Nous lisons et entendons dans nos médias différentes versions concernant le traitement diplomatique de la situation syrienne, les avis sont contradictoires parfois, mais toujours enfumés, certains font dire au rapport des enquêteurs de l'Onu ce que le rapport n'a jamais affirmé, d'autres improvisent, et je crois qu'il faut rechercher dans les médias étrangers une autre information plus avisée, en se référant au déroulement des échanges internationaux tels qu'ils se sont déroulés. .
C'est pourquoi nous nous référons de préférence aux articles de la "Voix de la Russie", qui cite des sources en donnant des précisons qui échappent à nos médias qui remplissent des pages et des pages en tournant toujours en rond. pour éviter de se rendre à l'évidence.
Je n'en dirais pas plus, je me doute bien que les lecteurs avertis n'attendent pas les points de presses de la porte parole du Gouvernement français et les reprises qui en sont faites dans nos médias, avec certaine variantes enrobées de conditionnel, ils savent bien qu'il faut aller chercher d'autres informations pour saisir au-delà des fantasmes et des prétentions , une réalité qui s'impose et dont le dénouement viendra dans les jours prochains quand le Conseil de Sécurité de l'Onu rendra sa décision. Les Russes ne dévient pas de leur position qui est constante, ils avancent et tiennent en réserve leur arme fatale, a savoir le véto en cas de besoin.
Pour ce jour je vous convie à lire en Revue de Presse une sélection des articles de la "Voix de la Russie" dans lesquels nous avons découvert des informations passées sous silence chez nous.
Revue de Presse - Source la "VOIX DE LA RUSSIE":
Dimanche dernier le président de la République française est intervenu sur l’antenne de TF1 pour prétendre entre autres ....
Le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie possédait des
informations sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie par des
rebelles et a également promis de les transmettre au Conseil de sécurité
de l’ONU. Selon Sergueï Lavrov, l’ONU devrait étudier ces données.
L'URSS n'a jamais livré à la Syrie des ogives contenant du gaz sarin
L'Union soviétique n'a jamais réalisé des fournitures d'ogives avec du gaz sarin à l'étranger, déclare le Kremlin.
Une conférence de presse consacrée à
la résolution de la problématique syrienne s’est tenue ce mardi à
Moscou. Elle avait pour objectif de rapprocher les positions de la
France et de la Russie dans la perspective d’un Genève-2 qui finalement a
toutes les chances d’avoir lieu. M. Lavrov, Ministre des Affaires
étrangères russe, prudent dans le choix de ses mots, avait comme
toujours son air de sérénité réfléchie.
L'opposition syrienne recourt
régulièrement à des provocations afin de déclencher l'intervention, a
déclaré aujourd'hui le ministre des Affaires étrangères de Russie,
Sergueï Lavrov.
L'Ukraine espère que l'accord sur le
désarmement chimique syrien auquel le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry
sont parvenus à Genève contribuera à réduire les tensions dans ce pays, a
annoncé mardi le service de presse du ministère ukrainien des Affaires
étrangères, rapporte ITAR-TASS.
Le président de Syrie Bachar al-Assad
a remercié la Russie pour le soutien de Damas confronté à la menace
d'une intervention étrangère et du terrorisme, communique l'agence
syrienne officielle SANA.
Dimanche dernier le président de la
République française est intervenu sur l’antenne de TF1 pour prétendre
entre autres que l’accord américano-russe sur les armes chimiques
syriennes n’a pu se faire que grâce à la pression exercée par la France.
La Syrie est certaine que l'ONU ne va
pas adopter, sur le démantèlement des armes chimiques syriennes, de
résolution sous le chapitre VII, prévoyant un recours à la force, a
affirmé mercredi le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal
Moqdad.
Des représentants britanniques,
chinois, russes, américains et français se retrouveront à New York pour
discuter de la résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie, selon les
agences, rapporte ITAR-TASS.
Le secrétaire général Ban Ki-moon
n'est pas d'accord avec l'opinion de certains pays occidentaux, qui
affirment que le rapport de l'ONU témoigne que le régime de Damas a bien
utilisé les armes chimiques dans la banlieue de Damas.
Le Secrétaire général de l’ONU Ban
Ki-moon se prononce en faveur d'une résolution coercitive au Conseil de
sécurité sur la Syrie.
Les ministres des Affaires étrangères
de Russie et de Grande-Bretagne Sergueï Lavrov et William Hague ont
discuté dans une conversation téléphonique ce mardi de l'accord
russo-américain sur le transfert d'armes chimiques syriennes sous le
contrôle international, a déclaré le ministère russe des Affaires
étrangères.
Le vice-ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Riabkov est arrivé en visite en Syrie afin de
discuter du plan de démantèlement des armes chimiques syriennes, informe
ITAR-TASS.
Damas a fourni à des pays amis des
preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie par les combattants
de l'opposition, rapportent mardi les médias libanais se référant au
vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad.
Une voiture piégée a explosé mardi du côté syrien à Bab al-Hawa, principal point de passage frontalier avec la Turquie.
Présentées comme une résurgence de la
rivalité de l’après guerre et à la veille d’une confrontation sur le
dossier syrien, les relations entre les USA et la Russie ont
soudainement basculé vers un accord inattendu et improbable il y a
encore deux semaines.
Washington, Londres, Paris et Moscou
sont tombés d'accord qu'il y ait des conséquences sérieuses si Damas
n'exécutait pas ses engagements concernant le contrôle et la destruction
des armes chimiques, a déclaré le secrétaire d'Etat américain, John
Kerry.
La résolution du Conseil de sécurité
de l'ONU sur la Syrie ayant trait aux modalités de la mise sous contôle
international des armes chimiques doit être « forte et contraignante ».
La lettre de Vladimir Poutine adressée à l’opinion américaine (la version française est disponible là) restera dans l’histoire comme un coup de maître tant sur le plan diplomatique que géostratégique ou encore humanitaire.
Le président français, François
Hollande, a affirmé dimanche que l'accord sur le démantèlement des armes
chimiques en Syrie représentait « une étape importante, mais pas un point d'arrivée », en soulignant qu'« il faut prévoir la possibilité de sanctions » en cas de non-application, rapporte l'AFP.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire