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11 septembre 2015

Revue de presse Algérienne ( situation en Syrie -

Éditorial de lucienne magalie pons

Nos mass-médias système se dispersent dans différents articles pour nous jeter de la poudre aux yeux, ils n'écrivent jamais sur les opinions des Syriens autres habitants des pays du Moyen-Orient  victimes  des actions  criminelles des terroristes de Daech et autres mouvement djihadistes , mais les journalistes Algériens très vigilants sur ces questions ont le mérite de décrire la situation dramatique de ces pays telle qu'elle se présente dans toute sa dimension  dramatique, et  à laquelle  la politique des occidentaux vassalisée par les Etats-Unis  n'est pas étrangère et porte  un poids  très lourd de responsabilités dont elle pourrait avoir à rendre compte un jour.

Alerté pazr l'un de nos correspondants algériens , nous publions ci-dessous une Revue de Presse en tête de laquelle un article-reportage d'Algérie Patriotique très édifiant,  nous fait connaître le message  édifiant d'une Syrienne aux occidentaux intitulé "Vous dépouillez la Syrie des gens qui peuvent la reconstruire" , et au-dessous un  deuxième  article sur le même sujet . 

Nous publions aussi un troisième article  d'une autre source "Algérie.com 1 qui décrit  les intentions du Président Bouteflika en ce qui concerne l'Armée Algérienne

1/ Source : Algérie Patriotique

Une Syrienne aux Occidentaux : «Vous dépouillez la Syrie des gens qui peuvent la reconstruire»


Des officiels allemands accueillent un groupe de réfugiés syriens à Hambourg, dans le cadre d'un plan d'immigration sélective déguisé. D. R.
Des officiels allemands accueillent un groupe de réfugiés syriens à Hambourg, dans le cadre d'un plan d'immigration sélective déguisé. D. R.

«Nous étions un peuple aimé et respecté. Avant cette guerre, notre plus gros problème était la Palestine. En regard de ce que nous avons aujourd’hui, nos problèmes étaient minces : nous voulions alors trouver une solution à la bureaucratie, la corruption dans certains domaines. Nous ne connaissions pas l’injustice, le terrorisme ou la criminalité. Nous avons beaucoup travaillé ces dix dernières années, avant cette guerre, et nous avions fait de gros progrès. Il y avait des choses importantes que la Syrie n’avait pas avant cette guerre. Nous avions une profonde identité nationale. Les personnes que vous voyez (…) en route pour l’Allemagne ou la Hollande ne sont pas de vrais Syriens. Ne vous méprenez pas sur ce que je dis, j’aime mon peuple, ceux qui se battent, pour la Syrie, pour notre patrie. Oui, les civils souffrent de cette guerre, mais qui n’en souffre pas ? Pourquoi le reste des Syriens reste et résiste ? Laissez-moi vous poser cette question : si l’Occident ne veut pas que ces réfugiés périssent en mer, pourquoi ne lève-t-il pas les sanctions qui pèsent sur le peuple syrien qui ont déjà coûté 143 milliards de dollars à la Syrie ? Si ce n’est pas dans l’agenda de l’Occident, pourquoi n’aide-t-il pas les Syriens à rester [chez eux] en aidant l’armée syrienne à se débarrasser des terroristes et faire de la Syrie un pays sûr de nouveau ? Pourquoi n’aide-t-il pas à la reconstruction des maisons détruites avec l’argent qu’il dépense pour les réfugiés ? Il dépouille la Syrie des gens qui peuvent reconstruire le pays. Il veut briser la Syrie et le peuple syrien. D’un côté, il veut voler les docteurs syriens et les meilleurs étudiants, et cela entraînera une fuite des cerveaux. Et d’un autre côté, les multinationales veulent une main-d’œuvre bon marché de façon à baisser les salaires. Jusqu’à maintenant, nous avons perdu cent mille soldats qui se battaient contre les extrémistes. Je n’ai pas entendu l’Occident pleurer sur ceux qui ont donné leur vie pour défendre la nation et laissant derrière eux des familles éplorées qui ont besoin d’aide. Et d’un autre côté, il s’efforce d’aider des personnes qui fuient leur pays. Beaucoup d’entre eux sont des djihadistes et qui plus est sont payés des milliers d’euros pour cela. Laissez-moi vous dire que l’argent qu’ils dépensent pour venir est suffisant pour acheter une maison dans un endroit sûr en Syrie pour une famille de cinq personnes, et entreprendre un petit boulot et bien vivre. Ce ne sont pas des réfugiés. Ce sont des migrants économiques. Après quatre ou cinq ans, notre nation respecte toujours ses engagements internationaux. Nos côtes sont très bien gardées, et pas un seul bateau de migrants ne part d’ici. Un autre motif est de faire sortir les chrétiens de Syrie, historiquement l’une des premières terres chrétiennes. Ce que nous avons aujourd’hui en Syrie est similaire à ce que vous aviez en Serbie avant. Leur but : notre identité, notre unité et notre souveraineté.»
R. I.

 

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2/ Une hypocrisie de plus !

Par Kamel Moulfi

 L’affaire des «milliers de réfugiés syriens accueillis les bras ouverts» en Europe 
trahit encore une fois l’hypocrisie des dirigeants des pays occidentaux. Une partie de l’opinion publique dans ces pays avale, comme d’habitude, les grosses couleuvres que lui servent les médias aux ordres. Mais dans nos pays, ce sont plutôt les interrogations sur cette grande mise en scène, comme au cinéma, et ses motivations réelles, qui dominent. Après avoir aidé des groupes terroristes à déstabiliser la Syrie et à placer des régions entières dans l’insécurité, les dirigeants des pays occidentaux versent des larmes de crocodile sur les victimes qui fuient cette terreur et annoncent leur décision de leur ouvrir les portes de l’Europe. Une Syrienne qui a pris la parole à Belgrade a posé ces deux petites questions : «Si l’Occident ne veut pas que ces réfugiés périssent en mer, pourquoi ne lève-t-il pas les sanctions qui pèsent sur le peuple syrien qui ont déjà coûté 143 milliards de dollars à la Syrie ?» «Si ce n’est pas dans l’agenda de l’Occident, pourquoi n’aide-t-il pas les Syriens à rester [chez eux] en aidant l’armée syrienne à se débarrasser des terroristes et faire de la Syrie un pays sûr de nouveau ?» On a l’impression que les dirigeants des pays occidentaux ne savent plus où donner de la tête. Ils tentent une énième manœuvre en Syrie qui échouera sans aucun doute comme les précédentes. Le «printemps arabe» est tombé sur l’os syrien qui résiste, conforté par le réveil de la «superpuissance rivale», la Russie, qui ne laisse pas faire. L’Allemagne prévoit, pour ces réfugiés privilégiés, des constructions de logements sociaux et d’abris, mais aussi le recrutement de milliers de policiers supplémentaires sans doute pour les surveiller et parer à toute éventualité. L’effet «cinéma» produit par les images diffusées par les télévisions appuyées sur des discours officiels et des explications d’experts gonfle l’ampleur de la fuite et donne l’impression que la jeunesse syrienne n’est composée que de gens lâches. C’est peut-être un des objectifs des stratèges occidentaux de la guerre psychologique dont nous connaissons un bout depuis notre lutte de libération nationale. Le fait, vérifiable, est que la Syrie résiste et qu’elle est formidable.
K. M.

2/ Source " Algérie.com 1"

 
Par Djamil Mesrer
 
Le Secrétaire général du Parti du FLN, Amar Saadani, invité, hier 7 Septembre, à intervenir lors d’une émission débat de la BBC arabic a, entre autre, estimé que toutes les mesures prises par le Président de la République pour redimensionner le format, le rôle et la place du DRS dans le nouveau paysage institutionnel du pays, ont toutes pour objectif de démilitariser l’État.

En effet, Saadani n’a pas cessé d’appeler à l’instauration d’un « État civil », une revendication inédite venant du dirigeant plus important parti du pays. Un tel sujet appelle normalement une attention particulière dans le processus d’élaboration en cours de la nouvelle Constitution qui est censée reformer le mode de gouvernance, tant décrié, prévalant dans notre pays.

Les propos de Amar Saadani relatifs au retrait total de l’ANP, DRS compris, du champ politique, doivent être médités en relation avec l’évolution de l’édifice politique algérien depuis le 19 Juin 1965.

Malgré l’existence d’une Constitution et d’institutions d’inspiration moderniste, la vie politique est restée, dans notre pays, fortement dominée par l’influence pesante d’un régime de type oligarchique tirant son pouvoir de la légitimité révolutionnaire. Après le passage à la légitimité constitutionnelle, à la faveur de l’adoption de la Constitution de 1996 et des élections présidentielles de 1997 puis les suivantes, la praxis politique a quelque peu évolué tout en demeurant caractérisée par l’intervention de fait des militaires dans la sphère politique et leur emprise sur le fonctionnement des institutions de souveraineté en particulier.

L’Etat militaire est le contraire de l’État à caractère civil, c’est-à-dire démocratique dirigé par des civils où l’Armée, comme les autres corporations de fonctionnaires, n’a pas d’attributions constitutionnelles particulières; l’État où les militaires ne jouissent pas de la prééminence sur les civils.

En Algérie, l’État à été, de 1965 à 1979, dirigé par une oligarchie militaire constituée du chef de l’État, chef de l’armée, et d’un groupe d’officiers à la retraite ou en activité, un État où l’Armée ne rend pas compte aux institutions du pays et leur impose sa volonté. L’Armée a, depuis l’indépendance, toujours placé l’homme de son choix à la tête de l’État.
Sous Boumédiène qui, aidé par un parti unique, d’avant-garde peu représentatif au sein de la société, développa le culte de sa personnalité et imposa sa figure à titre d’incarnation de l’Etat et de la nation aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

L’Algérie était devenue une autocratie militaire où le premier rôle était joué par la sécurité militaire, aujourd’hui le DRS. Elle a vécu, depuis, sous un régime qui s’apparente à un régime de loi martiale ou d’un état d’urgence permanent, en tout cas un régime peu respectueux des droits de l’homme qui n’admet pas l’idée qu’il puisse y avoir une opposition et qui utilise tous les moyens pour réduire au silence les opposants politiques.

Depuis le milieu des années 1990, les militaires semblent ne plus s’impliquer dans la gestion politique en Algérie, mais tous les leviers du pouvoir demeurent en réalité entre les mains du DRS qui exerce indirectement, sans être responsable, le pouvoir de nomination, voire d’intervention dans la gestion, et dispose d’un réseau d’agents au sein de la société, dans tous les rouages de l’Etat et des partis politiques et même des entreprises économiques.

C’est cet état de chose que le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, veut, semble-t-il, voir cesser dans l’Algérie du 21ème Siècle et c’est ce que Amar Saâdani ne cesse de répéter.


 

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