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16 septembre 2013

François Hollande a parlé de la Syrie et ensuite d'autres sujet hier soir sur TF1 - 14 sept. 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

J'ai regardé par souci d'information hier  soir sur TF1  à 20 h et quelques minutes, le Président François Hollande qui s'exprimait de l'Hôtel Marigny en répondant aux questions de Claire Chazal..


J'ai cru voir un pseudo historien revisiter avec une  inspiration très  subjective  et partisane, le déroulement de  la crise syrienne et son évolution diplomatique depuis le 21 Août jusqu'à ce jour, en se lançant dans  un jeu  de rôle fictif pour échapper à la réalité.


Si nous devions gober à la lettre ce qu'il a dit sur la Syrie,   on serait persuadé que c'est  la pression que la France a exercé qui  a convaincu la Russie de prendre une initiative, d'après lui  c'est à  "nous" maintenant de trouver une solution politique. et il  répété que l'option militaire doit demeurer , sinon il n'y aura pas de contrainte.


Quand la journaliste Claire Chazal insinue plutôt qu'elle ne le    questionne, "la France n'était pas  à Genève pour les négociations" ..., le Président Hollande esquive la question, il annonce tout de go qu'il recevra demain Lundi  John Kerry le Secrétaire  d'état américain , William Hague le ministre des affaires étrangères britannique , et Laurent Fabius pour  mettre  en forme  la  prochaine  résolution du Conseil de Sécurité de l'Onu ,  en dévoilant son ambition de traduire l'accord obtenu samedi à Genève sur les armes chimiques entre Russes et Américains.

Laurent Fabius chargé de ce projet de résolution devrait ensuite partir pour Moscou le présenter au Ministre Russe Lavrov.

Il s'agit là selon le Président des prochaines manœuvres diplomatiques en vue d'un règlement de la situation Syrie.

"La prochaine étape va être de trouver une solution politique à la crise syrienne, nous pourrons le faire dès l'Assemblée générale des Nations Unies fin septembre", a-t-il dit aussi.

Enfin d'après ce qu'il a dit François Hollande ne reconnait pas Bachar El Assad comme dirigeant de la Syrie, il veut son départ, il veut  aider l'opposition rebelle, pas pour installer ceux que nous avons combattus au Mali ou en Lybie, les djihadistes qu'il a qualifié de "massacreurs", pour mettre au pouvoir une "opposition démocrate"

Comme si les djihadistes  et les fondamentalistes soutenus par les puissances étrangères, Qatar, Arabie Saoudites etc.., désarmeraient d'un coup du fait de la volonté de François Hollande, et  se volatiliseraient tout à coup instantanément  dans la nature pour fire place nette à une opposition démocrate encore inconnue au bataillon du reste sur le terrain .
 

Dans l'ensemble c'est là sa vision d'une solution diplomatique à trouver, avec son prolongement aléatoire ( faut pas rêver),  et fait nouveau il ne parle plus  d'une Coalition nationale Syrienne , mais d'une "opposition démocrate" (depuis déjà 3 jours).
 

Conclusion, à l'entendre,  il a tout fait, il va tout faire , ici et là , partout,  sur la scène nationale et  internationale,  à Moscou, au Conseil de Sécurité de l'Onu,  à l'Assemblée Générale des Nations Unis, et en Syrie. 
Inutile d'en rajouter, les personnes qui ont suivies tous les rebondissements  politiques  et diplomatiques  de cette crise syrienne  depuis le 21 Aout savent exactement à quoi s'en tenir sur la stratégie de désinformation  et  de  communication tronquée qui nous  ont été servies  sur la question, la vérité c'est que la diplomatie Française à suivie les pas en avant et les pas en arrière du Président Obama et s'est toujours tenue à son écoute dans une position de doublure , dans l'attente de ses déclarations,   pour les restituer en écho sur notre scène nationale  en nous rejouant le numéro d'Obama, en  s'alignant sur sa position, alors que pendant leur pantomime , Moscou remettait les pendules à l'heure sur la scène internationale,   en ne lâchant rien, et  tout en plaidant  pour la recherche d'une solution politique en avançant à pas de géant.


 Il en en encore dit d'autres sur la Syrie, vous les trouverez
 en écoutant la vidéo  ci-dessous : 




Nous n'allons pas terminer sans souligner  que le Président,  pour étoffer l'émission qui n'était pas censée  être centrée sur la Syrie,  s'est aussi exprimé sur des questions d'actualités, notamment  le chômage , l'emploi et questions adjacentes ,  ..., sur  la transition énergétique et question liées ( pas de taxe, mais un crédit d'impôt sur la rénovation thermique), sur la fiscalité en promettant des allègements,  et     sur la sécurité en assurant ;
"Que chacun soit convaincu que sur la question de sécurité, nous mettrons tous les moyens", et en promettant  "Nous ferons tout."

Sur ces questions franco-françaises finalement ce n'était que du recuit et ça n'a impressionné personne : rien de nouveau, aucun effet de surprise, ce n'était même plus de la fiction, c'était la triste réalité d'un disque rayé.
 
Sur ce,   après avoir écrit ces lignes, j'ai fais   un petit tour sur le web et j'ai trouvé des articles relationnels reproduisant des bribes de cet entretien plus ou moins commentés, mais j'ai préféré sélectionné  pour ma Revue de Presse , un article réactif écrit par Nicola  Dupont-Aignan, publié  dimanche sur son blog  Debout la République,  à la suite de l'émission.

Dans cet article en quelques  lignes NicolasDupont-Aignan qui  ne manque pas d'humour mordant  a dépeint  en quelques mots  ce que nous pourrions appelé  "un entretien pour rien" , mais Dupont-Aignan a intitulé son billet "Hypnose collective en direct de l'Elysée" et ce titre est tout à fait adapté à l'état  de syndrome confusionnel onirique qui habite le Président quand il se montre optimiste et confiant  en développant ses rêves sur l'écran.
  
Voici ci-dessous ce petit chef d’œuvre  de source "  Debout la République" :

copié/collé

Hypnose collective en direct de l'Elysée
Publié par JPT le Dimanche 15 Septembre 2013

Ce soir, le président Hollande a tenu à parler aux Français. J'ai regardé très attentivement le chef de l’état, très habile et optimiste.

Pourtant au terme de l'entretien, j'ai la sensation d'avoir été victime d'une hypnose collective.

A écouter François Hollande, la Syrie aurait plié grâce à sa fermeté et la France ne serait pas au ban des négociations. A écouter François Hollande, le chômage baisserait lentement mais sûrement et les 84 nouvelles taxes subies par nos concitoyens seraient le fait d'un autre gouvernement. A écouter François Hollande, tous les moyens seraient mis en œuvre pour assurer la sécurité des Français et l'application de toutes les condamnations judiciaires.

Les Français ne vivent visiblement pas dans le même pays que François Hollande. La vie rêvée du président Hollande semble séduisante, je souhaiterais qu'il s'en inspire pour changer celle de nos compatriotes.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République



Hypnose collective en direct de l'Elysée

Ce soir, le président Hollande a tenu à parler aux Français. J'ai regardé très attentivement le chef de l'Etat, très habile et optimiste.
Pourtant au terme de l'entretien, j'ai la sensation d'avoir été victime d'une hypnose collective.
A écouter François Hollande, la Syrie aurait plié grâce à sa fermeté et la France ne serait pas au ban des négociations. A écouter François Hollande, le chômage baisserait lentement mais sûrement et les 84 nouvelles taxes subies par nos concitoyens seraient le fait d'un autre gouvernement. A écouter François Hollande, tous les moyens seraient mis en oeuvre pour assurer la sécurité des Français et l'application de toutes les condamnations judiciaires.
Les Français ne vivent visiblement pas dans le même pays que François Hollande. La vie rêvée du président Hollande semble séduisante, je souhaiterais qu'il s'en inspire pour changer celle de nos compatriotes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République


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