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21 septembre 2008

Informations boursières : On frôle le Krach en attendant qu'il explose !

article de lucienne magalie pons

"Les marchés, lorsqu'ils sont livrés à des groupes financiers, qui s’amusent en bourse comme des particuliers le font plus modestement dans les casinos avec des bandits manchots, procurent aux places boursières des « sensations » financières allant de l'euphorie au désespoir final.

C’est ainsi que ces groupes financiers blasés par les profits boursiers classiques, font crever le plafond, recherchant dans des transactions fictives et improductives des profits illusoires qui trouvent leur sanction dans des crises financières en cascade qui font boule de neige et affolent tous les marchés boursiers en frôlant le Krach.

La crise financière que nous traversons actuellement est de l'avis des experts la pire depuis la grande crise de 1929, mais ils disent aussi qu’un krach correspond à une baisse de plus de 10 % d'un indice en une séance. Or, à New York ou en Europe, les épisodes de panique boursière ne se sont jusqu'ici traduits que par des baisses « canalisées » à moins de 7 %.

L'abondance de liquidités mondiale, provenant des pétrodollars et des injections d'argent par les banques centrales, évite des purges trop violentes et toujours d’après les experts, depuis le krach de 1987, des garde-fous empêchent les marchés de reculer trop vite, trop fort.

Actuellement, on parle de "krach rampant", c’est-à-dire d'une baisse continue du marché, sans rebond parait-il pour les entreprises.

En dépit des baisses canalisées à moins de 7 % en séance boursière, depuis janvier, la Bourse de Paris a reculé de 25,74 %, et celle de New York de 17,70 %. Les places boursières des pays émergents relativement épargnées n'échappent pas non plus à la correction et les places de Shanghai et de Bombay ont perdu 61,72 % et 34,77 % de leur valeur en neuf mois.

Des investisseurs avertis s'attendent à ce que ce mouvement de baisse se poursuive, compte tenu de la détérioration de la situation de l'économie réelle et prévoient moins de croissance, donc moins de profits.


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