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20 septembre 2013

François Fillon répond aux réactions" dérisoires" de quelques socialistes sur ses propos tenus en Russie

Éditorial de lucienne magalie pons


Pour information : Monsieur François Fillon a répondu ce Vendredi  aux réactions  "dérisoires " de quelques socialistes. Ne nous privons de prendre connaissance  de sa réponse parfaitement ciblée..

SOURCE - Le blog de FRANÇOIS FILLON 

Vendredi 20 septembre 2013
Mes propos tenus en Russie provoquent quelques remous. Il en faut davantage pour me faire tanguer et me faire taire.

Qu’ai-je dit ? "Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s'opposent en Syrie. Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d'action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise."

Mes propos sont mesurés, bien en deçà des réserves et critiques que j’exprime depuis plusieurs semaines à l’égard de la stratégie du président de la République dans l’affaire syrienne. J’ajoute que mes paroles sont bien plus respectueuses que celles que François Hollande prononçait à Bruxelles en 2011, lorsqu’il affirmait que « c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit".

La réaction brutale et faussement outrée de quelques socialistes est dérisoire. Elle montre que je suis devenu une cible pour la gauche dont je ne crains ni les coups ni les intimidations. Mais surtout, cette réaction prouve que j’ai touché juste. N’en déplaisent à ceux qui pensent que servir la France c’est platement taire les erreurs de son gouvernement, je persiste et je signe : face au drame syrien, le Chef de l’Etat a fait preuve de précipitation en négligeant le rôle de l’ONU, en se plaçant sans prudence dans le sillage de nos amis américains, en ignorant nos partenaires européens, en oubliant le rôle de la Russie, en sous-estimant surtout les conséquences d’une action militaire sans buts politiques clairs.

En Russie, ma liberté de parole ne s’est d’ailleurs pas arrêtée à l’action de notre diplomatie. J’ai eu l’occasion de dire devant le Président Poutine qu’il fallait condamner les violences « à commencer par l’atroce utilisation des armes chimiques qui est maintenant avérée par l’ONU dont il est inutile et dangereux de mettre en doute les conclusions». Et j’ai ajouté la nécessité de parvenir à une résolution de l’ONU à la fois «constructive et dissuasive», car le régime de Bachar el Assad doit savoir que la communauté internationale est prête à réagir en cas de non-respect des engagements.

Il se dit que François Hollande n’a pas apprécié mes propos tenus en Russie. Je lui rétorque que je n’ai pas apprécié ses choix dans cette crise. C’est ma conviction et c’est mon droit le plus absolu de l’exprimer. Plus qu’un droit, je dirai même, mon devoir

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