La filière d'action de la volaille confrontée depuis juillet à la supression
d’aides européennes est en crise depuis juillet ,les médias rappellent que ces subventions permettaient
aux petit poulets congelés d’être compétitifs sur marché mondial face aux
poulets brésiliens et que les deux principales entreprises victimes de
leur suppression sont les volaillers Doux et Tilly-Sabco, mais par effet
de domino ce sont tous les maillons de
la production qui sont touchés , notamment les entreprises intermédiaires comme
les accouveurs (qui font naître les poussins) et les organisations de
producteurs.
Le Premier Ministre
Jean-Marc Ayrault, lors de son arrivée le 12 septembre 2013 au Salon
international de l’élevage( Space ) à
Rennes a été mal acceuilli , chahuté ,
hué et sifflé par les agriculteurs , le Premier Ministre a affronté
l’orage en prononçant un discours par
lequel il a tenté de rassurer les
producteurs des filières en crise dans les secteurs de la volaille, du porc ou
encore des œufs.
Les médias rapportent
que dans son discours le Premier
ministre a annoncé un plan d'action assorti de mesures d'urgence pour la
filière volaille, confrontée depuis juillet à la suppression d'aides
européennes. Ces subventions permettaient aux petits poulets congelés français
d'être compétitifs sur le marché mondial, face aux poulets brésiliens. Les deux
principales entreprises victimes de leur suppression sont les volaillers Doux
et Tilly-Sabco. Mais, par effet de domino
ce sont tous les maillons de la production qui sont touchés , notamment les
entreprises intermédiaires comme les accouveurs (qui font naître les poussins)
et les organisations de producteurs.
Résultat , le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, lors de
son arrivée le 12 septembre 2013 au Salon international de l’élevage( Space
) à Rennes a été mal accueilli , chahuté , hué et sifflé
par les agriculteurs
Par suite, le Premier Ministre a affronté l’orage en prononçant un discours par lequel il a
tenté de rassurer les producteurs des
filières en crise dans les secteurs de la volaille, du porc ou encore des œufs.
Les médias relatent que le Gouvernement a débloqué en urgence des aides à trésorerie, d'un montant
maximum de 200 000 euros par entreprise, afin de permettre «de résister et
jouer dans les semaines qui viennent le rôle d'amortisseur entre les éleveurs
et les entreprises d'abattage et de transformation».
Outre ces mesures le
gouvernement va déposer un recours auprès de la Cour européenne de justice
contre cette décision de la Commission européenne.
Jean-Marc Ayrault a aussi promis de tout faire pour la filière porcine, pour «sauver l'emploi», en référence aux difficultés de la société
d'abattage de porcs Gad SAS en soulignant que «la
puissance publique ne peut pas se substituer aux dirigeants de ces
entreprises».
(Cette société qui emploie 1 600 salariés, est en
redressement judiciaire depuis février, prévoit dans son plan de continuation,
la suppression de plus de 900 emplois avec la fermeture de l'abattoir de
Lampaul-Guimiliau dans le Finistère )
Sur le sujet la
future Politique agricole commune (PAC) 2014-2020, le Premier ministre a rappelé
qu'une «grande marge de manœuvre est laissée aux Etats membres» pour la mettre
en œuvre, il a promis que l'enveloppe de
63 milliards d'euros destinée à la France sera utilisée «au maximum au bénéfice
de l'élevage et de l'emploi».
Les derniers arbitrages à ce sujet devraient être rendus en
octobre par Stéphane Le Foll, le ministre de l'agriculture.
Les salariés de Tilly-Sabco et de Doux qui
avaient revêtus pour la circonstance des
t-shirts sur lequel on pouvait lire «Aviculture, 50 000 emplois en sursis, les
décisions c'est maintenant» sont repartis déçus. Ces deux entreprises ne
pourront pas bénéficier des aides d'urgence en raison du redressement
judiciaire de Doux et des aides à la restructuration versées à Tilly-Sabco.
Cette société qui emploie 1 600 salariés, est en
redressement judiciaire depuis février, prévoit dans son plan de continuation ,
la suppression de plus de 900 emplois avec la fermeture de l'abattoir de
Lampaul-Guimiliau (Finistère).
Pour faire court, tout ce qui précède n’est qu’un très bref résumé des articles que vous retrouverez plus bas en Revue de Presse avec tous leurs
développements, analyses et commentaires.
Mais, pour ne pour ne rien perdre du discours du Premier Ministre, nous le
reproduisons ci-dessous, tel qu’il figure sur le Portail du Gouvernement :
Copié collé de source « Portail du Gouvernement :
« Salon
international des productions animales (SPACE) à Rennes : discours du Premier
ministre
12/09/2013
Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de m’associer, à mon tour, au nom du
Gouvernement, à l’hommage que vous venez de rendre à la mémoire de Jean-Michel Lemétayer.
Lorsque j’ai accepté son invitation à ce salon, lors de la
dernière conférence sociale, je n’aurais jamais pu imaginer qu’il nous
quitterait entre-temps, et que cette cérémonie se transformerait en un hommage
à sa mémoire.
Hommage émouvant que nous venons de vivre, et mérité, pour
un homme qui n’a jamais épargné sa peine ni son énergie au service des autres.
Sa combativité chaleureuse lui donnait une grande force de conviction quand il
défendait ses projets. Sa maîtrise des dossiers et sa capacité de travail
forçaient également le respect. C’était un homme généreux aussi : lors d’un de
nos échanges, au salon de l’agriculture, il m’avait fait part de son souhait de
créer un nouveau dispositif pour développer les dons en nature des agriculteurs
aux associations caritatives. C’était une des mesures que je devais lui
annoncer aujourd’hui, et qui sera opérationnelle à partir de l’hiver prochain.
Il avait cette capacité, qu’ont les grands syndicalistes, de ne jamais perdre
de vue l’intérêt général, même lorsqu’il défendait les intérêts légitimes de sa
profession. C’est une figure emblématique et un défenseur hors pair que
l’agriculture française a perdu avec lui.
Ce salon était une de ses réussites. Il illustre la passion
et les objectifs qui l’ont animé tout au long de ces trente ans qui l’ont
conduit jusqu’aux plus hautes responsabilités du monde agricole tout en restant
proche du terrain, actif sur son exploitation laitière dès que son emploi du
temps le lui permettait. Il avait d’ailleurs encore assuré la traite des vaches
de son exploitation le matin même du jour de sa disparition.
Jean-Michel Lemétayer
avait une grande ambition pour l’agriculture française. Et c’est cette force
qu’il nous revient aujourd’hui de préserver et de défendre dans des conditions
parfois difficiles.
C’est un objectif sur lequel chacun ici peut se retrouver.
C’est avec la claire conscience de cet enjeu que mon
Gouvernement s’est mis au travail depuis un an.
1. Le premier enjeu que nous avons eu à affronter, c’est
celui des prix agricoles.
Notre priorité est d’établir un meilleur équilibre au sein
des filières. La loi de modernisation de l’économie de 2008 a été rouverte dans
le cadre du projet de loi consommation. Comme je m’y étais engagé au dernier
salon de l’agriculture, il vise à rénover les relations entre l’industrie et la
distribution, et surtout à lutter contre les comportements abusifs.
2. Pour permettre aux agriculteurs de profiter pleinement de
ces nouvelles conditions, encore faut-il qu’ils puissent se protéger contre les
effets de la volatilité des prix !
C’est l’un des objectifs de la loi bancaire, adoptée par le
Parlement en juillet 2013. Pour la première fois, des dispositions ont été
introduites pour contrer la spéculation financière sur les marchés agricoles.
Le trading à haute fréquence est désormais encadré. Et interdiction est faite
aux banques de constituer des stocks physiques pouvant biaiser les cours. Leurs
possibilités d’intervenir sur les marchés à terme des produits agricoles ont
d’ailleurs été limitées.
Il fallait aussi mieux utiliser la fiscalité pour lisser les
variations de revenus. C’est ce que nous avons entrepris dans la loi de
finances rectificative de 2012, en réformant en profondeur les dotations
mobilisables en cas d’aléa climatique, sanitaire ou environnemental.
3. L’enjeu est aussi de réduire le coût du travail et les
charges. Là encore, il s’agit d’un élément clé de la compétitivité. Cela
faisait des années que la revendication était portée par vos représentants,
mais les pouvoirs publics l’éludaient systématiquement.
Mon Gouvernement s’y est attaqué dès novembre. Le CICE a été
étendu au secteur agricole et alimentaire, pour un allégement de plus de 1 Md€.
J’ai aussi décidé de stabiliser le dispositif d’exonération pour les
travailleurs occasionnels. C’est un effort de 500 M€ qui est ainsi accordé aux
entreprises agricoles. Il reste à finaliser la mise en œuvre du CICE sur les
coopératives agricoles. Nous y travaillons avec Stéphane Le Foll auprès de la
Commission européenne.
4. Enfin, je ne manquerai pas d’évoquer devant vous notre
action en faveur de la PAC.
C’était un engagement du Président de la République :
l’enveloppe française a été maintenue à 63 Mds € courants sur la période
2014/2020, ce qui constituait une condition nécessaire pour nous.
Le ministre de l’agriculture s’est également battu pour
renforcer les instruments de régulation et d’orientation, qu’il s’agisse des
droits de plantation viticole ou de l’augmentation du taux de couplage des
aides de la PAC. Une grande marge de manœuvre est laissée aux Etats membres
pour mettre en œuvre la PAC. Nous l’utiliserons au maximum au bénéfice de
l’élevage et de l’emploi. Les modalités de mise en œuvre de la PAC en France
sont actuellement en phase de concertation. Je vous réaffirme que les décisions
seront prises - notamment en matière de convergence et de couplage des aides -
à l’aune de leur "soutenabilité" par les différents types et systèmes
de production, en particulier par le secteur de l’élevage laitier.
5. Tous ces chantiers ont été conduits en moins d’un an. Ils
nous permettent aujourd’hui de lancer les travaux préparatoires d’une loi
d’avenir qui constituera la clef de voûte de notre politique agricole et
agro-alimentaire.
Trois mesures essentielles y figureront :
L’installation des
jeunes sera favorisée en renforçant les possibilités d’installation
progressive. Un encouragement supplémentaire pour la transmission des
exploitations sera mis en place en s’inspirant du contrat de génération.
La consommation du
foncier agricole sera limitée par des dispositions complémentaires à celles du
projet de loi logement et urbanisme,
Enfin, nous mobiliserons
l’enseignement, le développement et la recherche pour assurer la performance
économique et environnementale de l’agriculture. C'est dans cette perspective
que Stéphane Le Foll a confié à Henri Nallet une vaste concertation pour
l'avenir de l'enseignement agricole au printemps dernier.
Ce sont des chantiers importants qui sont ainsi ouverts, et
nous avons entendu les revendications de vos représentants.
Mais ces réformes de fond ne nous dispensent pas de répondre
à l’urgence de la crise qui frappe aujourd’hui certains secteurs de notre
agriculture.
Les responsables professionnels de la filière avicole que je
viens de recevoir, m’ont encore redit à quel point la fin des restitutions à
l’exportation a bouleversé l’activité des éleveurs, des accouveurs et des
organisations de producteurs en modifiant le calendrier dans lequel le secteur
avicole s’y préparait.
Ce message a été entendu. Je sais où sont les intérêts de la
France dans cette affaire, et je leur ai confirmé que le Gouvernement fera un
recours au fond contre la décision de la Commission. Nous ferons tout pour
plaider la défense du secteur.
Dans les mois qui viennent, il nous faut aussi organiser la
transition vers un nouvel équilibre des productions et des débouchés. C’est un
enjeu vital. Des centaines d’emplois sont en jeu. Dans le respect des règles
communautaires, je m’engage donc à ce qu’un soutien d’urgence soit mis en place
pour les accouveurs et les organisations de producteurs impactés par les
conséquences de la fin des restitutions.
Ici, en Bretagne, comme dans d’autres régions, des outils
d’abattage et de transformation de la filière porcine sont aussi en situation
difficile. Les salariés s’inquiètent et souffrent, font face à la perspective
de licenciements. Je leur dis que l’Etat n’abandonne personne. Ils peuvent
compter sur la mobilisation de Stéphane Le Foll et de Guillaume Garot, celle
des élus des collectivités locales, départements et région.
La puissance publique ne peut pas se substituer aux
dirigeants de ces entreprises. En revanche, la puissance publique doit tout
mettre en œuvre pour aider ces salariés, en tentant de sauver l’emploi, en
créant de nouvelles opportunités d’emploi mais aussi en facilitant les
reclassements, la formation.
Cela c’est l’urgence, et j’en mesure la gravité.
Mais répondre à l’urgence ne suffit pas si nous ne préparons
pas en même temps l’avenir.
Il y a donc nécessité à inscrire ces secteurs dans des
perspectives dynamiques et durables. C’est possible et nécessaire, parce que le
potentiel de croissance existe.
Dans le secteur du porc, Stéphane Le Foll et Guillaume Garot
ont arrêté le 15 avril un plan d’action avec l’ensemble de la filière.
Un régime d’enregistrement sera ainsi créé, qui prendra la
place du régime actuel d’autorisation. Il n’y aura pas de sur-transposition des
dispositions communautaires. Les délais et les coûts pour les agriculteurs
seront réduits, tout en assurant un niveau équivalent de protection de
l’environnement au travers d’arrêtés de prescription efficaces et faciles à appliquer.
Je demande au ministre de l’agriculture et à celui de l’écologie de finaliser
au plus vite les nouvelles règles, avec un objectif unique : aboutir à une
vraie simplification. J’en ai acté le principe lors du comité interministériel
de modernisation de l’action publique le 27 juillet dernier.
L’évolution de la règlementation des zones en excédent
structurel (ZES) sera effective dans les prochains programmes d'action
régionaux. La nouvelle approche sera fondée sur des obligations de résultats
plutôt que de moyens. Elle permettra aux élevages de se développer tout en
préservant la qualité des eaux.
Ainsi, en Bretagne, à titre expérimental, l’azote global -
organique et minéral – sera pris en compte pour une gestion collectivement plus
intelligente. Il s’agit là de traiter les rejets d’élevage comme une matière
première à valoriser et pas uniquement comme une contrainte.
Dans le secteur de la volaille, le plan d’avenir défini en
avril par la filière avec les ministres reste plus que jamais nécessaire.
BPI France et
FranceAgrimer doivent mobiliser leurs moyens pour aider au renforcement de la
compétitivité des outils industriels d'abattage et de transformation.
La modernisation
des bâtiments d'élevage doit progresser sur la période 2014/2019, en
concertation avec les régions, désormais responsables du fonds européen FEADER
depuis la décentralisation.
La simplification
administrative doit se déployer rapidement. Un décret a déjà été publié le 20
août modifiant le régime des installations classées pour les éleveurs de
volaille export. C’est une première étape et il y en aura d’autres. Le choc de
simplification doit passer par le monde agricole.
Que ce soit pour la volaille ou pour le porc, notre
stratégie de croissance passe enfin par trois leviers que je veux actionner :
Les distorsions
dans les coûts de main d’œuvre en Europe sont un sujet dont je connais la forte
sensibilité pour vous, et je la partage. La France continuera de porter
vigoureusement au niveau européen l’harmonisation des règles en la matière, à
commencer par la question de la directive détachement. Les choses bougent, et
la campagne électorale allemande le montre.
Les distorsions de
concurrence fiscales notamment en matière de TVA.
Il faut arriver à
valoriser collectivement les produits français sous la bannière de la marque
"France". L’origine française est un atout vis à vis du consommateur.
C’est ce que traduit l’amendement au projet de loi consommation que vient
d’adopter à l’unanimité le Sénat qui vise à exiger la mention de l’origine de
la viande pour toutes les viandes, et tous les produits agricoles et
alimentaires à base de viande ou contenant en tant qu’ingrédient de la viande,
à l’état brut ou transformé.
Au-delà des secteurs porcins et volaille, c’est à l’ensemble
du secteur de l’élevage-exploitations agricoles et industries
agro-alimentaires- qu’il faut donner les moyens de se moderniser, de participer
à la transition écologique, de créer de la valeur ajoutée, des emplois et
d’exporter.
Je pense à la modernisation des bâtiments mais également au
plan Energie-méthanisation-autonomie-azote. Les tarifs de rachat de
l‘électricité ont d’ores et déjà été relevés. C’est une chance à saisir pour
sortir par le haut d’une opposition stérile entre production agricole et
environnement.
L’industrie agro-alimentaire est une fierté pour la France,
mais des fragilités sont apparues ces dernières années.
L’Etat, les Régions et les acteurs professionnels se sont
retrouvés le 19 juin autour d’un contrat de la filière alimentaire ambitieux
pour redynamiser ce secteur.
Dans cet objectif, je prends l’engagement de mobiliser les
financements nationaux et, européens, ceux de la BPI et, du nouveau programme
d’investissements d’avenir que j’ai annoncé le 9 juillet dernier.Bpifrance est
déjà engagée dans l’agroalimentaire en fonds propres pour 800 millions d’euros,
et en matière de prêts, pour 600 millions d‘euros. Il faut aller plus loin
encore :
Un tour de table
sera organisé, qui pourra déboucher sur un nouveau fonds dédié aux
investissements pour mobiliser au moins 50 M€ supplémentaires pour des
interventions en fonds propres.
L’accélération des
financements de Bpifrance s’effectuera sous forme de prêts au secteur. Le coup
d’envoi de ce mouvement sera donné lors de la Journée du Financement de
l’Agroalimentaire, le 8 novembre prochain. C’est un gisement de près de 2,7Md€
d’investissement qui reste à mettre en œuvre.
Mesdames et messieurs, vous l’aurez compris. Une partie de
notre succès dépendra de la capacité des acteurs locaux à se saisir des outils
que nous mobilisons.
Je sais qu’avec l’appui des ministres de l’agriculture et de
l’agroalimentaire, des travaux dans ce sens ont commencé sous l’égide du préfet
de région.
J’invite aujourd’hui le conseil régional, les conseils
généraux, les chambres d’agriculture, de commerce et d’industrie, les banques
régionales et l’ensemble des acteurs de l’agriculture, des industries, de la
distribution, à poursuivre ces travaux. Je leur demande de les formaliser dans
un "plan Bretagne" d’ici la fin de l’année.
Nous avons des atouts, et c’est sur ces atouts qu’il faut
nous appuyer.
Je crois à la Bretagne, à ses entreprises, ses salariés et à
sa force d’innovation. Partout des pôles de compétitivité émergent, partout des
entreprises innovent, partout des chercheurs réfléchissent à de nouvelles
filières, des élus planchent sur la reconversion des sites industriels, sur la
création de nouvelles filières.
Oui la force de la Bretagne est là.
Alors je sais bien qu’il est de bon ton, pour certains, de
dire que nous vivons la fin d’un modèle.
La Bretagne traverse une crise, comme d’autres régions, et
comme elle en a traversé dans sa longue histoire.
Mais le modèle agricole breton n’est pas mort ! Comme tous
les modèles, il n’a rien d’intangible, et il doit s’adapter aux évolutions du monde.
C’est notre responsabilité de lui donner les moyens de se transformer, pour
consolider cette place de leader de l’agroalimentaire européen.
C’est ce pour quoi des hommes comme Jean-Michel Lemétayer se sont battus toute leur vie, et
nous ne laisserons pas cet héritage gaspillé par l’inaction ou la négligence !
De grands chantiers nous attendent dans les mois qui
viennent, à la fois pour répondre à l’urgence et préparer les mutations
nécessaires d’où sortira le nouveau modèle breton.
Mon ambition est que chaque région française se mobilise
pour contribuer avec ses spécificités à l’émergence du nouvel modèle français.
Il y aura des obstacles, il y aura des moments difficiles,
mais je sais que toutes les régions sauront, être à la hauteur et contribuer
aux défis qui attendent notre pays dans les années à venir.
Fin du copié /collé
______________________________/
D’après certains médias,
les salariés de Tilly-Sabco et de
Doux qui avaient revêtus pour la
circonstance des t-shirts sur lequel on pouvait lire «Aviculture, 50 000
emplois en sursis, les décisions c'est maintenant» sont repartis déçus.
On peut les comprendre, ces
deux entreprises ne pourront pas bénéficier des aides d'urgence en
raison du redressement judiciaire de Doux et des aides à la restructuration
versées à Tilly-Sabco.
Vous remarquerez en Revue de presse ci-dessous que les
titres des médias insistent sur les huées e Jean-Marc Ayrault n’a pas traîné
dans les allées du Space à Rennes ce jeudi après-midi.t les chalutages des
éleveurs et agriculteurs qui ont
animé cet évènement.
D’après
Ouest-France.fr, Jean-Marc Ayrault n’a pas traîné dans les allées du Space à
Rennes ce jeudi après-midi.
Extrait de leur article :
Rennes
Space 2013.
" Jean-Marc Ayrault n’a pas traîné dans les allées du Space à
Rennes ce jeudi après-midi.
" Attendu à 15 h, le Premier ministre est arrivé après 16 h au
salon de l’élevage de Rennes, après avoir rencontré pendant plus d’une heure
les dirigeants et représentants syndicaux des volaillers Gad, Doux et
Tilly-Sabco.
" L’accueil n’a pas été des plus chaleureux pour autant. Et la
visite plus que rapide. À peine 20 minutes dans le seul hall 1 à saluer la main
des éleveurs de Blonde d’Aquitaine sous les huées. Le Premier ministre a même
dû éviter la chaîne humaine formée par les éleveurs de volailles pour défendre
la filière avicole française.
Fin de l’extrait
________________/
REVUE DE PRESSE :
Ouest-France - il y a 1 jour
Space 2013. Jean-Marc Ayrault se fait huer par les éleveurs ... Jean-Marc Ayrault n'a pas traîné dans les allées du Space à Rennes ce jeudi ...
- ·
Le Lab Europe 1 - il y a 23 heures
Accueil chahuté pour Jean-Marc Ayrault
ce jeudi 12 septembre au salon international de l'élevage (Space) de Rennes.
Des centaines ...
BFMTV.COM - il y a 23 heures
Le Figaro - il y a 1 jour
www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Space-2013.-Jean-Marc-Ayrault-se-fait...
Il y a
2 jours -
kitdhtml5loader('flash_kplayer_d72b8cc69f7s''http//apikewegocom/video/getHTML5Thumbnail/playerKey=a48069b3c527&sig=d72b8cc69f7s') ...
Il y a
1 jour - Ayrault hué par des agriculteurs en colère à Rennes. Le
Premier ... Jean-Marc Ayrault était très attendu, jeudi 12
septembre, au Space, le salon ...
www.lefigaro.fr/.../97002-20130912FILWWW00682-ayrault-hue-par-le...
Il y a
2 jours - Ayrault hué par les éleveurs en colère ... Et
l'accueil a été plutôt glacial: Jean-Marc Ayrault a traversé avec
le ministre de l'Agriculture Stéphane ...
video.lefigaro.fr/figaro/.../jean-marc-ayrault-hue-par.../2668559743001/
Il y a
21 heures - Malgré un accueil plus que chahuté par les agriculteurs et une
visite au pas de charge, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a
tenté de ...
www.franceinfo.fr/.../jean-marc-ayrault-chahute-par-des-eleveurs-a-renn...
Il y a
2 jours - La visite a tourné court ce jeudi à Rennes pour Jean-Marc
Ayrault. Le Premier ministre a été sifflé, hué, insulté par une
foule d'agriculteurs en ...
www.bfmtv.com
› Politique
› Partis Politiques
Jean-Marc Ayrault, lui, se fait huer
par des éleveurs à Rennes. Alexandre Le Mer Le 13/09/2013 à 10:12. Mis à jour
le 13/09/2013 à 11:30. - +. Imprimer
www.politicsinside.fr/actu-politique/13-09.../ayrault-hue.../15493
Il y a
20 heures - Jean-Marc Ayrault est arrivé sous les sifflets
de passants mécontents ce jeudi au ... Ayrault hué par des
éleveurs à Rennes, écourte sa visite.
www.youtube.com/watch?v=IHIEPRu2oYU
Il y a
20 heures - Ajouté par sharp7272
Jean-Marc Ayrault était très
attendu, jeudi 12 septembre, au Space, le salon international de l'élevage de ...
www.leparisien.fr
› Economie
Il y a
1 jour - Hué, sifflé et attendu par des centaines de salariés de
Doux et de ... Jean-Marc Ayrault a aussi eu un mot pour la
filière porcine : «Je leur dis ...
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