Hier en considération de son importance sur l'échiquier international et pour rendre hommage à ses qualités de dirigeant, nous avons publié en priorité (vidéo et texte) l'intervention de Monsieur Vladimir Poutine Président de la Fédération de Russie, devant l'Assemblée des Nations Unies. ( Lien :
Éditorial de lucienne magalie pons
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Aujourd'hui, nous regroupons l'une après l'autre les allocutions du Président des Etats-Unis Barak Obama et celle du Président français François Hollande, lesquels dans leurs interventions se sont exprimés selon les registres respectifs qui leur sont habituels sur les sujets qui les animent actuellement, mais qui sur le dossier Syrien se sont rejoints dans des propos presque similaires pour accuser injustement et très agressivement le Président Syrien Bachar Al-Hassad, ce qui a fait tâche à la tribune de l'Onu, il est à mon sens affligeant que des chefs d'Etats lancent de la tribune des Nations Unies , - unique organisation au monde appelée à rechercher et rétablir la paix entre les nations,- des accusations violentes pour soutenir leur point de vue, contre un Chef d'Etat légitime élu par son peuple, point de vue excessif qui n'est pas partagé, par d'autres dirigeants importants dans le monde.
Avant de passer à la vision de ces deux interventions je note que Monsieur Vladimir Poutine un peu plus tard après l'intervention de Barak Obama et en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies a fait entendre qu'il n'appartient pas à Monsieur Obama ou à Monsieur Hollande de désigner un Président Syrien, et d'autres chefs d'états soutiennent le même argument.
1/ Allocution de Monsieur Barak Obama , Président des Etats -Unis :
- aperçu vidéo :
- aperçu vidéo :
* Note : nous essayons de faire traduire en français l'allocution du Président Américain, si nous y parvenons nous en publierons la retranscription en revenant sur cette page.
- Pour le moment nous résumons ci-dessous les traits essentiels de son discours
Tout d'abord Monsieur Barak Obama avec orgueil lançé une "démonstration de force ou de puissance " :
"Je dirige la plus forte armée du monde. Je suis prêt à l'utiliser pour protéger mon pays et nos alliés".
Il a estimé avec arrogance que la Russie et la Chine font partie des menaces potentielles pour les
Etats-Unis ... "Ce qui est arrivé à l'Ukraine pourrait
arriver à toute nation présente ici", a-t-il indiqué en allusion à
l'intégration de la Crimée à la Russie suite à un référendum, qu'il
qualifie lui d'"annexion".
Il a exprimé sa vision de la Russie ..: "Nous voulons une Russie forte intéressée à
travailler avec nous pour créer un ordre mondial juste".
Il a donné son opinion sur la mer de Chine Orientale : " En mer de
Chine méridionale, dont des îles sont revendiquées par plusieurs pays
dont la Chine, "nous tenons au respect du principe de libre-navigation".
Sur Cuba, en référence à récente levée de l'embargo, il a déclaré ..."Nous
continuerons à lutter pour les droits de l'homme à Cuba, mais nous le
ferons par les voies diplomatiques" ..
Ensuite dans son discours, il a accablé le président syrien Bachar el-Assad : "Bachar el-Assad doit quitter le
poste présidentiel" en Syrie, a-t-il déclaré , en l'accusant injustement ; ..... "Si un dictateur tue
des dizaines de milliers de ses concitoyens, ce n'est pas uniquement le
problème intérieur de ce pays" a-t-il prétendu.
"Assad a répondu par la force aux manifestations pacifiques, ce qui a provoqué une aggravation de la situation", a-t-il ajouté.
"Les
Etats-Unis sont prêts à travailler avec toutes les nations, y compris
l'Iran et la Russie, pour résoudre le conflit en Syrie", a aussi affirmé le
président américain.
Enfin un chapître décerné à la démocratie pour encore dire avec une prétention sans pareille qui reste à vérifier ... " c'est la démocratie qui nous a permis de de devenir la plus puissante nation au monde
"La démocratie aux Etats-Unis est imparfaite, mais c'est la démocratie qui nous a permis de devenir la plus puissante nation au monde. Une démocratie inclusive rend un pays plus fort .... draine de nouvelles idées". ....
Sans doute la Russie et la Chine au moins ont du sourire sous cape !
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2/ Allocation de Monsieur François Hollande, Président de la République Française :
* (note nous reviendrons plus tard sur cette page pour publier la retranscription en texte)
Pour le moment nous publions notre commentaire pour rappeler la position de Monsieur François Hollande notamment sur le dossier Syrien :
Le Président français a réaffirmé - , nous résumons - , que la France n'a pas changé de position sur le règlement du conflit
syrien et continue de considérer que toute solution politique doit
écarter le dirigeant syrien Bachar al Assad, a déclaré lundi François
Hollande.
"Nous devons tout faire pour qu'une transition politique
puisse être trouvée en Syrie", a aussi dit le président français lors d'un
point de presse en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, à la
suite du discours du président russe Vladimir Poutine.
"Cette transition, elle passe nécessairement par le départ de Bachar al Assad, rien n'a changé", a-t-il souligné.
"Je
m'y refuse, Barack Obama s'y refuse, d'autres dirigeants s'y refusent. …)Les Russes doivent en tirer les conséquences", a ajouté le président
français, cité par Reuters.
Il a souhaité qu'une alternative au numéro un syrien soit trouvée avec la Russie et les pays de la coalition.
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Notre conclusion est que malgré leurs positions agressives et la gloriole de surface qu'ils manifestent sur le dossier syrien, l’orgueilleux président américain Obama et le prétentieux Président François Hollande n'auront pas d'autre choix que de coopérer avec le président Vladimir Poutine pour en finir avec la débâcle en Syrie, tout comme ils ont été obligés de négocier avec la Russie pour obtenir un accord avec l’Iran.”
En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies , en commentant le dossier Syrien, les médias qui se trouve à New-York pour suivre et commenter les interventions et l'ambiance générale, reconnaissent que Vladimir Poutine a repris la main sur le dossier syrien, et que Barak Obama et François Hollande, en se campant sur cette position agressive, se retrouvent isolés par rapport aux autres chefs d'états impliqués dans ce dossier, qui appellent à inclure Bachar el-Assad dans le processus des futures négociations.
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