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10 septembre 2008

Géorgie : Résultats des Négociations du 8 septembre 2008

Géorgie : Négociations RUSSIE-UE du 8 Septembre 2009

Le Lundi 8 septembre 2008, chauffée à bloc avant son départ, l’équipe de tête « mouche du coche UE », conduite par Monsieur Nicolas Sarkozy, Capitaine intérimaire de l’UE, son ailier gauche libéral José Manoël Barroso Président de la Commission Européenne, avec pour arbitre le diplomate en chef de l’UE, Javier Solana, a engagé un assaut diplomatique contre l’équipe Russe « Clubpoutine ».

Le match a eu lieu en début d'après-midi au château de Mayendorff, à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Moscou.

En dépit du zèle oratoire de L’Equipe « UE » quelque peu refroidie à son arrivée en présence de l’équipe adverse, la délégation européenne n’a pu ébranler la détermination de l’équipe « clubpoutine » qui avec une certain « Fair Play » sinon « vodka Cu sec » du moins expéditif, l’a chargé de présenter à Mikhaïl Saakavélich un calendrier du genre « calendes grecques » et de lui transmettre leurs volontés intransigeantes, avec accessoirement leurs compliments et condoléances pour L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie dont la Géorgie devra faire son deuil.

(Rappelons que la carpette de Busch, Mikhaïl Saakavélich, créature modèle made in « américano-israélo- géorgien », s’était avisé il y a un certain temps avec les encouragements de l’oncle « Sam », s’était avisé de servir une pâtée et un bouillon de onze heures (du soir) aux Russes. Battu à plate couture, le Géorgien pour tout résultat, vient de voir amputer son pays de deux provinces proche des Russes L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et personnellement de son « aura », en dépit du battage médiatique et parfaitement conditionné de désinformation orchestrée contre la Russie que la France en tête et certains pays d’Europe se sont complus à orchestrer.)

A l’issue de la rencontre, le Capitaine intérimaire de l’équipe l’UE a reconnu plus tard : « Cet accord que nous avons obtenu à Moscou, c'était le mieux possible de ce qu'il était possible d'obtenir...»

« Le mieux possible » de Monsieur Sarkozy, c’est exactement ce que les Russes ont bien voulu concéder, c'est-à-dire rien de plus qu’un calendrier, une promesse du retrait de leur armée, de ce qui reste de la Géorgie, d’ici un mois, hors Abkhazie et Ossétie du Sud où elle restera. Mais sur l’indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, Dmitri Medvedev est resté intraitable et a redit que la reconnaissance par son pays de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud était "irréversible". Le tout conditionné au non-usage de la force par la Géorgie, à l'origine de la crise du 8 août dernier avec son intervention contre l'Ossétie du Sud.

Enfin , en faisant à Mikhaïl Saakavélich à Tbilissi le bilan complet de l’accord signé à Moscou avec le président russe Dmitri Medvede, le président Sarkozy a souligné que 200 observateurs seront envoyés par l'UE en Géorgie avant le 1er octobre et qu’ils pourraient entrer en Abkhazie et en Ossétie du Sud, dans le cadre des mandats de l'OSCE et de la Monug (la Mission des Nations unies en Géorgie, ) "L'esprit du texte, c'est qu'ils ont vocation à entrer (en Abkhazie et en Ossétie du Sud) pour observer, pour raconter ( ?), et pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets", a-t-il précisé.

Le président en exercice de l'Union européenne a également déclaré à Tbilissi, "Le 15 octobre, il ne doit pas y avoir un seul soldat russe qui soit sur des positions qui n'étaient pas celles où (les troupes) se trouvaient avant le 7 août. Soit c'est fait et dans ce cas là chacun a respecté sa parole. Soit ce n'est pas fait et alors cinq jours plus tard, l'Europe en tirera les conséquences", en précisant que si les forces russes ne s'étaient pas retirées d'ici au 15 octobre de Géorgie, hors Ossétie et Abkhazie, l'UE en "tirerait les conséquences" ( ?)

Des discussions internationales s'ouvriront à Genève mi octobre et certains observateurs pensent déjà qu’elles risqueront de tourner au dialogue de sourd.

En conclusion, Mikhaël Saakavélich qui a salué cette avancée diplomatique comme "un pas en avant", devra faire son deuil de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie dont les Russes reconnaissent l’indépendance et où ils maintiendront leur armée et leurs aides. Mais il peut compter naturellement sur l’UE pour son aide diplomatique, son soutien moral et politique, et surtout pour le redressement économique de son pays. Les affaires sont les affaires

Politiquement et diplomatiquement, Il faut reconnaître que la position de l'Europe est difficile, en présence d’une crise qui fait apparaître une lutte opposant la Russie et les Etats-Unis. De Moscou, le président russe a accusé les Etats-Unis de "réarmer" la Géorgie sous couvert d'aide humanitaire, et l’irascible vice-président américain Dick Cheney a répliqué depuis Cernobbio, en Italie, en estimant que le Kremlin "avait commis des actes de guerre" contre la démocratie en Géorgie.

L’insistance affichée par les Etats-Unis pour déployer des boucliers antimissiles près des frontières de la Russie, élargir l'Otan et à envoyer des navires de guerre pour délivrer de l'aide humanitaire en Géorgie ne font qu'accentuer en réponse la "militarisation" de la Russie, dans un Caucase légitimement revendiqué par la Russie au nom de sa sphère d'influence historique, mais où les Etats-Unis s’emploient par des manœuvres politiques dangereuses d'imprimer leur marque au nom d'enjeux énergétiques, la marge de médiation européenne est étroite.

Réponse du berger russe à la bergère américaine : La Russie et le Venezuela feront des manœuvres navales communes en novembre au large de ce pays d’Amérique latine, narguant ainsi les Etats-Unis dans leur zone d’influence historique. Un « In the baba Busch » de la part d’Hugo Chavez , qui pourrait être suivis d’autres « in the baba Busch » de la part de certains autres pays de l’Amérique Latine qui en ont à découdre avec les U.S.A.

ooOoo

Enfin pour compléter mes informations, je vous propose un article de Michel Mahler édité sur son site le Réveil des Marmottes :

Avec un style qui lui est tout à fait personnel, Michel Mahler retrace les agitations désopilantes de SuperSarkoMan.

"SuperSarkoMan en retard au rendez-vous du grizzly"


« « Ça ne s'invente pas ces trucs-là et ça ne peut arriver qu'en Sarkozie. Donc, SuperSarkoMan veut faire peur au grizzly Russe. T'as jusqu'au 15 du mois prochain pour te barrer de Géorgie sale nounours sinon je pique ma crise de nerfs...» L'ours du Kremlin, très impressionné, a accepté une réunion avec SuperSarkoMan et a délégué l'ourson Dmitri Medvedev à Moscou et Tbilissi pour une mission de désoursification partielle de la Géorgie. Après avoir vu Dimitri Medvedev, Nicolas Sarkozy devait aller voir le chef-ours de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, puis il a voulu aller en vitesse faire un coucou à sa SuperCarlaBrunette à Paris. Y a-t-il eu scène de ménage ? Carla Bruni lui a-t-elle expliqué de long en large la théorie de la came à rouler et à fumer ? La philosophie bouddhiste ? Une chose est sûre, l'entretien avec Carla Bruni à Paris a duré plus longtemps que prévu. Nicolas Sarkozy est arrivé en retard au sommet Union Européenne-Ukraine ce mardi à Évian en Haute-Savoie. Le sommet, qui aurait pris comme nom «Les accords d'Évian», a dû être reporté et s'est tenu à Paris à 13 heures 30 à l'Élysée. Une conférence de presse était prévue vers 16 heures selon Noutnoute, l'oursonne félinienne du Réveil des Marmottes.

Noutnoute a une bonne double-vue. Effectivement, Viktor Iouchtchenko, le président de l'Ukraine, a été reçu mardi à l'Élysée par Nicolas Sarkozy et par José Manuel Barroso. Nicolas Sarkozy avait grogné trop fort au sommet du 8 septembre à Moscou. Nicolas Sarkozy avait mal supporté la présence de José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne et de Javier Solana, le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et la sécurité: «En Europe, c'est moi qui négocie !» Un psychiatre vous dirait: «C'est le syndrome de Lucky Luke...» Nicolas Sarkozy était carrément irrité d'être en compagnie de José Manuel Barroso et de Javier Solana à la table des négociations et a insisté pour que les représentants de l'UE ne participent pas à la conférence de presse avec le représentant du Poutine Club: Dimitri Medvedev. Nicolas Sarkozy a, nous le savons net, de petits caprices de gosse facilement contrarié. Il refuse de partager sa fonction de chef tournant de l'UE. Le médiateur, c'est lui et personne d'autre. Un autre problème avec Nicolas Sarkozy est le Français: «M. Barroso et moi-même portons ici les espoirs de vingt-sept pays. Et qu'est-ce que ces pays attendent de la Russie ? Qu'est-ce qu'ils attendent ? Cet accord que nous avons obtenu à Moscou, c'était le mieux possible de ce qu'il était possible d'obtenir...» Nicolas Sarkozy s'est adressé à Medvedev: «Il est temps de se mettre au travail !» Les 27 doivent attendre le 31 décembre avec impatience.

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