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24 septembre 2008

La justice et les sanctions vues par Monsieur Sarkozy
















article de lucienne magalie pons

Monsieur Nicolas Sarkozy considère que « c’est sans doute une faiblesse » s’il aime la justice ! Carla en est témoin !

Au cours d’un dîner de gala organisé pour la remise du prix qui lui a été décerné de l’ « Homme d’Etat de l’année » de la fondation américaine « Appel of conscience », notre Président de la République a reconnu implicitement en s’adressant à son épouse, que la Gauche aimait la Justice.

Jugez en : "C'est sans doute une faiblesse, mais moi, Carla, je n'ai jamais été de gauche, mais j'aime la justice et ce n'est pas juste que ceux qui nous conduisent où ils nous ont conduit n'assument pas les responsabilités qui sont les leurs" et ce pour expliquer son insistance à demander des sanctions contre "ceux qui se sont si lourdement trompés" et qui sont responsables de la crise financière.

Bien entendu a première vue cela parait convaincant, mais il faut remarquer que Nicolas Sarkozy aime la justice sanction, alors que la Gauche réclame justice généralement pour les classes sociales victimes des abus du capitalisme néo libéral.

D’après Monsieur Sarkozy : «Quand les affaires vont bien, il est normal que beaucoup de gens gagnent beaucoup d'argent, mais quand les affaires vont mal, il est normal que ceux qui se sont si lourdement trompés en assument les conséquences et les responsabilités", a redit Nicolas Sarkozy, qui s'est prononcé pour des sanctions contre les "responsables du désastre" de l'actuelle crise financière.

Des sanctions ? Nous aimerions qu’il nomme les coupables et qu’ils définissent quelles genre de sanctions il entend leur voir appliquer. Ceci éclairerait notre lanterne.

En attendant ces précisions nous considérons que ces déclarations font partie d’une déclaration de « bonne intention » de pure connivence et que le temps passant elle se traduira comme un vœu pieux sans suite.

D’autant qu’en critiquant pour ainsi dire un recours excessif à des opérations boursières, le Gouvernement Français pousse à la roue, pour ne citer que cet exemple, pour ouvrir le capital de la poste au privé, en prétendant lui donner les moyens de se moderniser et de s’ouvrir à la concurrence et en n’effleurant que du bout des lèvres qu’il s’agit d’éponger les dettes de cette grande Dame et en prétendant lui donner les moyens de s’ouvrir à la concurrence, ce qui à mon avis ressort d’une opération hasardeuse pour les futurs actionnaires. Mais là monteront au créneau des capitalistes néolibéraux pour me faire savoir qu’en matière financière il faut savoir faire prendre des risques, mais ils n’ajouteront pas qu’en cas d’échec ce seront les petits épargnants et les en final les contribuables qui en feront les frais. Quant aux sanctions elle ne pourront pas s’appliquer aux initiateurs de cette semi-privatisation, peut-on imaginer sanctionner le président de la république et ses ministres ?


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