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08 septembre 2008

Campus UMP ou Campus Folie's ? les deux mon Président !

Préparation : Passons sur le choix du lieu, pour préparer « l’Unité » maître mot de ce Campus, les cadres et les militants s’était « passé » le mot , allure bon enfant, décontracté... sourires et pull-over sur l’épaule et surtout le slogan de rigueur : "nous sommes unis et vous allez le voir tout au long de ce week-end !", comme l’a recommandé Patrick Devedjian, qui mise sur « l’UNITE » de L’UMP en visant les divisions du PS à La Rochelle qu’il convient de faire ressortir, pour réduire au silence et étouffer en surface au moins, celles qui minent l’UMP depuis pas mal de temps. .En ceci il ne fait qu’obéir aux directives du « leader » du parti, Nicolas Sarkozy, qui lors de sa rencontre hebdomadaire avec l'équipe dirigeante du parti, avait enjoint à l'UMP de placer ce "campus" sous le signe de l'unité absolue, sept jours après l'université d'été de La Rochelle, où le PS a exhibé ses divisions.

L'UMP, leur a-t-il dit, doit montrer qu'elle n'a pas de problème de leadership – le présidentiable, c'est lui.

Ambiance « rock » et mise en condition : Tous les ténors, les barytons et les cantatrices, Patrick Devedjian, Nadine Morano, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet et bien d’autres sont fin prêt dès le matin pour nous faire voir ce que nous devons voir, et seulement ce que nous devons voir et tout autour de cette vision encadrée, pour distraire les trop curieux qui voudraient en savoir trop, une piste de danse a été prévue sur le Campus pour amuser les jeunes UMP.

Les biens moins jeunes Cadres et militants en ont d’ailleurs profité pour se « déhancher » et surtout pour faire diversion au moment voulu (il parait que la bière y coulait à flot). Incontestablement la meilleure entraîneuse pour faire danser les jeunes, c’est Nadine Morano, la Castafiore du Président comme la surnomme les médias, elle a un « déhanché du tonnerre » d’après certains militants admiratifs. Certains, comme Monsieur Karoutchi se sont essayés à ses côtés, mais paraissaient trainer lamentablement leurs pieds à ses côtés, en raison du rythme endiablée de cette danseuse qu’ils étaient incapables de suivre. Par contre les jeunes UMP très branchés et connaisseurs sont entrés sans mollir et avec brio dans la cadence de Nadine.

OUVERTURE DU CAMPUS :

Revenons à l’ambiance du matin. L'Introït en quelque sorte : dès 9 heures 30, dans le grand chapiteau planté au cœur du stade de Royan, la salle est pleine à craquer et, alors que s’élèvent les premières notes du tube de Mika, « Relax, take it easy », s’opère l’ouverture des débats dans une ambiance surchauffée.

Des « tchat » sont organisés avec des jeunes dans différents espaces aménagés, mais quand Rachida Dati arrive « en super star médiatique » sur le campus, toute de noir vêtue, pour rejoindre sous une tente des jeunes militants du 7me arrondissement de Paris, dont elle est le Maire, c’est elle qui fait sensation en raison de sa récente remontée médiatique de future maman. Elle ira ensuite rejoindre une demi-heure plus tard son tchat, intitulé "Comment restaurer la confiance des citoyens dans la justice", toujours en suscitant le même intérêt de la part des militants et journalistes. A tel point que Monsieur Darcos, qui posait discrètement, entouré de jeunes militants pour une photo de groupe, voyant Madame Dati passer à ses côtés, l’a invité cordialement à se joindre à eux : "Rachida, viens sur la photo ! ", et dès cette invitation instantanément il s’est retrouvé entouré d'une nuée de photographes et cameramen. "Ah, c'est donc cela, pour être sur les photos, il faut Rachida...", s’est écrié le Ministre de l’Education Nationale quelque peu jaloux ou ironique.

Passons au «choses « sérieuses », en résumé L'UMP a avancé la carte de l'unité autour de Patrick Devedjian en affichant une communion « de façade » pour accentuer les divisions de l’opposition, mais aussi pour atténuer des rivalités et un mécontentement qui s’amplifie au sein de l’UMP,contre le RSA, et aussi contre le fichier Edvige, mécontentements qui se sont surtout exprimés en coulisses ces temps derniers, mais qui sont connus des cadres du Parti.

Une interrogation lancinante entretenue pour doper les ardeurs militantes, depuis plus d’une semaine, au sujet de Patrick Devedjian, le secrétaire général du parti: « démissionnera-t-il ou ne démissionnera-t-il pas ? », a trouvé d’entrée sa réponse au Campus : Patrick Devedjian a répété "qu'il n'y aurait aucun remaniement de la direction de l'UMP" …… "J'ai dit et le répète, que le jour où le président de la République me demanderait ma démission, il l'aurait dans les deux minutes qui suivraient".

Ceux qui convoitent sa place et veulent sa peau restent dans l’attente de ces deux minutes fatidiques. L’espoir fait vivre, et tout finira bien par arriver, il n’y a que les ânes que l’on attache tous les jours à la même mangeoire.

Monsieur Jean-Pierre Raffarin souriant, - se présentant sous l’image d’un sénateur intellectuel en tenue décontractée, pull oblige - a incité ses partisans à « éviter les polémiques inutiles » et a rendu public son soutien à Patrick Devedjian. Puis il a jeté son vinaigre sur le PS : "La Rochelle, c'était les querelles de personnes et l'absence de proposition. Ici, c'est l'unité et en même temps le travail intellectuel pour approfondir notre projet »

Ndlr : C’est à peu près tout ce qu’il avait à dire de nouveau !

En fait il s’agit d’ une unité « circonstancielle », sourire et pull oblige , quand au travail intellectuel il faut certainement user de beaucoup de matières grises pour baver sur l’opposition, principal exercice intellectuel des ténors de l’UMP, c’est pourquoi il leur en reste trop peu pour nous parler de la croissance, du pouvoir d’achat, de l’Afghanistan, de notre politique nationale et internationale, de la Russie, de la Géorgie et de tous les sujets brûlants qui nous préoccupent.

D’autre part, quant certains rompent l’omerta imposé et oser dire comme le Sénateur Monsieur Philippe Dominati : « Quand on claque un milliard d'euros pour, au final, restaurer l'ORTF, il ne faut pas pleurer ensuite parce qu'on n'a pas d'argent pour financer le RSA », en constatant avec une ironie amère : « Je suis parti en vacances après un impôt nouveau, je rentre, il y a un impôt nouveau ! », ou comme le député Hervé Mariton qui a dit "le principe de financement n'est pas bon" et a ajoute : "En dehors de la parole officielle qui est servie avec zèle, est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec moi? Je ne le crois pas", il y a toujours un ministre ou une ministresse de service pour s’investir dans la « parole officielle »

Bien entendu c’est Madame Rachida Dati, remise en selle médiatique par sa grossesse, qui s’est improvisée avec un zèle opportun comme « parole officielle », pour défendre avec une ardeur partisane le RSA, en improvisant à sa façon sur les bienfaits du « libéralisme », dont tout le monde peut se rendre compte au contraire, qu’il s’agit non pas d’un projet destiné à libérer le travail, mais à l’emprisonner dans une logique de contrôle et de sanction pour éliminer les RMIstes et les transformer ensuite progressivement, éventuellement selon les offres, en RmAstes au profit des entreprises, au gré du bon vouloir de ces dernières, mais en tout état de cause aux frais des épargnants privés dont la majorité est faite de ménages français.

Mis à la sauce du jour par le débat sur le RSA Monsieur Martin Hirsch lui-même est venu presque triomphant – presque seulement -, débattre de son projet avec les jeunes de l'UMP. Ce n’est cependant pas certainement le genre de contrat de travail qu’espèrent ces Jeunes UMP aux dents longues.

Monsieur Nicolas Sarkozy, campé sur sa fonction présidentielle, s’était, certainement à regret, refusé les délices du Campus, mais son fils Jean Sarkozy, en arrivant sur les lieux a immédiatement été assailli par les micros et les caméras, à tel point que ce jeune conseiller général des Hauts de seine n’a pu, comme il l’aurait voulu, se fondre dans la foule des militants, et finalement gêné par la cohue au bout de dix minutes il a rebroussé chemin pour se mettre à l’abri, sous une tente, aménagée pour les personnalités importantes. Bon nombre de militants n’ont pas pu l’approcher à leur grande déception, qui rejoignait, nous le pensons, celle de Jean Sarkozy. Il en restera cependant de belles images pour l’album de photos UMP.

Les jeunes militants UMP se sont consolés en accueillant plus tard sous une haie d’honneur l’aigre-douce MAM, Ministre de l’intérieur, Madame Alliot Marie, qui pour la circonstance arborait un sourire satisfait.

Madame Christine Albanel, ministre de la Culture est arrivée en compagnie de Monsieur Pascal Nègre, un militant de gauche qui a soutenu Bertrand Delanoë lors des municipales pour participer à un débat sur le piratage Internet.

L'Uni (association universitaire marquée à droite) qui se trouvait représentée au Campus UMP a accueilli Monsieur Ferry l’ancien ministre de l'Education nationale, sous la « olà » et comme il s’approchait des journalistes Monsieur Darcos actuel Ministre de l’Education Nationale à lancé à son adresse : «Tu ne leur dis pas de bêtises au moins...». Recommandation inutile et que Monsieur Darcos devrait s’appliquer à lui-même. En fait Monsieur Ferry était là pour animer un tchat et il n’a pas pour habitude de dire des bêtises, Monsieur Darcos doit confondre «intelligence » avec « bêtise ».

Comme un furet ou un feu follet, La Castafiore – Nadine Morano – était partout ! C’est une animatrice choc et chic, qui ne peut ou ne veut passer inaperçue, et qui se dépense sans compter pour exciter le campus, allant même jusqu’à danser aux rythmes du dancefloor jusqu’à deux heures du matin. Les jeunes adorent les dames presque mures qui ont de la voix et du chien, et ses jeunes supporteurs portant un T-shirt « Morano, What else » (au couleur d’une marque de café connue) ne manquaient jamais une occasion pour l’entourer à ses passages en chantant son nom à tue-tête. C’est peut-être l’effet du caoua qui soutient cette excitation juvénile autour d’elle, mais sans doute plus encore leur amour commun de la danse : "Quand il y a de la musique, on ne m'arrête plus", a glissée Nadine à quelques journalistes, pour rappeler sa nuit de folie avec les jeunes UMP.

Ndlr : ceci me rappelle quelque contine et poésie : « Chantez, danser, embrassez qui vous voudrez » …… (C’est toujours ça de gagné !), ….. en attendant la sentence « Vous dansiez j’en suis fort aise et bien dansez …maintenant »

Se conformant au mot d’ordre que Patrick Devedjian martelait avec la régularité d’un métronome depuis hier : "Ici, c'est l'unité, pas de clivages", pour contrecarrer l'image des divisions socialistes à La Rochelle... , .Madame Valérie Pécresse, Messieurs Yves Jégo et Roger Karoutchi, tous trois candidats UMP déclarés (donc en concurrence) aux élections régionales de 2010 en Ile de France, se sont regroupés sur le Campus et ont posé tous sourires pour les photographes, en affichant sur commande implicite une unité parfaite, sans pour autant par la suite déjeuner ensemble.

Il faut noter pour la petite histoire, que les militants et les journalistes ont remarqué que Madame Dati et Madame Kosciusko-Morizet (pour le moment exclues du G7 du Président NS) se sont rapprochées à plusieurs reprises en se manifestant leur estime et qu’elles se sont rencontrées en marge des rencontres officielles. "Avec Rachida, on se fait un G2 ! ", a lancé la secrétaire d’Etat à l’Ecologie qui évitait de s'afficher aux côtés de la garde des Sceaux lorsque celle-ci, avant le scoop de sa grossesse, se trouvait en retrait médiatique. S’agit-il d’une stratégie ou de la naissance d’une réelle amitié ? …… Tout reste encore à soupeser. "On se rapproche, on va faire un bout de chemin ensemble", a expliqué N.K.M. D’après les nouvelles, N.K ;M a escorté RD jusqu’à la sortie du Campus, quand en milieu d’après midi cette dernière s’apprêtait à quitter la ville pour rentrer en Avion sur Paris

.

Nous ne terminerons pas, sans placer la cerise de Matignon sur le gâteau :

Enfin, ce Campus, grande messe UMP œcuménique politique et libérale à visées multiples mais à parole unique, s’est terminé par la prestation finale du Premier Ministre, Monsieur François Fillon, qui a récité son crédo intitulé : « Le gouvernement gardera le cap des réformes structurelles malgré la conjoncture économique internationale.

Il s’adressait là, à ceux de l’UMP qui ces jours derniers, appelaient à une politique de relance, qui d’après Monsieur Fillon « ne ferait qu’amplifier notre endettements et nos déficits sans provoquer de résultats durables »

Trois objectifs sont en ligne de mire pour le Gouvernement Fillon" "Libérer le travail" pour « créer de la croissance », "accroître notre compétitivité" seule réponse à la mondialisation" et "tenir les comptes de la France."

Ndlr : Libérer le travail ? …….. Le RSA n’en prend pas le chemin

Accroître la compétitivité ? …..La recette s’il vous plait……

La mondialisation … vous ne cessez de prêcher pour elle …

Tenir les comptes de la France ?…… Un vœu pieux quand on voit les dépenses de l’

Etat et des Ministres étalées sous nos yeux …..

Monsieur Fillon a beau affirmer que le gouvernement est lancé dans une "transformation de fond", en soulignant une stratégie qui repose "sur la fermeté politique" et soutenir que "la conviction intime que la modernisation de notre pays n'était plus négociable", nous qui sommes depuis le 6 Mai à nos fenêtres, nous n’avons ressenti de l’effet de cette ambitieuse politique de fond, pas le moindre frémissement favorable à une embellie, par contre nous ressentons trop souvent et en rafales les effets ambitieux de la casse sociale qui nous transforment en moutons à raser presque chaque jour par une « taille » nouvelle.

Dans son intervention, Monsieur Fillon a déguisé les lenteurs pour ne pas dire l’incapacité de son gouvernement à réaliser ce qu’il appelle « l’ambition » (de son gouvernement) en détournant l’attention sur la conjoncture internationale …. "C'est une ambition que la conjoncture économique internationale rend plus difficile mais aussi plus actuelle que jamais", a-t-il souligné devant 1.500 à 2.000 militants réunis à Royan.(1)

(1)Ndlr : Notons au passage que dans le Var le Modem a réunit plus de 3000 personnes

Pour François Fillon, le monde "est frappé par une crise sévère", l'Europe "est dans le creux de la vague" et la France "n'échappe pas au fléchissement économique global." Observations banales que tout le monde peut faire sans avoir à l’entendre du Premier Ministre, mais bon n’ergotons pas, il faut bien qu’il remplisse son discours, mais quand il ajoute : la crise "prend son origine aux Etats-Unis dans des comportements irresponsables qu'il faudra bien un jour sanctionner.", là alors c’est un scoop ! : « Sanctionner ! » ….Waouh !

Ndlr : Si je comprends bien, les comportements irresponsables des autres sont la cause de nos déboires économiques, et d’après Monsieur Fillon « il faudra bien un jour sanctionner »

Ndlr : Sanctionner ? Qui, quoi, où, comment ? Quand il est incapable d’agir chez nous pour redresser la croissance il envisage de sanctionner chez les autres : avec quels moyens s’il vous plait ?

Monsieur Kouchner qui a l’habitude d’agiter des épouvantails à tous vents et menacent constamment de sanctionner tel ou tel pays, en dernier lieu la Russie, sans jamais trouver les moyens d’appliquer des sanctions, qui demeurent piteusement virtuelles, n’aurait pas fait plus « fort » que Mr. Fillon, dans le genre « fais moi peur »

Il fallait bien que ce Campus se termine dans la dérision.

Information : Tout n'est pas rose, à l'UMP, les divisions internes sont soigneusement mise en cache, mais plus grave : le nombre de militants a tendance à baisser. Une baisse que le secrétaire général a relativisé samedi en soulignant que 2007 avait été "une année de passion électorale».

Le nombre de militants est actuellement de 210 000, contre 370 000 fin 2007!

160.000 personnes en déshérence sont donc à récupérer par le Modem si Monsieur Bayrou sait se montrer à la hauteur : c’est là un challenge à honorer le plus vite possible. Saura-t-il le tenir ?


Quelques potins en prime !

En marge du Campus UMP : quelques potins glanés ça et là …..

Vendredi 5 septembre : La soirée d'ouverture a été réussie, placée sous le signe de l'«unité», les cadres de l'UMP, se détendent : la famille est réunie, on va pouvoir de Royan casser du sucre sur la Rochelle.

Vendredi Minuit : l’heure de la séduction

Un DJ chauffe les Jeunes UMP et les moins jeunes et sur la piste tous dansent sur de la musique techno, dans une ambiance de grande nouba universitaire. Très vite Nadine Morano arrive et offre une leçon de danse à des jeunes stupéfaits mais ravis de voir qu’elle peut leur en remontrer sur leur propre terrain festif ! Elle enflamme la piste, dansant d’un jeune à l’autre avec un déhanchement digne Joséphine Baker à ses débuts, mais Monsieur Karoutchi qui arrive quelques minutes plus tard pour danser avec elle, trouble le décor sans pouvoir vraiment déplacer ses pieds et son corps en cadence, il renonce assez vite, s’efface et se place de côté, Nadine reprend la vedette entourée de ses jeunes , incontestablement, la reine de la piste, c’est Nadine.

(Un journaliste resté tard le soir suite à des problèmes techniques, (peut-être diplomatiques …) a pu filmer par hasard la show de Nadine et vous pouvez quelques articles plus bas visionner une vidéo qui la met en évidence son déhandhé "fabuleux" ? aux dires de jeunes)

Samedi 6 septembre : une toute nouvelle amitié naissante semble vouloir s’installer entre Rachida et Nathalie : S’agit-il de préparer des grandes manœuvres pour investir le G7 (organe présidentiel rapproché), interrogent quelques curieux ….?

Pas du tout ….assure en riant (jaune… peut-être) la secrétaire d’Etat à l’Ecologie: «Avec Rachida, on se fait un G2!». Les deux ministresses se sont affichées ensemble samedi et se sont concertées en dehors des rencontre officielles, Kosciusko-Morizet a même raccompagné Dati à sa voiture lorsque cette dernière quittait le stade pour l’aérodrome ou elle devait prendre l’avion pour rentrer à Paris. C’est indéniablement une preuve de considération amicale qui reste à « consolider «Ca faisait longtemps qu’on s’entendait bien, a expliqué Nathalie, mais au mois de juillet, on s’est dit qu’on devait faire un bout de chemin ensemble pour retrouver l’ambiance de la campagne présidentielle». Les deux ministres sont convenues de faire des déplacements ensemble à la rencontre des Français, «sans le kit habituel du préfet». Je me souviens de l'histoire bucolique du "sous préfet au champs" et je serais curieuse de voir la nouvelle version "des ministresses au champ".

Samedi 6 Septembre : Xavier Bertrand chagriné par l'absence de Nicolas Sarkozy, a compensé ce manque présidentiel par la présence à ses côtés pour ses agapes de mi-journée, d’une trentaine de journalistes ! (N’est-ce pas un peu beaucoup ?) Et en sa qualité de Ministre du Travail et secrétaire adjoint de l’UMP, qui brigue secrètement le poste de Patrick Devedjian, XB brise le pain et le silence et se lâche : il peut parler sur tout et planche pour un long développement de textes, en éludant les petites questions gênantes , par des détours verbaux dont il a le secret, ce qui ne l’empêche tout en menant tout son monde en bateau, de se régaler de bon appétit . Au moment du dessert, il se plait à conclure exercice oratoire en assurant : « «Il faut éviter les petites phrases qui mettent de l’huile sur le feu pour se concentrer sur les débats qui mettent de l’huile dans les rouages».

Frank Louvrier, Conseiller de communication de Monsieur Sarkozy qui passait derrière lui à en a profité pour le saluer ce qui a fait dire à XB quand il se fût éloigné : …. vous auriez pu me prévenir que Franck était derrière moi, sur le ton de la plaisanterie, …. Puis s’assurant qu’il était hors de portée : « Bon il est parti … on va pouvoir rediscuter tranquillement » . XB est un véritable moulin à paroles dont les ailes s’arrêtent à condition qu’il soit prévenu.

Monsieur Roger Karoutchi ancien et toujours compagnon de route de Sarkozy, a eu l’occasion d’exprimer, en particulier, une nouvelle fois sa vision du « sarkozysme » (concept un peu flottant au gré du vent). Monsieur Karoutchi y voit lui une cohérence. Il pense que sur bien des points, Nicolas Sarkozy est un héritier de la vision révolutionnaire de De Gaulle dans les années 50. « Comme le Général, Sarkozy veut redonner une place centrale à la France dans le monde. Il veut aussi repenser, comme le faisait De Gaulle, le rapport entre capital et travail en développant l'intéressement».

C’est son opinion, ce n’est pas la nôtre.








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