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19 septembre 2008

Taxes et Zizanies !

Les taxes écologiques sèment la zizanie à l'UMP

Les "bonus-malus" d’inspiration JL Borloo et NKM n’en finissent pas de faire grincer des dents aussi bien dans l’opposition que dans la majorité.

Irrités par la taxe sur les revenus du capital pour financer le RSA, les députés UMP acceptent mal l'annonce de nouvelles taxes écologiques, notamment le bonus-malus sur l'électricité qu'envisagerait Jean-Louis Borloo.

». Nombreux les membres et députés UMP qui font connaître leur inquiétude sur la pertinence du dispositif avancé par le ministre de l'Ecologie

Le premier d'entre-deux, Jean-François Copé a sur LCI, «mis en garde» le gouvernement.

«Je préfère des mesures incitatives à de nouvelles taxes», a-t-il prévenu, en soulignant le risque que de nouvelles taxes «ne soient pas bien comprises «Nous allons rencontrer Jean-Louis Borloo pour en parler avec lui», a t-il affirmé.

A l'UMP, la désapprobation s’accentue d'autant que Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, a critiqué, mercredi, la nature des prélèvements, après l'annonce d'une «taxe pique-nique», et l'éventualité -démentie par Borloo- d'une extension du bonus-malus à la consommation d'électricité.

Sur LCI Lundi passé Bernard Accoyer agacé, a dénoncé un "concours Lépine" des prélèvements. "Je taxe ceci, je détaxe cela", a ironisé le président de l'Assemblée nationale, en recommandant : "Je suis partisan de clarifier la politique de la majorité" et que "l'on cesse des annonces en tous sens" ……. "Le stade de la réflexion ne doit pas être une exposition permanente d'idées iconoclastes qui ne seront pour la plupart d'entre elles pas prises».

Ndlr : à la suite de « l'éventualité –démentie » par Borloo, Le Parisien qui avait diffusé l’information la veille a maintenu : « « Pour notre part, nous maintenons l'intégralité des informations parues dès mardi soir sur le site internet du Parisien et le lendemain dans nos éditions «papier». Une réunion entre des représentants du secteur de l'électricité et Jean-François Carenco, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo a bel et bien eu lieu le lundi 15 septembre pour évoquer le bonus-malus écologique. Le même jour, Jean-Louis Borloo recevait d'ailleurs le président d'EDF, Pierre Gadonneix. Nous confirmons également le souhait exprimé alors par le ministère du Développement durable d'intégrer ce projet de bonus-malus électrique dans le cadre, plus large, de la réflexion, confiée à Jean-Claude Lenoir, député UMP de l'Orne, et François Brottes, député PS de l'Isère, sur les prix et les tarifs de l'électricité en France » »

Bernard Accoyer a, aussi, ironisé sur I-télé : «Sur les bonus-malus, il y a un petit côté concours Lépine. Je taxe ceci, je détaxe cela» a-t-il répété …..en développant ses arguments déjà présentés sur LCI ».

Citant la taxe dite « pique nique » récemment annoncé par Jean-Louis Borloo sur les assiettes et couverts jetables Bernard Accoyer a questionné : «Que vont devenir les fabricants de gobelets si on décide que leur avenir sera entaché par les taxes ?"…

De son côté, Dominique Perben a remarqué : Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement s’est livré à une cacophonie en matière de taxes, du financement controversé du RSA à la multiplication de mesures de bonus-malus écologique.

D’où la grogne de députés UMP, furieux que le président oublie ses promesses d’allégements fiscaux.

François Fillon lui-même a démenti Jean-Louis Borloo : Le premier ministre a déclaré, jeudi, que le gouvernement n'envisageait aucune extension du bonus-malus à des produits autres que l'automobile. "Il n'y a pas d'arbitrage, il n'y a pas de taxe nouvelle", a dit François Fillon à des journalistes dans l'avion qui l'emmenait à Rome. "Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de taxe pique-nique", a-t-il souligné, récusant ainsi les déclarations de Jean-Louis Borloo, et de sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Toutefois, le chef du gouvernement a précisé que d'éventuelles nouvelles "taxes vertes" seraient envisagées dans le cadre du Grenelle II, programmé en 2009 et après évaluation du bonus-malus automobile, actuellement en vigueur. –

Entre deux déplacements en Province ou à l’Etranger il arrive que le Président Nicolas Sarkozy dispose de quelques moments pour recevoir ses ministres et leur manifester « ses vives impressions » pour ne pas dire sa « colère » et cette fois, c’est au tour du tandem Jean-Louis Borloo-Nathalie Kosciusko-Morizet d’être convoqué cet après-midi à l’Elysée pour un mise au point après, que le précédant hier, François Fillon, a déjà précisé que rien n’était arbitré sur les taxes écologiques.

Sur LCI Lundi passé Bernard Accoyer agacé, a dénoncé un "concours Lépine" des prélèvements. "Je taxe ceci, je détaxe cela", a ironisé le président de l'Assemblée nationale, en recommandant : "Je suis partisan de clarifier la politique de la majorité" et que "l'on cesse des annonces en tous sens" ……. "Le stade de la réflexion ne doit pas être une exposition permanente d'idées iconoclastes qui ne seront pour la plupart d'entre elles pas prises».

Puis citant la taxe dite « pique nique » récemment annoncé par Jean-Louis Borloo sur les assiettes et couverts jetables Bernard Accoyer a questionné : «Que vont devenir les fabricants de gobelets si on décide que leur avenir sera entaché par les taxes ?"…

De son côté, Dominique Perben a remarqué : Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement s’est livré à une cacophonie en matière de taxes, du financement controversé du RSA à la multiplication de mesures de bonus-malus écologique.

Toutes ces prises de position accentuent la grogne des députés UMP, furieux que le président oublie ses promesses d’allégements fiscaux.

François Fillon lui-même a démenti Jean-Louis Borloo : Le premier ministre a déclaré, jeudi, que le gouvernement n'envisageait aucune extension du bonus-malus à des produits autres que l'automobile. "Il n'y a pas d'arbitrage, il n'y a pas de taxe nouvelle", a dit François Fillon à des journalistes dans l'avion qui l'emmenait à Rome. "Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de taxe pique-nique", a-t-il souligné, récusant ainsi les déclarations de Jean-Louis Borloo, et de sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Toutefois, le chef du gouvernement a précisé que d'éventuelles nouvelles "taxes vertes" seraient envisagées dans le cadre du Grenelle II, programmé en 2009 et après évaluation du bonus-malus automobile, actuellement en vigueur. –

Entre deux déplacements en Province ou à l’Etranger il arrive que le Président Nicolas Sarkozy dispose de quelques moments pour recevoir ses ministres et leur manifester « ses vives impressions » pour ne pas dire sa « colère » et cette fois, c’est au tour du tandem Jean-Louis Borloo-Nathalie Kosciusko-Morizet d’être convoqué cet après-midi à l’Elysée pour un mise au point après, que le précédant hier, François Fillon, a déjà précisé que rien n’était arbitré sur les taxes écologiques.

ooOoo

Le porte parole du Gouvernement Luc Chatel cherche lui à temporiser les humeurs belliqueuses en remarquant : "ça n'est pas une taxe par jour" mais "les conséquences du Grenelle de l'environnement" ….

Ndlr : tiens donc ! On ne s’en était pas aperçu !

"Il faut dorénavant une fiscalité environnementale, il faut que la fiscalité soit un outil d'orientation et de changement des comportements", a indiqué Luc Chatel "La règle générale de cette nouvelle fiscalité, c'est à prélèvements constants." Et M. Chatel a tenu à dédouaner l’Etat : "L'Etat ne va pas s'en mettre dans les poches en passant parce qu'on oriente la fiscalité vers les produits environnementaux."

Ndlr : si j’en crois Monsieur Luc Chatel la fiscalité environnementale est un outil d’orientation et de changement des comportements, autrement dit le moyen coercitif pour nous transformer en mouton de panurge, à leur gré, comme le martinet dans la main du père fouettard ! De plus il nous dit que « la règle générale de cette nouvelle fiscalité, c’est à prélèvements constants », eh ! bien ils n’y vont pas de main morte ! Jusqu’à quand accepteront nous d’être battus et contents ? Je ne dis pas « battus, cocus et contents », je laisse ‘cocus’ en malus supplémentaires à ceux qui persiste à voter pour une droite libérale très dure qui entend nous tondre et nous sucer jusqu’à la moëlle, quoique qu’avec un bel ensemble touchant actuellement, ils se manifestent pour nous rassurer en projetant cette quesTion dans le futur.

article de lucienne magalie pons

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