerti di fronte ai drammi che vive già da troppo tempo la cara popolazione siriana e che rischiano di portare nuove sofferenze ad una regione tanto provata e bisognosa di pace. A tutti loro, e a ciascuno di loro, rivolgo un sentito appello perché aiutino a trovare vie per superare le diverse contrapposizioni e abbandonino ogni vana pretesa di una soluzione militare. Ci sia, piuttosto, un nuovo impegno a perseguire, con coraggio e determinazione, una soluzione pacifica attraverso il dialogo e il negoziato tra le parti interessate con il sostegno concorde della comunità internazionale. Inoltre, è un dovere morale di tutti i Governi del mondo favorire ogni iniziativa volta a promuovere l’assistenza umanitaria a coloro che soffrono a causa del conflitto dentro e fuori dal Paese.
Signor Presidente, sperando che queste riflessioni possano costituire un valido contributo spirituale al vostro incontro, prego per un esito fruttuoso dei lavori del G20. Invoco abbondanti benedizioni sul Vertice di San Pietroburgo, su tutti i partecipanti, sui cittadini di tutti gli Stati membri e su tutte le attività e gli impegni della Presidenza Russa del G20 nell’anno 2013.
Nel chiederLe di pregare per me, profitto dell’opportunità per esprimere, Signor Presidente, i miei più alti sentimenti di stima.

Dal Vaticano, 4 settembre 2013
                                                                Francesco
_________________________/ 


LETTER OF POPE FRANCIS
TO H. E. MR. VLADIMIR PUTIN,
PRESIDENT OF THE RUSSIAN FEDERATION,

ON THE OCCASION OF THE G20 ST. PETERSBURG SUMMIT

 


To His Excellency
Mr Vladimir Putin
President of the Russian Federation
In the course of this year, you have the honour and the responsibility of presiding over the Group of the twenty largest economies in the world.  I am aware that the Russian Federation has participated in this group from the moment of its inception and has always had a positive role to play in the promotion of good governance of the world’s finances, which have been deeply affected by the crisis of 2008.
In today’s highly interdependent context, a global financial framework with its own just and clear rules is required in order to achieve a more equitable and fraternal world, in which it is possible to overcome hunger, ensure decent employment and housing for all, as well as essential healthcare.  Your presidency of the G20 this year has committed itself to consolidating the reform of the international financial organizations and to achieving a consensus on financial standards suited to today’s circumstances.  However, the world economy will only develop if it allows a dignified way of life for all human beings, from the eldest to the unborn child, not just for citizens of the G20 member states but for every inhabitant of the earth, even those in extreme social situations or in the remotest places. 
From this standpoint, it is clear that, for the world’s peoples, armed conflicts are always a deliberate negation of international harmony, and create profound divisions and deep wounds which require many years to heal.  Wars are a concrete refusal to pursue the great economic and social goals that the international community has set itself, as seen, for example, in the Millennium Development Goals.  Unfortunately, the many armed conflicts which continue to afflict the world today present us daily with dramatic images of misery, hunger, illness and death.  Without peace, there can be no form of economic development.  Violence never begets peace, the necessary condition for development. 
The meeting of the Heads of State and Government of the twenty most powerful economies, with two-thirds of the world’s population and ninety per cent of global GDP, does not have international security as its principal purpose.  Nevertheless, the meeting will surely not forget the situation in the Middle East and particularly in Syria.  It is regrettable that, from the very beginning of the conflict in Syria, one-sided interests have prevailed and in fact hindered the search for a solution that would have avoided the senseless massacre now unfolding.  The leaders of the G20 cannot remain indifferent to the dramatic situation of the beloved Syrian people which has lasted far too long, and even risks bringing greater suffering to a region bitterly tested by strife and needful of peace.  To the leaders present, to each and every one, I make a heartfelt appeal for them to help find ways to overcome the conflicting positions and to lay aside the futile pursuit of a military solution.  Rather, let there be a renewed commitment to seek, with courage and determination, a peaceful solution through dialogue and negotiation of the parties, unanimously supported by the international community.  Moreover, all governments have the moral duty to do everything possible to ensure humanitarian assistance to those suffering because of the conflict, both within and beyond the country’s borders.
Mr President, in the hope that these thoughts may be a valid spiritual contribution to your meeting, I pray for the successful outcome of the G20’s work on this occasion.  I invoke an abundance of blessings upon the Summit in Saint Petersburg, upon the participants and the citizens of the member states, and upon the work and efforts of the 2013 Russian Presidency of the G20.  
While requesting your prayers, I take this opportunity to assure you, Mr President, of my highest consideration. 
From the Vatican, 4 September 2013
 

           FRANCIS


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 REVUE DE PRESSE :

Source Le Point.fr

Pape François
Pape François Pape de l’Eglise catholique romaine (depuis 2013).
 

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