Certains dirigeants de pays occidentaux , pour ne parler
que d’eux, qui soutiennent la rébellion
syrienne sont convaincus , d’ores et
déjà, selon l’interprétation qu’ils font des rapports de leurs services de
renseignements respectifs que c’est le Régime Syrien de Bachar El Assad qui
a fait usage d’armes chimiques le 21 Août 2013, d’autres pays attendent le rapport des Inspecteurs de l’ONU pour au
vu du résultat des analyses interpréter
ou apprécier
si le Régime Syrien est impliqué.
Interprétation, appréciation, ces deux mots laisse une large marge à ceux des dirigeants occidentaux qui sont contre le
Régie Syrien de décider d’une intervention armée contre le Régime Syrien de
Bachar EL-Assad et à contrario ces
deux mots laisseront aussi une large marge à ceux des dirigeants occidentaux qui sont contre une
intervention armée d’interpréter et d’apprécier
si le résultats des analyses permettent oui ou non d’en imputer l’usage
au Régime Syrien.
Mais aucun de ces dirigeants des pays occidentaux,
par ailleurs exportateurs d’armes, les
uns pour aider les rebelles syriens, les autres pour les vendre au Régime Syrien,
n’a semble-t-il demandé l’ouverture d’une enquête internationale pour savoir lequel d’entre ces pays auraient pu ou a pu livrer des substances
permettant de fabriquer du gaz toxique en les associant.
Et pourtant c’est une question essentielle, extrêmement importante qui devraient se poser à tous les dirigeants occidentaux, en effet si
le Régime Syrien a utilisé des armes chimiques ou des gaz toxiques, le ou les
pays qui auraient fourni ces composants seraient alors responsables et coupables au même
titre que le Régime Syrien.
C’est une question que l’on peut se poser, que les médias devraient
poser, même si en la matière on se la pose, comme tout lambda qui voudrait en savoir plus
sur la crise syrienne se la pose en ouvrant
son journal, sa radio et sa télévision.
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