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16 septembre 2008

Edvige : le point actuel de la question

ci-dessous reproduction intégrale d'un article lu par l'intermédaire de Yahoo actualités :

Les opposants à Edvige veulent toujours l'abrogation du décret

Reuters

Reuters - il y a 21 minutes

PARIS (Reuters) - Le collectif "Non à Edvige" et une douzaine d'organisations entendent toujours obtenir l'abrogation du décret sur le fichier de police en dépit de la concertation lancée par la ministre de l'Intérieur

Dans un communiqué, les opposants au projet ne se satisfont pas du projet prêté au gouvernement de préparer un nouveau décret modifiant seulement certains points du texte controversé.

Ils demandent en outre à être reçus ensemble par le Premier ministre, François Fillon, soulignant que Michèle Alliot-Marie procède à des auditions alors que le texte est "probablement déjà bouclé."

Une journée de mobilisation est toujours prévue le 16 octobre, pour la Sainte-Edwige, soulignent les signataires.

La ministre de l'Intérieur a lancé lundi une concertation en vue d'une redéfinition du fichier de police Edvige créé par un décret paru le 1er juillet, comme l'a souhaité le président Nicolas Sarkozy dans l'espoir de clore la polémique.

Michèle Alliot-Marie a promis des aménagements rapides, précisant qu'elle remettrait des textes d'ici la fin de la semaine au président de la République. Elle n'a toutefois pas précisé si ces textes relèveraient du décret ou de la loi, soulignant que ce serait un problème de juristes.

Nicolas Sarkozy souhaite l'abandon des mentions concernant l'orientation sexuelle et la santé des personnes fichées. Il a envisagé l'abandon pur et simple du fichage de personnalités mais insiste pour conserver la possibilité de ficher les mineurs susceptibles de basculer dans la délinquance.

En l'état actuel du décret du 1er juillet, Edvige recense les personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".

Y figurent aussi celles "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", y compris les mineurs à partir de 13 ans.

L'opposition demande l'abrogation du décret, option que doit aussi examiner en décembre le Conseil d'Etat, saisi par les principaux syndicats et un collectif d'associations.

Le Parti socialiste a réclamé lundi un "débat législatif" sur le projet. Le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait "exigé" mercredi dernier le "retrait" du décret et l'élaboration "d'un nouveau décret".

Du côté de l'UMP, son secrétaire général, Patrick Devedjian, a souhaité que la question soit réglée par la loi mais le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a envisagé de son côté une simple "modification du décret".

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

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