Éditorial de lucienne magalie pons
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euro/topics : Pas d'entente sur la Syrie au G20 (6/09/2013)
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Revue de presse européenne du 06/09/2013
À LA UNE
Pas d'entente sur la Syrie au G20
Aucun accord ne semble se dessiner sur la question syrienne au sommet du G20 de Saint-Pétersbourg. Le gouvernement russe a confirmé jeudi son rejet d'une intervention, et les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils se passeraient de l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU. Obama sape la légitimité des Nations unies, critiquent les commentateurs, pour lesquels Poutine tire son épingle du jeu.
Delo - Slovénie
La Russie tire son épingle du jeu
Outre la Russie, de nombreux autres Etats du G20 se montrent critiques vis-à-vis d'une intervention militaire en Syrie, comme on a pu le voir au sommet de Saint-Pétersbourg. Le quotidien de centre-gauche Delo y voit une nouvelle victoire pour Vladimir Poutine : "C'est la Russie qui remporte la nouvelle 'guerre froide'. Obama est seulement soutenu par la France actuellement, les autres diplomates européens, d'ordinaire si flexibles, étant favorables à une résolution politique de la crise. Le pape François a envoyé un courrier au président russe, et non au président américain, pour lui demander expressément de s'opposer aux efforts absurdes visant une résolution militaire du conflit. François est récemment devenu l'une des principales autorités s'engageant pour un ordre mondial plus juste. … Les Etats-Unis interviendront-ils malgré tout ? Pour le moment, tout ce que l'on peut dire, c'est que les bombardiers américains ne voleront pas au-dessus de la Syrie avant la fin du sommet du G20." (06.09.2013)
La Russie tire son épingle du jeu
Outre la Russie, de nombreux autres Etats du G20 se montrent critiques vis-à-vis d'une intervention militaire en Syrie, comme on a pu le voir au sommet de Saint-Pétersbourg. Le quotidien de centre-gauche Delo y voit une nouvelle victoire pour Vladimir Poutine : "C'est la Russie qui remporte la nouvelle 'guerre froide'. Obama est seulement soutenu par la France actuellement, les autres diplomates européens, d'ordinaire si flexibles, étant favorables à une résolution politique de la crise. Le pape François a envoyé un courrier au président russe, et non au président américain, pour lui demander expressément de s'opposer aux efforts absurdes visant une résolution militaire du conflit. François est récemment devenu l'une des principales autorités s'engageant pour un ordre mondial plus juste. … Les Etats-Unis interviendront-ils malgré tout ? Pour le moment, tout ce que l'on peut dire, c'est que les bombardiers américains ne voleront pas au-dessus de la Syrie avant la fin du sommet du G20." (06.09.2013)
» page d'accueil (Delo)
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Il Sole 24 Ore - Italie
Obama, cap sur la guerre froide
Après que Poutine a annoncé que la Russie ne participerait pas à une frappe militaire en Syrie, l'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Samantha Power, a indiqué jeudi soir que Washington ne s'efforcerait plus d'obtenir une résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU. Une funeste déclaration, déplore le journal économique libéral Il Sole 24 Ore : "Il se peut que la Maison-Blanche, outre la défense de la crédibilité américaine et de son rôle dans le monde, veuille aussi faire valoir un principe, celui de la convention sur les armes chimiques. Sa manière de faire, cependant, menace le principe qu'elle entend défendre, mais aussi l'architecture institutionnelle qui a permis de forger ce principe : … l'idée d'une 'communauté internationale' en tant que telle est en péril. Il est paradoxal que ce soit le président américain le plus populaire à l'étranger depuis John Kennedy qui replonge le monde 25 ans en arrière, en pleine guerre froide." (06.09.2013)
Obama, cap sur la guerre froide
Après que Poutine a annoncé que la Russie ne participerait pas à une frappe militaire en Syrie, l'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Samantha Power, a indiqué jeudi soir que Washington ne s'efforcerait plus d'obtenir une résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU. Une funeste déclaration, déplore le journal économique libéral Il Sole 24 Ore : "Il se peut que la Maison-Blanche, outre la défense de la crédibilité américaine et de son rôle dans le monde, veuille aussi faire valoir un principe, celui de la convention sur les armes chimiques. Sa manière de faire, cependant, menace le principe qu'elle entend défendre, mais aussi l'architecture institutionnelle qui a permis de forger ce principe : … l'idée d'une 'communauté internationale' en tant que telle est en péril. Il est paradoxal que ce soit le président américain le plus populaire à l'étranger depuis John Kennedy qui replonge le monde 25 ans en arrière, en pleine guerre froide." (06.09.2013)
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Sme - Slovaquie
Poutine reste inflexible
Bien que le sommet du G20 soit dominé par la question syrienne, la décision d'une intervention appartient aux Etats-Unis, estime le quotidien libéral Sme : "La déclaration du chef du Kremlin, qui n'excluait pas une intervention contre le président syrien Assad pour peu qu'on lui présente des preuves irréfutables, témoigne d'un peu plus de réalisme. On devrait toutefois se garder de surestimer cette déclaration. Le hic, c'est qu'il n'existe pas de preuves capables de convaincre Poutine. Il restera inflexible. ... Le président russe a tout de même instinctivement reconnu que le recours aux armes chimiques était un seuil critique. ... Mais si Poutine avait réellement tablé sur un accord avec les Etats-Unis, la Russie n'aurait pas diligenté des renforts à sa flotte dans la région. Il est donc de plus en plus probable que le sort de la Syrie ne se décidera pas lors de ce sommet, mais au Congrès américain." (06.09.2013)
Poutine reste inflexible
Bien que le sommet du G20 soit dominé par la question syrienne, la décision d'une intervention appartient aux Etats-Unis, estime le quotidien libéral Sme : "La déclaration du chef du Kremlin, qui n'excluait pas une intervention contre le président syrien Assad pour peu qu'on lui présente des preuves irréfutables, témoigne d'un peu plus de réalisme. On devrait toutefois se garder de surestimer cette déclaration. Le hic, c'est qu'il n'existe pas de preuves capables de convaincre Poutine. Il restera inflexible. ... Le président russe a tout de même instinctivement reconnu que le recours aux armes chimiques était un seuil critique. ... Mais si Poutine avait réellement tablé sur un accord avec les Etats-Unis, la Russie n'aurait pas diligenté des renforts à sa flotte dans la région. Il est donc de plus en plus probable que le sort de la Syrie ne se décidera pas lors de ce sommet, mais au Congrès américain." (06.09.2013)
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La Croix - France
Le pape refuse d'abdiquer face à la violence
Dans une lettre ouverte adressée à Vladimir Poutine, le pape François enjoint le G20 à rechercher une solution pacifique à la crise syrienne. Le quotidien catholique La Croix salue sa démarche : "Le pape François refuse que l'humanité abdique face à la violence. ... Il invite tous les croyants et tous les hommes de bonne volonté à partager demain une journée de jeûne et de prière pour la paix. Geste sans précédent, lui-même se recueillera toute la soirée sur la place Saint-Pierre. Quelle que soit la force symbolique de tels gestes, le chef de l'Eglise catholique ne s'en tient pas là. Dans un déploiement de démarches que l'on n'avait pas connu au Vatican depuis une dizaine d'années, il mobilise toutes les forces diplomatiques du Saint-Siège en faveur d'une issue négociée à la crise syrienne et pour dénoncer 'la vaine prétention d'une solution militaire'." (05.09.2013)
Le pape refuse d'abdiquer face à la violence
Dans une lettre ouverte adressée à Vladimir Poutine, le pape François enjoint le G20 à rechercher une solution pacifique à la crise syrienne. Le quotidien catholique La Croix salue sa démarche : "Le pape François refuse que l'humanité abdique face à la violence. ... Il invite tous les croyants et tous les hommes de bonne volonté à partager demain une journée de jeûne et de prière pour la paix. Geste sans précédent, lui-même se recueillera toute la soirée sur la place Saint-Pierre. Quelle que soit la force symbolique de tels gestes, le chef de l'Eglise catholique ne s'en tient pas là. Dans un déploiement de démarches que l'on n'avait pas connu au Vatican depuis une dizaine d'années, il mobilise toutes les forces diplomatiques du Saint-Siège en faveur d'une issue négociée à la crise syrienne et pour dénoncer 'la vaine prétention d'une solution militaire'." (05.09.2013)
» article intégral (lien externe, français)
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Polska - Pologne
Sikorski touche un point sensible de la Russie
Le ministre russe des Affaires étrangères a récusé jeudi des reproches formulés par son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, dans une interview accordée la semaine dernière au quotidien Le Monde. Sikorski affirme que l'élaboration des arsenaux d'armes chimiques syriens, dans les années 70 et 80, avait fait appel à la technologie soviétique. Le quotidien conservateur Polska n'accorde aucun crédit aux déclarations russes : "Sikorski a touché un point sensible, en prenant la parole dans un grand journal français. ... Rappelons que la Russie tente actuellement d'exécuter une prouesse diplomatique : maintenir le statu quo en Syrie, c'est-à-dire conserver sa puissance dans ce pays et son port militaire. Dans le même temps, elle cherche à affaiblir la position des Etats-Unis. Par ses déclarations, Sikorski dévoile le jeu de la Russie vis-à-vis de l'Occident. C'est ce qui explique la virulence de la réaction du Kremlin." (06.09.2013)
» page d'accueil (Polska)
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Tous les textes disponibles de » Agaton Koziński
Sikorski touche un point sensible de la Russie
Le ministre russe des Affaires étrangères a récusé jeudi des reproches formulés par son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, dans une interview accordée la semaine dernière au quotidien Le Monde. Sikorski affirme que l'élaboration des arsenaux d'armes chimiques syriens, dans les années 70 et 80, avait fait appel à la technologie soviétique. Le quotidien conservateur Polska n'accorde aucun crédit aux déclarations russes : "Sikorski a touché un point sensible, en prenant la parole dans un grand journal français. ... Rappelons que la Russie tente actuellement d'exécuter une prouesse diplomatique : maintenir le statu quo en Syrie, c'est-à-dire conserver sa puissance dans ce pays et son port militaire. Dans le même temps, elle cherche à affaiblir la position des Etats-Unis. Par ses déclarations, Sikorski dévoile le jeu de la Russie vis-à-vis de l'Occident. C'est ce qui explique la virulence de la réaction du Kremlin." (06.09.2013)
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