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13 septembre 2013

SYRIE : Evolution des négociations à Genève - article réactualisé le 14 septembre à 10h17 ( + Revue de Presse)

Éditorial de lucienne magalie pons




 Editorial  réactualisé le 14 Septembre à 10h17 heure française

La rencontre  du 13 septembre à Genève avait été annoncée à la suite  peu après un entretien téléphonique entre le Ministre  des affaires Etrangères Russe Sergueï Lavrov et le Secrétaire Américain , chef de la diplomatie , John Kerry, au cours duquel notamment Sergueï Lavrov,  le chef de la diplomatie russe avait  fait savoir qu'il transmettrait dans la journée de mardi les modalités du plan russe destiné à placer sous contrôle international les armes chimiques syriennes.

Jeudi 13 septembre le ministre russe  des affaires Etrangères Sergueï Lavrov , le Secrétaire d’Etat, et Chef de la Diplomatie  américaine John Kerry et Monsieur Lakhdar Brahimi représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu   et de la Ligue arabe, se  retrouvaient donc à Genève pour discuter des modalités du  contrôle international et du démantèlement de l’armement chimique syrien ,    proposé à l’initiative de la diplomatie Russe.

Nous n’en savons encore que très peu sur l’aboutissement de cette rencontre. Les journaux  occidentaux tournent autour de cette rencontre en appuyant surtout de manière anecdotique  sur une certaine pression qui d’après eux auraient rendus les échanges tendus entre la Russie et les Etats-Unis, et en extrapolant sur des suites selon leurs interprétations qui s’avèrent prématurées.

Ce  que nous avons  pu voir pour le moment ne plaide pas en faveur des Etats-Unis et de  sa diplomatie qui se cantonne dans l’agressivité , d’emblée John Kerry le Secrétaire d’état Américain  a tenté de   fausser l’ambiance,  en effet au cours d’une conférence de presse  en présence du Ministre des Affaires étrangère russe Sergueï Lavrov, John Kerry       a relancé la pomme de la discorde, et s’est montré agressif  en rappelant que  "Le président Obama a clairement fait savoir qu'en cas d'échec de la diplomatie, la force pourrait être nécessaire pour dissuader Assad de recourir à ces armes"...

Serguei  Lavrov, le Ministre  des affaires étrangère R usse affichait lui au contraire l’espoir de régler ce contentieux , il ne s’est pas démonté, il s’est contenté de rappeler   la  position  ferme de la Russie : "Nous partons du principe que le règlement de ce problème rendra toute frappe contre la république arabe syrienne inutile". 


Johk Kerry  s’est alors  raccroché  au scepticisme affiché par Patrick Obama les jours précédents en répondant   : "Vous voulez que je vous croie sur parole ? C'est un peu tôt pour cela"...

 
La rencontre de Genève qui se déroule sur deux jours n’a pas pour objectif de faire ressurgir des  menaces et  des états d’âme américains, John Kerry ne l’ignore pas, mais on voit bien qu’il fait tout pour utiliser la plate forme de cette rencontre  comme un lieu d’affrontement, ce qui n’est pas du tout positif du point de vue diplomatique, tout au  contraire  du coup la position diplomatique   russe   apparaît plus   constructive en se centrant sur l’objectif de la rencontre, qui n’est pas de vider des querelles, mais de négocier et  de  trouver des modalités  pour le  contrôle international et  le démantèlement de l’armement chimique syrien , proposé à l’initiative de  Moscou.


On comprend bien que la Russie du président Poutine   va de l’avant en faveur de la paix ,  sa diplomatie avance dans ce sens  et  a su amener  à la table des négociations à Genève la diplomatie américaine  qui n’a pu s’y dérober   sans perdre la face,  et c’est une très mauvaise posture que John Kerry a prise en rappelant  la position menaçante  américaine en cas d’échec  de la diplomatie, et en affichant son scepticismes tout en se permettant de dire à  Sergueï Lavrov «  Vous voulez que je vous crois sur parole ? … »,  Comme s’il l’accusait de mensonge, ce qui est tout à fait injurieux.

Mon opinion est faite que les Etats-Unis font tout pour faite échouer  cette rencontre, mais ça n’empêchera en aucun cas la proposition Russe d’avancer jusqu’au Conseil de Sécurité de l’Onu et c’est à ce moment là que l’on verra qui a le dernier mot..



Serge Lavrov n’a jamais demandé à personne de  le croire sur parole,  et encore moins à John Kerry, c’est plutôt  Obama , John Kerry et leurs perroquets   répétiteurs européens de service qui voudraient qu’on les croit sur parole quand ils  accusent,   sans preuves  suffisantes,  le Régime de Bassar El Assad de massacres par armes chimiques avant  même de connaître  les conclusions du rapport des enquêteurs de l’ONU,  qui ne  sera remis au Secrétaire Général de l’ONU  que Lundi et dont  personne ne connaît pour le moment la teneur,  quoique  certains médias  se font  déjà  en extrapolant les commentateurs,  en insinuant  ceci et cela  sans en avoir lu   une ligne.



La vérité c’est que  Obama et John Kerry ne mènent  pas la danse  diplomatique dans la crise syrienne, pas plus que la France,  qui elle a reçu le camouflet de n’avoir pas  même été conviée à cette rencontre.





Pour  tenter de couvrir cette absence  de la France à Genève, qui atteint de plein fouet le prestige de la France sur la scène internationale, et qui le rabaisse son Ministres des Affaires étrangères  à un niveau de diplomate insignifiant ,  Laurent Fabius a  fait  part   lui aussi de  son scepticisme, calqué sur ce lui de John Kerry,  il n’est pas convaincu dit –il des promesses de la Syrie, il doute  de ceci et de cela, il réitère  les menaces de la France en cas d’échec diplomatique,  et par ailleurs pour faire diversion il a déclaré que la France accueillerait un plus grand nombre de  réfugiés syriens.







Le 12 septembre à 15 heures, le Président François Hollande recevait le Président de l’autorité palestinienne Monsieur Mahmoud Abbas, à l’issue de cette réception,  le texte d’ une   Déclaration conjointe du président de la République et de M. Mahmoud ABBAS, président de l’Autorité palestinienne , a été publié sur le  site de Présidence de la République, à sa lecture nous voyons que la Syrie a été évoquée , nous n’avons rien appris de nouveau sur la position française à ce sujet, voici ci-dessous  le communiqué de l’Elysée tel qu’il figure sur le site officiel :



Publié le 12 Septembre 2013



Rubrique : International, développement et francophonie


LE PRESIDENT : «Mesdames et Messieurs, j’ai reçu cet après-midi le Président de l’Autorité palestinienne, M. Mahmoud ABBAS.



Je lui ai confirmé tout notre soutien au processus de négociations qui est en cours entre Palestiniens et Israéliens, pour trouver une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle des deux Etats.



Je lui ai également confirmé notre aide sur le plan économique, sur le plan budgétaire. J’aurai l’occasion, en me rendant en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre, de confirmer à la fois ces principes et les modalités de ce soutien.



Nous avons également évoqué la situation de la région. Pour ce qui concerne la Syrie, nous sommes dans une phase où nous devons chercher, de bonne foi, à en terminer avec les armes chimiques, à permettre leur contrôle international, leur destruction. C’est l’objet des conversations qui sont en cours, garder la pression, condamner l’utilisation des armes chimiques, mettre en cause ceux qui en ont pris la responsabilité. Il y a le rapport des inspecteurs.



Tout cela devrait, si chacun est conscient de sa responsabilité, permettre que nous en terminions avec les armes chimiques en Syrie et que nous puissions trouver une solution politique. Je l’ai confirmé, la France maintient la pression.



Je veux, une fois encore, dire au Président M. Mahmoud ABBAS, notre reconnaissance pour ce qu’il fait dans la région pour permettre que ce qui est encore un conflit qui n’a que trop duré, de trouver enfin son règlement.»







M. MAHMOUD ABBAS – « Je voudrais vous remercier, Monsieur le Président, de nous accueillir aujourd’hui. Nous savons que vous êtes extrêmement occupé. Merci de ce temps que vous nous avez consacré.



J’ai tout d’abord remercié le président de la République pour le rôle que la France a joué à nos côtés pour soutenir notre cause aux Nations Unies. Ce vote de la France à nos côtés est une position que le peuple palestinien n’oubliera jamais.



Je sais également que le Président est extrêmement intéressé par le processus de paix actuellement en cours. C’est pour cela que j’ai expliqué, précisé quelles sont les circonstances, quelles sont les raisons et les causes qui nous ont poussés à retourner à la table des négociations pour des négociations sérieuses. Nous espérons une fin heureuse dans les neuf mois qui nous ont été impartis.



J’ai également remercié le président de la République pour le soutien économique, moral et politique que la France nous accorde en permanence.



Je suis également extrêmement heureux que le Président vienne nous rendre visite, vienne en Israël et en Palestine au mois de novembre. Vous êtes le bienvenu, Monsieur le Président, vous allez pouvoir constater par vous-même ce qui se passe dans la région.



Je voudrais ici répéter que la France est toujours une puissance qui joue un rôle positif pour que les choses aillent de l’avant dans notre région.



Nous avons également parlé de la position de l’Union européenne en ce qui concerne les produits d’économie israélienne. Cette décision européenne sera appliquée à partir de début 2014. Nous affirmons que cette position n’est dirigée contre personne, elle est uniquement un facteur en faveur de l’avancée du processus de paix.



Ce qui nous importe lorsqu’on regarde les évènements qui se déroulent actuellement au Moyen-Orient et dans les pays arabes, ce qui nous importe c’est que la sécurité et la stabilité soient rétablies selon les désirs des peuples. Nous espérons que nos frères syriens vont aller à la conférence de Genève 2, afin de trouver une solution pour ramener la paix.



Encore une fois merci Monsieur le Président. »

________________/


Après ce préambule revenons au contexte  qui s’est déroulé autour de la rencontre de Genève qui justement a  pu, espérons-le conforter la diplomatie russe :



Peu  avant  l’ouverture la Syrie avait annoncé son adhésion à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques , le Président syrien Bachar Al-Assad  l’a publiquement confirmé  dans un entretien à une télévision russe, en  demandant qu'il attendait en contre partie que Washington cesse sa  politique menaçante  vis-à-vis de la Syrie .



 Bachar al-Assad  au cours d’une interview sur  la chaîne de télévision publique russe Rossiya-24, diffusée  jeudi,  a confirmé que Damas allait placer sous contrôle international ses armes chimiques, en laissant entendre que s’il  a pris cette décision  c’est par qu’elle a été formulée  en considération de la proposition russe.  "La Syrie place ses armes chimiques sous contrôle international à cause de la Russie", a-t-il déclaré  ( selon les traducteurs) lors de son interview à la télévision russe 24. "Les menaces des Etats-Unis n'ont pas influé sur la décision de mettre sous contrôle les armes chimiques", a-t-il  précisé en ajoutant  que la Syrie allait envoyer des documents à l'ONU pour signer un accord sur les  armes chimiques : "Dans quelques jours, la Syrie enverra un message à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, dans lequel figureront les documents techniques nécessaires pour signer l'accord", a déclaré Bachar al-Assad.





Là encore la réaction de John Kerry avait été sceptique et menaçante,  pour lui il déclarait "les déclarations du pouvoir syrien ne sont pas suffisantes"  et il soulignait toujours  menaçant   « ….l'armée américaine "maintient la pression sur le régime syrien" , et il ajoutait en insistant : « La mise sous tutelle des armes chimiques syriennes,  doit être "réelle, complète et vérifiable" et "il doit y avoir des conséquences si elle n'a pas lieu".




Jeudi matin  la feuille  de route de la  Russie  avait été dévoilée par le quotidien moscovite Kommersant on eut voir que le plan russe se démarquait   des attentes américaine et française, selon cette version, le plan russe de  contrôle des armes  chimiques en Russie  s’article en quatre étapes :   l'adhésion de Damas à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), la localisation de son arsenal et des sites de fabrication, l'autorisation d'inspection de ces dispositifs par des représentants de l'OIAC et la destruction de ces armes sous l'égide de l'OIAC.



On peut voir  aussi que le   plan  Russe est nettement  différent du projet de résolution déposé à l'ONU par la France, dont les grandes lignes ont été dévoilées, mardi, par Laurent Fabius, le  projet Russe ne fait aucune référence  au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui autorise un recours à la force en cas de manquements aux obligations., à noter aussi que le projet Russe est  différent  sur les modalités d'application d'un contrôle international et ne mentionne pas de sanctions s'il y a violation des engagements.





De Paris, Jeudi sur RTL, Laurent Fabius  insistait :  "Dans notre résolution , nous disons que, évidemment, il faut qu'il y ait punition" ……, "Il faut prendre les gens au mot et ne pas se laisser prendre par les mots", a insisté le chef de la diplomatie française

.

Selon ce que rapporte certain médias, un conseiller de l'Elysée estimait que le plan russe n'était à ce stade, pas très développé", et affirmait  que  "Compte tenu de la faible coopération du régime syrien et de sa capacité de dissimulation, il faut un dispositif plus robuste, avec un calendrier précis, des contraintes et des sanctions." Sans cela, poursuivait-il   "c'est le syndrome iranien qui guette : il a fallu plus de dix ans de négociations, et plusieurs dispositifs de sanctions de l'ONU, pour amener Téhéran à coopérer". En clair,  disait-il si le cadre n'est pas verrouillé, les Occidentaux risquent de se faire mener en bateau.


Presque tout  était donc dit à Paris dès Jeudi matin pour tenter d’encadrer des négociations qui leur échappent, qui se passaient en dehors de la diplomatie Française,  en  relançant la menace de punition,  en  lançant des doutes sur le plan russe, en    taxant le Régime Syrien  de faible coopération et de capacité de dissimulation,  en édictant  des contraintes et  menacer de sanctions  contre le Régime Syriens.


A Istanbul,  Le premier Ministre Turc Erdogan   qui piétine lui d’impatience  pour  frapper  militairement Damas  a lui  accusé Damas mais plus  directement que les français :  "Le régime syrien n'a jusqu'ici respecté aucun de ses engagements et a trahi toutes ses promesses …. ,c'est comme cela qu'il a gagné du temps et qu'il continue de gagner du temps pour pouvoir commettre de nouveaux massacres."



J’ouvre ici une parenthèse,  du côté de l’Amérique, de la France, de la Turquie et de toux ceux qui sont pour une attaque armée contre la Syrie , on  accuse le Régime syrien systématiquement , unilatéralement  de massacres , jamais les massacres commis par les rebelles syriens ne sont cités et en plus  certains en parlant des massacres dont ils  accusent  le Régime Syrien certains ajoutent « contre sa population » ce qui n’est pas l’exacte vérité,  le Régime Syrien  n’est pas seul sur le terrain des combats, il répond  aux attaques des rebelles  qui attaquent et combattent  ses soldats, qui envahissent des villages, Le Régime Syrien  ne combat pas sa population, il combat les rebelles, mais comme tout combat  il y a  inévitablement des victimes, des soldats et des civils , et  ces victimes ne sont pas du fait exclusif du Régime Syrien et de son Armée légale, ces victimes sont aussi celles et plus grand nombre celle du fait des rebelles.



 Avant même la remise du rapport  lundi  des enquêteurs de l’Onu, un diplomate français selon ce que rapporte certains médias a lui aussi  mis l’accent sur le massacre chimique, selon lui la remise de ce rapport   permettra de "repositionner le débat ……, car l'accent sera à nouveau mis sur le massacre chimique qui est cœur de la mobilisation occidentale" a-t-il dit.



Quand à l’opposition rebelle  syrienne, elle rejette le plan de proposition russe catégoriquement,  elle se plaint que le monde se focalise sur le « dossier chimique » et  soupçonne un prolongement  volontaire des négociations qui selon elle, servirait « d’écran de fumée»  pendant que l’armée syrienne pourrait poursuivre ses offensives  en position de force, du fait selon cette opposition  que le Régime de Bachar El  Assad  sera légitimé  dans son rôle d’interlocuteur pendant ces pourparlers.


 Le 13 septembre  il nous faut noter ce qui pour l’essentiel interpelle notre attention :



 Le 13 septembre le  gouvernement syrien  a demandé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'aider  son  pays à adhérer à cette structure internationale, Selon un  communiqué de Reuters,  le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a demandé à l'OIAC de prêter une assistance technique à Damas pour faciliter son adhésion.



De son côté, l’ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari a déclaré jeudi que la Syrie allait devenir membre à part entière de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et qu'elle avait adressé une lettre  en ce sens  au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en précisant  Damas envisageait de définir avec l'OIAC les délais de son adhésion officielle.



Le processus d'adhésion de Damas à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques doit se dérouler le plus vite possible, a déclaré à Genève le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue  de  la rencontre tripartite avec le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et l'envoyé de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi.





La veille,  le 12 septembre à 15 heures, le Président François Hollande recevait le Président de l’autorité palestinienne Monsieur Mahmoud Abbas, à l’issue de cette réception,  le texte d’ une   Déclaration conjointe du président de la République et de M. Mahmoud  ABBAS, a été publié sur le  site de Présidence de la République, à sa lecture nous voyons que la Syrie a été évoquée , nous n’avons rien appris de nouveau sur la position française à ce sujet, voici ci-dessous  le communiqué de l’Elysée tel qu’il figure sur le site officiel :



Publié le 12 Septembre 2013



Rubrique : International, développement et francophonie





LE PRESIDENT : «Mesdames et Messieurs, j’ai reçu cet après-midi le Président de l’Autorité palestinienne, M. Mahmoud ABBAS.



Je lui ai confirmé tout notre soutien au processus de négociations qui est en cours entre Palestiniens et Israéliens, pour trouver une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle des deux Etats.



Je lui ai également confirmé notre aide sur le plan économique, sur le plan budgétaire. J’aurai l’occasion, en me rendant en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre, de confirmer à la fois ces principes et les modalités de ce soutien.



Nous avons également évoqué la situation de la région. Pour ce qui concerne la Syrie, nous sommes dans une phase où nous devons chercher, de bonne foi, à en terminer avec les armes chimiques, à permettre leur contrôle international, leur destruction. C’est l’objet des conversations qui sont en cours, garder la pression, condamner l’utilisation des armes chimiques, mettre en cause ceux qui en ont pris la responsabilité. Il y a le rapport des inspecteurs.



Tout cela devrait, si chacun est conscient de sa responsabilité, permettre que nous en terminions avec les armes chimiques en Syrie et que nous puissions trouver une solution politique. Je l’ai confirmé, la France maintient la pression.



Je veux, une fois encore, dire au Président M. Mahmoud ABBAS, notre reconnaissance pour ce qu’il fait dans la région pour permettre que ce qui est encore un conflit qui n’a que trop duré, de trouver enfin son règlement.»





M. MAHMOUD ABBAS – « Je voudrais vous remercier, Monsieur le Président, de nous accueillir aujourd’hui. Nous savons que vous êtes extrêmement occupé. Merci de ce temps que vous nous avez consacré.



J’ai tout d’abord remercié le président de la République pour le rôle que la France a joué à nos côtés pour soutenir notre cause aux Nations Unies. Ce vote de la France à nos côtés est une position que le peuple palestinien n’oubliera jamais.



Je sais également que le Président est extrêmement intéressé par le processus de paix actuellement en cours. C’est pour cela que j’ai expliqué, précisé quelles sont les circonstances, quelles sont les raisons et les causes qui nous ont poussés à retourner à la table des négociations pour des négociations sérieuses. Nous espérons une fin heureuse dans les neuf mois qui nous ont été impartis.



J’ai également remercié le président de la République pour le soutien économique, moral et politique que la France nous accorde en permanence.



Je suis également extrêmement heureux que le Président vienne nous rendre visite, vienne en Israël et en Palestine au mois de novembre. Vous êtes le bienvenu, Monsieur le Président, vous allez pouvoir constater par vous-même ce qui se passe dans la région.



Je voudrais ici répéter que la France est toujours une puissance qui joue un rôle positif pour que les choses aillent de l’avant dans notre région.



Nous avons également parlé de la position de l’Union européenne en ce qui concerne les produits d’économie israélienne. Cette décision européenne sera appliquée à partir de début 2014. Nous affirmons que cette position n’est dirigée contre personne, elle est uniquement un facteur en faveur de l’avancée du processus de paix.



Ce qui nous importe lorsqu’on regarde les évènements qui se déroulent actuellement au Moyen-Orient et dans les pays arabes, ce qui nous importe c’est que la sécurité et la stabilité soient rétablies selon les désirs des peuples. Nous espérons que nos frères syriens vont aller à la conférence de Genève 2, afin de trouver une solution pour ramener la paix.



Encore une fois merci Monsieur le Président. »



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13 septembre :



 Le lendemain 13 Septembre, le  président de la République  François Hollande recevait les Ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et de la Jordanie. 


En lisant le communiqué publié sur le Site « Présidence de la République », nous notons que le Président et ses interlocuteurs ont rappelé la nécessité de rester ferme à l’égard du Régime de Bachar Al-Assad , pour le dissuader de commettre de recourir encore aux armes chimiques et obtenir qu’il engage des négociations en vue d’une solution politique à la crise Syrienne.



Mais justement c’est bien cela que le Président de la Syrie fait depuis plusieurs jours, il accepte de faire contrôler son armement chimique, et il a accepté de participer à une conférence Genève II si elle arrive à se tenir en vue de négocier une solution politique.


Ensuite,   je remarque aussi dans le communiqué de la Présidence Française que le terme de  rébellion  syrienne est écarté, il  ne figure pas dans ce communiqué,  il est remplacé par le terme  « d’opposition démocratique ».

Je vous laisse le soin, fidèles lecteurs d’apprécier le nouveau terme « opposition démocratique » .



Voici ci-dessous le communiqué de la Présidence tel qu’il figure sur le site officiel :


« Entretien avec les ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et de la Jordanie

« Publié le 13 Septembre 2013

Rubrique : International, développement et francophonie



« Le président de la République a reçu les ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et de la Jordanie.


Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements de la crise syrienne et de coordonner les positions de la France et de ses trois importants partenaires sur les prochaines étapes.


Le président de la République et ses interlocuteurs ont rappelé la nécessité de rester ferme à l’égard du régime de Bachar AL-ASSAD, pour le dissuader de commettre de recourir encore aux armes chimiques et obtenir qu’il engage des négociations en vue d’une solution politique à la crise syrienne.


A cet égard, ils sont convenus de la nécessité de renforcer le soutien international à l’opposition démocratique pour lui permettre de faire face aux attaques du régime dont l’obstination fait le jeu des mouvements extrémistes et menace la sécurité régionale et internationale. Ils ont souligné leur attachement commun à une Syrie unie et libre dans laquelle la sécurité et les droits de toutes les communautés seront respectés.


 Toujours le 13 septembre :


Par  ailleurs  nous avons appris   que  le Président François Hollande,   parlera  dimanche soir aux Français dans une émission télévisée à 20 heures. Les médias et les commentateurs supputent qu’il parlera de la Syrie entre aux actualités importantes.



 Toutefois le communiqué  officiel annonçant  cette intervention se montre  discret et ne fait pas allusion à la Syrie,  voici ci-dessous le communiqué tel qu’il figure sur le site Présidence de la République :


« Interview au journal télévisé de 20 heures de TF1

« Publié le 13 Septembre 2013

« Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État


« Le président de la République, François HOLLANDE, répondra aux questions de Claire CHAZAL, dimanche 15 septembre 2013, dans le cadre du journal télévisé de 20 heures de TF1.



Quand il s’exprimera  s’il évoque la Syrie, comme le supputent les médias, nous serons déjà informés des résultats de la rencontre de Genève des 12 et 13 septembre par  d’autres sources, notamment par les commentaires des observateurs ou des personnalités politiques sur  les  déclarations de ceux qui y ont participé, la Russie, les Etats-Unis, et le médiateur Lakhdar Brahimi, par les médias aussi quand ils reviendront au sérieux au lieu de l’anecdote et de l’extrapolation et de la polémique ,   pour relater  l’essentiel politiqua et diplomatique,  - et  de notre côté nous aurons nous  aussi  suivi et décrypté le tout, en nous forgeant  notre propre opinion.



Ce  que le Président François Hollande  pourra en dire  arrivera trop tard,  ça  ne procédera en fait que de ce que  Obama  et John Kerry en auront dit puisque la politique et la diplomatie de  François Hollande  s’encadrent exclusivement dans cette ligne.

Donc on  entendra  ce qui dira François Hollande  dimanche soir, mais  on ne le croira pas sur parole, parce que nous ce sont les Etats et ses répétiteurs que nous ne croyons pas sur parole.



Autre initiative, les médias relatent que  selon le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius recevra à déjeuner ses homologues américain John Kerry,  et britannique William Hague,  le Lundi 16  Septembre à Paris, en ajoutant que   l’Elysée a précisé  que François Hollande était à l'initiative de ce déjeuner.



 ooOoo


Dans l'immédiat, la prochaine étape  de l’évolution  diplomatique  autour de la Syrie interviendra avec la remise du rapport des inspecteurs de la mission de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août, dans la banlieue de Damas.



Selon  la déclaration d’un diplomate français cité anonymement par les médias ce rapport  permettra de "repositionner le débat,  …. , car l'accent sera à nouveau mis sur le massacre chimique qui est cœur de la mobilisation occidentale".



Il nous  reste maintenant  à attendre la  suite de l’évolution politique et diplomatique en nous interdisant de spéculer, nous laissons les médias officiels se livrer à  leur genre d’acrobaties habituelles d’extrapolations, de spéculations, assortis de rumeurs au conditionnel, , pour nous, nous nous préférons attendre  les Lundi et Mardi  16 et 17  septembre pour en reparler.



Mais avant de terminer notre éditorial, ce  que nous pouvons dire c’est qu’il faut saluer l'initiative de la Fédération de Russie proposant de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international, cette proposition constructive a permis de conjurer, ne serait-ce que provisoirement, la menace d'attaque contre la Syrie et il faut faire tout pour que ses efforts ne disparaissent sans laisser de trace, comme l’a déclaré   jeudi le conseiller du président russe, Iouri Ouchakov en soulignant l’importance de l'impulsion communiquée par la proposition, mais aussi celle de sa discussion dans le monde.



Monsieur Ouchakov a exprimé l'espoir que cela permettra de canaliser le règlement syrien dans un lit pacifique.





Ce que nous pouvons  citer  aussi, entres  d’autres avis de  personnalités notoires qui approuvent les initiatives de la diplomatie russe,    c’est  l’avis de   l’ ancien envoyé spécial sur la Syrie, l’ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, lequel  espère que le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et la secrétaire d'Etat américain, John Kerry, aboutiront  à une décision non seulement sur les armes chimiques syriennes, mais aussi sur un règlement politique dans le pays généralement


 Notons aussi que les  pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai  ont soutenu aussi la proposition de la Russie de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle de la communauté internationale et appellent à organiser une conférence sur le règlement du conflit.


Enfin pour terminer, montrons du doigt et mettons à l’index  la Turquie qui  appelle à la guerre v à tout prix,  mardi   le  belliciste ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu, s'est opposé  catégoriquement  à une résolution pacifique du conflit syrien


Mais en   Turquie même,  la position du premier ministre Erdogan et de son ministre des affaires étrangères  sont  contestées  par les conservateurs, le quotidien  conservateur Hürriyet  rejette en bloc l'attitude belliciste d'Ankara : "Que voulons-nous ? La poursuite du massacre, ou bien un cessez-le-feu et la recherche d'une solution ? Dans une telle situation, la Turquie devrait indubitablement être le pays qui a le plus intérêt à obtenir un cessez-le-feu et une ouverture de négociations de paix. Nous avons d'un côté un grave problème de réfugiés, et nous sommes de l'autre en première ligne face aux risques que génèrerait une partition de la Syrie. Mais nos dirigeants actuels ne songent ni aux vies des civils en Syrie, ni aux risques pour notre propre pays. Ils ne sont là que pour satisfaire leur ego surdimensionné." (12.09.2013)

REVUE DE PRESSE : 

RTS.ch ‎- il y a 6 heures
Les trois hommes n'ont pas abordé l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.
RIA Novosti‎ - il y a 14 heures

Le gouvernement syrien a demandé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'aider le pays à adhérer à cette structure internationale, ...
Chrétienté Info - Eglise Catholique
1.     · 
TF1 ‎- il y a 7 heures
Le président syrien déclare avoir accepté de placer son arsenal chimique sous contrôle international parce que la Russie est intervenue et non ...
Toute l'actualité sportive sur Orange‎ - il y a 1 jour
Le Soir‎ - il y a 7 heures
www.lemonde.fr/.../assad-accepte-de-placer-son-arsenal-chimique-sous-c...
Il y a 2 jours - L'ONU a reçu la demande syrienne d'adhésion à la convention sur les ... son arsenal chimique et envoyer des documents à l'ONU pour signer un accord, ... américaines dans sa décision de mettre son arsenal chimique sous ...
www.lepoint.fr › International
Il y a 20 heures - Dans sa lettre adressée à l'ONU, le gouvernement syrien "a ... jeudi que la Syrie allait "envoyer un message à l'ONU et à l'Organisation pour ...

La Syrie soumet sa demande d'adhésion à la convention sur l'interdiction des armes chimiques - Actualité Mondiale - Webzine : sur le webzine de l'actualité ...
Actu Casafree

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux ...
Maghreb & Moyen-Orient : Jeune Afrique
           


1) La voix de la Russie 

Syrie : Américains et Russes campent sur leurs positions

Le Point - ‎Il y a 1 heure ‎
Les discussions reprennent vendredi à Genève entre les deux pays après qu'Assad s'est engagé à placer son arsenal chimique sous contrôle international. Sergueï Lavrov et John Kerry tentent de trouver un accord sur le conflit syrien. © Sipa ...

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