Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

04 septembre 2013

SYRIE : l'évolution de la machina infernalis

Éditorial de lucienne magalie pons



L’évolution  d'heure en heure  du dossier Syrien est telle  que nous estimons nécessaire de faire le point depuis le début, en indiquant et résumant ci-dessous quelques repères chronologiques, mais en nous limitant toutefois à l'essentiel. 

Nous reprendrons demain nos analyses en fonction des  évolutions  de la machina infernalis, mise en mouvement par l'opposition syrienne , et  accompagnée par les appels  de trompettes  et stratégies guerrières de plus en plus pressantes  lancés par les des dirigeants de  la  Communauté Occidentale et ses lobbyings alliés  internationaux.

Les repères  :

21 Août : l’opposition syrienne accuse le Régime Syrien d’avoir utilisé l’arme chimique et tué plus d’un millier  de civils avec des gaz toxiques, une vidéo dont l’origine reste inconnue circule sur le web, montrant  des images effrayantes.

22 Août : Barak Obama réunissait  ses conseillers à la sécurité nationale pour étudier différentes options militaires pour « punir » le Régime Syrien qu’il tient pour responsable d’un massacre contre sa population  syrienne.


Ce  même 22 Août, le  Président de la République Française François Hollande s’entretenait   au sujet de la situation en Syrie avec :
Publié le 22 Août 2013
Le Président s’est entretenu, le 22 août, avec M. Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies.

Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu ce dimanche 25 août avec M. Barack Obama, président des Etats-Unis d’Amérique, au sujet de la situation en Syrie.

Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu le dimanche 25 août avec M. David Cameron, premier Ministre du Royaume-Uni au sujet de la situation en Syrie.

Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu avec Mme Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d’Allemagne, au sujet de la situation en Syrie
Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu dimanche 25 août avec M. Kevin Rudd, premier Ministre d’Australie, au sujet de la situation en Syrie.
____________________/


Le  25 Août , Barack Obama   réunissait  ses principaux conseillers à la sécurité nationale pour passer en revue avec eux toutes les options possibles, y compris militaires.

Les médias rapportaient que  parmi les différentes options étudiées à Washington, une seule semblait avoir    été exclue d'office, celle qui consisterait à mettre des troupes au sol,( au moins officiellement en soulignant que pour le  reste, les États-Unis pourraient décider de lancer des missiles depuis leurs bateaux de guerre contre les installations militaires, afin d'empêcher le gouvernement  syrien de mener de nouvelles attaques chimiques. Le scénario qui consisterait à fournir des armes sophistiquées aux rebelles n'a pas  retenue la faveur des responsables politiques, par contre l’instauration d'une «zone d'exclusion aérienne» destinée à protéger les régions rebelles  aurait été sérieusement  examinée. 

A la suite, l’ 'armée américaine s'est déclarée prête à agir en Syrie si la Maison-Blanche l'ordonnait.  

Chuck Hagel le  secrétaire américain à la Défense  a confirmé   : .«Le président Obama a demandé au département de la Défense de préparer des options pour toutes cironstances. » 

Les médias rapportaient aussi  que  les Etats -Unis  ont décidé de renforcer leur présence militaire navale en Méditerranée, en y envoyant un quatrième destroyer, armé de missiles de croisière. Dans la région,  la Grande-Bretagne a décidé de maintenir ses sous-marins dans la région et leurs  alliés se préparent aussi.

Laurent Fabius , Ministre des Affaires Étrangères, qui se trouvait   en visite en Cisjordanie et en Israël,  pour, selon la presse, relancer  des négociations   dans le contexte  du conflit endémique israélo-palestinien,  après les accusations et condamnation directes qu'il avait  déjà prononcées depuis Mercredi contre le   Régime Syrien,  affirmait  de son côté en évoquant la question Syrienne qu'il n'avait  «aucun doute» sur l'attaque à l'arme chimique et sur la «responsabilité» du régime de Bachar al-Assad. 

26 Août : Le Gouvernement Syrien confirmait   dans un communiqué : "Le gouvernement syrien et les Nations unies sont convenus de permettre à l'ONU d'enquêter sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les faubourgs de Damas"

27 Aout : Au cour d’une Allocution à l’occasion de la Conférence des Ambassadeurs, le Président de la République Française  François Hollande  déclare que la France  était  prête  à « punir » les responsables de l’attaque chimique,  extrait : 

 …. »Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse. La communauté internationale ne peut rester sans réagir face à l’usage d’armes chimiques. La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision effroyable de gazer des innocents.Ces derniers jours, j’ai multiplié les consultations avec nos alliés, notamment américains et européens, comme avec nos partenaires arabes, pour envisager toutes les options. Demain, je réunirai un Conseil de défense et le Parlement sera informé de la situation dans les meilleurs délais. Par ailleurs, j’ai décidé d’accroître notre soutien militaire à la Coalition Nationale Syrienne, dans le respect de nos engagements européens. Ce n’est qu’avec cette fermeté qu’une solution politique pourra un jour prévaloir en Syrie. La responsabilité de la France, tel est le sens et l’honneur de la politique étrangère que je conduis avec Laurent FABIUS depuis mon élection. » …..
Toujours le 28 Août, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, appelait  les membres du Conseil de sécurité à s’unir pour la paix en Syrie. Un discours qui intervenait  alors  que les Occidentaux  accusaient  le régime Damas d‘être à l’origine de l’attaque chimique. ‘Il est essentiel d‘établir les faits. C’est le but de la mission d’enquête des Nations Unies, qui est actuellement sur place. Quelques jours après l’attaque, les experts ont collecté des échantillons précieux et interrogé des victimes et des témoins. Cette équipe a besoin de temps pour faire son travail. Donnez une chance à la paix, donnez une chance à la diplomatie’‘,  avait martelé  Monsieur Ban Ki-moon, lors de ce discours prononcé à La Haye où il se trouvait en déplacement.

Les médias indiquaient que les enquêteurs des Nations Unies  avaient repris leurs investigations  dans la Ghouta orientale, l’une des deux régions de la banlieue de Damas, qui aurait été la cible la semaine dernière d’une attaque chimique particulièrement meurtrière  en rappelant qu’ils s’étaient   lundi dans l’autre zone visée, à Moadamiyat al-Cham, où ils auraient collecté un certain nombre de preuves, selon l’ONU.
Le 28 Août : Les cinq membres permanents du Conseils de sécurité de l’ONU  ne parviennent pas à trouver un accord sur une intervention militaire en Syrie

Toutefois le même jour à Paris le Président de la République recevait  à l’Elysée le Chef de la coalition  nationale Syrienne  de l’opposition Syrienne Amad  Al-Assi  Al-Jarba,  , à l’issue de leur entretien ils donnaient un conférence de presse conjointe, le Président Français  dans son intervention  déclarait notamment …. «  …..j’ai renouvelé le plein soutien de la France à l’opposition qui est la seule représentante à nos yeux et d’ailleurs aux yeux d’une grande partie de la communauté internationale du peuple syrien. Je l’ai reçu dans un moment particulièrement tragique avec le massacre chimique qui s’est produit le 21 août et qui appelle la réaction appropriée de la communauté internationale. Et je lui ai dit, une nouvelle fois, que la France apporterait toute son aide, son aide politique, son soutien, comme nous le faisons depuis des mois, mais également son aide humanitaire, matérielle et que nous utiliserons également l’appui que nous avons dans les pays du Golfe pour qu’il y ait justement cette organisation…… »

Dans la première phase ci-dessus du  21  au 28 Août,  on voit que   Patrick Obama,  François Hollande, David Cameron    sont fermement décidés à « punir » la Syrie, il est question d’attaques  imminentes  sans attendre une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU , que  les Etats-Unis en se fondant sur un rapport de la CIA, d’après leur lecture et interprétation  attribuent formellement au Régime Syrien l’attaque chimique du 21 Août dernier, que  la France se fondant sur les déclarations  des  autorités américaines suit les mêmes intentions, des « messages forts » sont adressés au Régime Syrien , comprenez des menaces d’intervention imminente.

Entre temps  on apprenait  que les dirigeants et responsables de certains  pays de la Communauté  occidentale ne participeraient pas activement  à une intervention militaire contre la Syrie, tout en condamnant l’usage des gaz toxiques et  en soutenant  politiquement  les intentions  d’une intervention  militaire des États-Unis  et de ses alliés contre  le Régime Syrien,   on commençait  à comprendre  que l’intervention militaire  serait  constituée par les  États-Unis, l’Angleterre et la France  auxquels   viendraient se joindre d’autre pays   ennemis du Régime Syrien à savoir  certains  Émirats arabes, la Turquie, et  l’Australie .

Mercredi soir 28 Août encore , les États-Unis et ses alliés qui avaient déjà avancés des préparatifs militaires se disaient prêts à intervenir, sans avoir à attendre le résultats ou même la fin d’une enquête des Inspecteurs de l’ONU qui se trouvaient sur place  pour procéder à des prélèvements   pour les faire analyser par un Commission d’experts internationaux.  Tout le monde était suspendu à l’imminence d’une intervention  qui paraissait  irrévocablement décidée. Et dont le déclenchement pouvait intervenir d’un jour à l’autre.

Durant aussi toute cette première phase du 21 au 28 Août des  réactions  s’étaient déjà  élevées dans l’opposition , des députés  de droite , du centre,  certains d’entres eux  commençaient à  donner leur avis  en formulant  des réserves  ou des questions,  certains autres  plus catégoriques disaient « Non à la Guerre »  en protestant contre le soutien de la France aux  rebelles syriens et en évoquant le risques de voir les fondamentalistes  islamiste  de l’opposition s’emparer du pouvoir en Syrie, d’autres moins direct en  soulignant qu’une intervention militaire Française ne saurait avoir lieu  qu’en présence d’une décision du Conseil de Sécurité de l’Onu.

De même  de l’Etranger, des pays puissants comme la Russie, la Chine , s’élevaient  pour condamner une intervention militaire, notamment la Russie qui réclamaient des preuves et que le rapport de la CIA soit examiné par des experts internationaux, l’Iran aussi de son côté  qui  s’élevait contre une attaque contre le Régime Syrien et  menaçaient de réagir, bref de plus en plus  le drame syrien prenaient le redoutable aspect d’une poudrière  prête à exploser  qui enflammerait tout le moyen Orient, les pays d’Afrique du Nord et dont on pouvait craindre le déclenchement  d’un conflit  régional et même mondial.

Toutefois le 28 Août  soudainement   le Premier Ministre David Cameron, sous la pression du parti travailliste  et de l’opinion publique défavorable,  déclarait qu’il ne pouvait affirmer à 100 % l’usage d’armes chimiques  par le Régime de Damas  et qu’il  décidait de soumettre la participation de son pays à l’intervention armée contre le Régime Syrien au vote du Parlement britannique dès le lendemain Jeudi 29 Août.

Deuxième phase  du 29 au 31 Août : 

Le 29 Août   : le Parlement britannique a rejeté par 285 voix contre 272 une motion présentée par le Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d’une intervention militaire en Syrie en réponse à l’usage d’armes chimiques dont il accuse Damas.

« Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d’intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence »,  réagissait David Cameron après ce vote, ajoutant qu’il était « attaché au respect de la volonté de la Chambre des Communes ».

Les médias soulignaient que le Premier ministre britannique prônait une action « ciblée » contre le régime de Damas mais il a dû faire face à la fronde des députés travaillistes et de plusieurs dizaines d’élus de son Parti conservateur qui lui ont demandé de tenir compte des « leçons de l’Irak ».

 Et par ailleurs les médias  rappelaient que même si ce vote  n’était  pas  contraignant et  que  David Cameron pouvait  théoriquement se passer du feu vert du Parlement pour ordonner une intervention en Syrie, il paraissait politiquement difficile pour le Premier ministre d’aller à l’encontre  de la volonté de la représentation nationale.

30 Août : L’Amérique, après le retrait de l’Angleterre,  se repositionne  sur la scène internationale pour raffermir ses intentions contre le Régime Syrien,   dans une déclaration,   le Secrétaire d’Etat Américain John F. Kerry chef de la diplomatie américaine affirme que le renseignement américain dispose de nouvelles preuves établissant la responsabilité du Gouvernement Syrien du Président Bachard El Assad et insiste pour une intervention américaine  armée en Syrie. 
Dans sa déclaration   « solennelle », le chef de la diplomatie américaine John Kerry    en citant pour preuves  un rapport du CIA  comme s’il s’agissait de paroles d’évangiles  - , alors que ce rapport n’a pas été soumis   à l’examen d’  aucune commission d’experts  internationaux -,   n’avait pas manqué de louer  les Français, "nos plus anciens alliés", qui comme "beaucoup d'amis se tiennent prêts à répondre" aux côtés de "l'Amérique (qui) n'est pas seule pour agir" contre Damas , disait-il. Il  soulignait  notamment aussi que le gouvernement français avait  accusé la Syrie "d'avoir perpétré un acte abominable, d'avoir de manière scandaleuse utilisé des armes chimiques que le monde a interdit ces 90 dernières années dans toutes les conventions internationales". 

Ce même 30 Aout  L’Elysée  dans un communiqué  indiquait, extrait … «  Le président de la République française, François HOLLANDE et le président des Etats-Unis, Barack OBAMA, se sont entretenus aujourd’hui de l’usage d’armes chimiques, le 21 août, par le régime de Bachar El ASSAD. Les deux chefs d’Etat ont convenu que la communauté internationale ne peut tolérer l’usage d’armes chimiques, qu’elle doit en tenir responsable le régime syrien et envoyer un message fort pour en dénoncer l’usage. Proches alliés et amis, la France et les Etats-Unis poursuivront leur consultation sur la Syrie et sur toutes les autres questions mettant en jeu la sécurité internationale. » ….

Publié le 30 Août 2013
Le président de la République française, François HOLLANDE et le président des Etats-Unis, Barack OBAMA, se sont entretenus aujourd’hui de l’usage d’armes chimiques, le 21 août, par le régime de Bachar El ASSAD.
----------------/
 Samedi soir 31 Août : après avoir pris la température  de ses alliés par de multiples communications téléphonique ,  le Président Barack Obama   de la Maison Blanche ,  se  décidait à cracher sa pastille en affirmant que son pays était «  prêt à frapper  quand nous le choisirons  » ., ,  pour finalement annoncer  sa décision de demander au Congrès américain  l’autorisation de frapper en Syrie,  …» … ce que  certains médias ont considéré comme une surprise  et d’autres comme un rétropédalage .

"J'ai décidé que les États-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien", a-t-il affirmé dans  son  intervention, et en soulignant que son pays était "prêt à frapper quand nous le choisirons"   "Je vais demander l'autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force",  a-t-il déclaré  en exhortant les élus  américains à soutenir cette demande au nom de la "sécurité nationale". Nous retiendrons aussi que dans son intervention Patrick Obama  a aussi annoncé : "Ils vont tenir un vote dès qu'ils reprendront leurs travaux » ….."Il ne faut pas utiliser à la légère la force militaire" …."Je sais que notre pays sera plus fort si nous passons par le Congrès. Car le problème qui se pose ne permet pas d'agir à la légère ….  Il ne faut pas utiliser à la légère la force militaire."  …. "Nous sommes prêts à relever le défi"

Samedi les responsables républicains  de la Chambre des Représentants , un des deux organes du Congrès  américains avec le Sénat , ont annoncé que le  débat au Congrès ne débutera pas avant le 9 septembre, date de la reprise des ses  travaux   après  les congés  estivaux ,  et l’on peut donc penser que   le  vote interviendra  après le sommet du G20, prévu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg.

 Par ailleurs  les inspecteurs de l'ONU  quittaient la Syrie samedi  pour le Liban, ils arrivaient aux Pays-Bas en fin d'après-midi dans un avion en provenance du Liban, affrété par le gouvernement allemand,  ils ne  pourront t  rendre leurs conclusions avant plusieurs semaines, le temps d'analyser * les échantillons et témoignages collectés sur place. 

*L'analyse des échantillons prélevés en Syrie par les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques pourrait prendre "jusqu'à trois semaines", a assuré samedi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye …."Tous les efforts possibles vont être fournis pour accélérer le processus", a ajouté l'OIAC,  en soulignant que les enquêteurs soumettraient ensuite leur rapport au secrétaire général des Nations unies.

Les médias rapportaient   en citant  comme source « l’entourage proche du président français » ,  qu’avant son allocution demandant le « feu vert « du Congrès américain, Barack Obama avait  téléphoné  au  Président de la République Française François Hollande pour l'informer de son intention …,    "Au cours de cet entretien d'une quarantaine de minutes, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir" contre le régime de Bachar al-Assad après l'attaque chimique du 21 août,  et selon la même source  les médias indiquent  que François Hollande a rappelé à Barack Obama qu'il avait lui aussi décidé de saisir le Parlement français.

Une session extraordinaire du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) consacrée à la crise syrienne doit se tenir mercredi, avec au programme une déclaration du Premier ministre Jean-Marc Ayrault suivie d’un débat. 


Durant cette deuxième phrase du 29 Août au 31 Août nous voyons le scénario d’une intervention imminente s’estomper pour quelques jours au mois jusqu’au 9 septembre, date du reprise des travaux du Congrès Américains, et nous comprenons bien que ces quelques jours vont être pleinement mis à profit par Barack Obama et ses conseillers et Ministres pour convaincre les élus américains de voter dans le sens d’une « autorisation de frapper en Syrie », et la Communauté internationale du bien-fondé de leurs scénario contre la Syrie,  et bien  entendu il faut s’attendre à ce que le Président de la République Française  et le Gouvernement Ayrault  le suivent dans cette stratégie pour relancer  « la machina infernalis »

Et aussi bien en France qu’aux Etats-Unis,  c’est ce que nous  voyons depuis Lundi, les déclarations et les interventions se multiplient du plus haut-niveau et sont reprises en boucle, sans compter les réactions des représentants de la classe politiques et polémiques qui s’ensuivent.

Nous avons besoin de souffler un peu et nous reprendrons demain la suite dans un autre éditorial, pour relater tout ce qui s'est dit du Lundi  2 au Mardi 3 Septembre, notamment en ce qui concerne la réunion à Matignon par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault des principaux représentants parlementaires, la déclaration qu'il a faite à l'issue de cette réunion, les déclarations sur la Syrie du Président François Hollande  devant les journalistes, en marge d'une visite de Monsieur Joachim Gauck, Président Fédéral d'Allemagne, et naturellement  nous citerons toutes les réactions , et vous ferons part de notre analyse. La journée sera chaude Mercredi 4 septembre  pour les ténors  parlementaires  et les membres de l'exécutif lors des séances au Sénat et à l'Assemblée Nationale appelées  à débattre du dossier Syrien.

Aucun commentaire: