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25 septembre 2008

Monsieur Sarkozy récompensé par les siens














Monsieur Nicolas SARKOZY récompensé par les siens


Le premier Ministre à Paris a été chargé d'évaluer et de noter symboliquement les Ministres et Secrétaires d'Etat, Monsieur Nicolas Sarkozy naturellement n'est noté en France que par les sondages qui ne lui sont pas très favorables, mais il peut se réjouir d'avoir été récompensé par les siens au plan international.


Le 23 septembre à New York, La Fondation Appel de la conscience (ACF), a décerné à Monsieur Nicolas Sarkozy le "prix mondial de l’homme d’Etat 2008" le 23 septembre à New York. Cette puissante ONG américaine est présidée par le rabbin Arthur Scheier, un survivant de la Shoah lequel avait déclaré le 28 août que "Nicolas Sarkozy a fait preuve de détermination et persévérance dès qu’il est apparu dans l’arène internationale où il s’est attaqué aux défis politiques, sociaux et humanitaires d’aujourd’hui", ajoutant que "c’est de façon exemplaire qu’il s’est fait le champion des droits de l’Homme, de la démocratie et de la tolérance, tout comme de la défense de l’environnement. D’après le rabbin Scheier, Monsieur Nicolas Sarkozy est un « homme d’Etat de stature mondiale".

La Fondation Appel de la conscience "soutient la liberté de religion et les droits de l’Homme en Russie, en Chine, dans les Balkans, en Europe centrale, en Argentine et à Cuba".

Le président français a été présenté à l’assistance par l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger. Le diner de remise des prix a été coprésidé par Serge Dassault, président du groupe aéronautique français éponyme, également propriétaire du Figaro.

Voici le discours prononcé par Monsieur Nicolas Sarkozy à cette occasion :

Remise du Prix d’Homme d’Etat de l’Année 2008 par M. le Rabbin Arthur Schneier

New York - Mardi 23 septembre 2008

« Merci, Monsieur le Rabbin, pour ce grand honneur que vous me faites. Des femmes et des hommes prestigieux m’ont précédé : Angela MERKEL, l’an passé, Mme THATCHER, il y a quelques années.

Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle, mais recevoir le prix de l’Homme d’Etat de l’année, l’année où tout va mal, c’est un sacré challenge ! J’essayerai d’en être digne.

Je voudrais vous remercier, Monsieur le Rabbin et peut-être, au fond, si j’ai ce prix, c’est parce que tous les deux, nous venons d’Hongrie. En fait, c’est un compatriote que vous récompensez. J’aurai l’occasion avant le dîner de parler plus longuement.

Je voudrais dire que c’est un grand honneur qui nous est fait, qui est fait à la France devant le Maire de New York, devant Henry KISSINGER, devant toutes les personnalités rassemblées.

Je voudrais vous dire combien je suis ému et touché.

Je vous remercie. »

ooOoo





Monsieur Nicolas Sarkozy, avait reçu la veille le prix « The Humanitarian Award » de la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité.



Monsieur Sarkozy et son épouse,ont été accueillis par Elie Wiesel entouré d'un aréopages de personnalités dont deux se tenant a proximité immédiate de Nicolas Sarkozy tenaient leur main droite sur le cœur dans un signe rappelant celui des compagnons franc maçons, avant que ne soit entonnée par une cantatrice une Marseillaise Lyrique (voir la Vidéo ci-dessus)


Certains commentateurs rapportent que l'Hyme Israélien et l'Hymne américain complétaient cette célébration, mais je n'ai pu trouver de vidéo pour le concert complet , la vidéo ci-dessus nous permet seulement d'assister à l'ouverture et à l'interprétation de la "Marseillaise"


C’est Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix 1986, Président de la fondation qui a lui a remis ce prix qui a pour objet de récompenser “des êtres exceptionnels qui ont consacré leur vie à combattre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice”.

La Fondation Elie Wiesel avait annoncé qu’elle décernerait à Nicolas Sarkozy ce prix spécial en reconnaissance pour son action humanitaire dans divers domaines, particulièrement dans les conflits internationaux et dans la mobilisation de millions de dollars pour l’Afghanistan et les pays africains, au cours d’un dîner de charité à New York.

D’après les médias, la place de ce dîner s’est négociée jusqu’à 150 000 dollars,

Voici le discours prononcé par Monsieur Nicolas Sarkozy à cette occasion :

New York – Lundi 22 Septembre 2008

« Mesdames et Messieurs,

« C’est très émouvant pour moi d’être parmi vous. Je voudrais vous parler brièvement mais vous parler avec le cœur. Ce prix que je reçois ce soir vaut d’avantage par celui qui le donne que par celui qui le reçoit. Ce qui est important ce soir c’est qu’Elie WIESEL et Marion soient parmi nous pour continuer à porter un témoignage qui a bouleversé les gens de ma génération. Moi, je n’ai pas connu la guerre.

Mes enfants ne l’ont pas connue non plus. Et s’il n’y avait pas eu des hommes comme Elie WIESEL, pour parler du plus profond de la nuit et pour dénoncer à sa manière le « Silence de Dieu » aujourd’hui on aurait oublié ce que l’on n’a pas le droit d’oublier. Et chaque fois qu’Elie donne un prix, j’ai toujours pensé que c’est lui qui devrait être récompensé. Lui et tous ceux qui à Auschwitz, à Buchenwald, ont survécu et sont là pour témoigner.

Elie, la plus belle récompense que l’on peut vous faire à vous et à tous ceux qui ont connu ce que vous avez connu, c’est que nous, nous transmettrons la mémoire. On n’oubliera pas. Et dans des générations et des générations, quand il n’y aura plus aucun survivant, il y aura encore des hommes pour se raconter l’histoire de ce qu’ont fait, en Europe, des gens qui s’appelaient des êtres humains. Et si, dans des générations, on parle encore de ce que vous avez vécu, alors vous n’aurez pas vécu pour rien.

Cher Elie WIESEL, chère Marion, c’est pour moi un grand honneur d’être votre ami. Je voudrais dire que, pour moi, lorsque j’étais à table et que je regardais la tribune, je voyais le drapeau américain à côté du drapeau français. J’aime les Etats-Unis d’Amérique et, apparemment, cela ne m’a pas empêché de gagner une élection ! Ce drapeau, ce drapeau qui le vôtre il est respecté et il est aimé par le peuple français. Pas simplement par le Président français.

Parce que, lorsque le 8 mai dernier, j’ai présidé en tant que Président de la République française l’anniversaire de la victoire, je suis allé en Normandie, je suis allé dans nos cimetières. Mais, dans nos cimetières, il y a des Américains, qui étaient beaucoup plus jeunes que moi et qui sont venus mourir pour nous.

Pour nous sauver. Et je veux dire ici, à New York, au peuple américain, que le peuple français n’a jamais oublié le sacrifice des jeunes Américains. Chaque fois que j’en aurai l’occasion, je rappellerai cette vérité historique. Que vos enfants qui étaient vos parents, enfants par l’âge, parents par la génération, ne connaissaient pas bien l’Europe, ne connaissaient pas bien la France. Mais on leur a dit de venir se battre et d’être prêts à mourir. Pour la liberté, ils l’ont fait. Et c’est cela le lien entre les Etats-Unis d’Amérique et la France. C’est le lien du sang, du sang qui a été versé.

Alors, bien sûr, il y a des désaccords parfois. On a une telle idée, nous, en France, de l’Amérique. On vous a tellement rêvés que parfois on est un peu déçus quand vous n’êtes pas tout à fait à la hauteur de notre rêve ou de notre espérance. Et puis je voudrais vous dire que ce prix je ne le mérite pas. Pour une raison simple : c’est qu’il y encore tant de choses à faire. Et le monde va si mal. Imaginez ce que peut penser quelqu’un qui nous regarde. Il reçoit un prix, c’est donc que les choses vont bien ! Puisqu’il est Président et qu’il reçoit un prix.

Je serai jugé cher Elie, chère Marion, non pas sur les prix mais sur les résultats. Et vous avez

prononcé, Elie, un mot qui m’a beaucoup touché : c’est le mot doute. Et toute la difficulté d’un chef de l’Etat est là. Pour gagner une élection, il faut beaucoup de certitudes. Pour être un bon Président, il faut beaucoup de doutes. Le problème, c’est que c’est le même homme. Et moi je dois à la vérité de vous dire et Carla peut en porter témoignage, que beaucoup de gens m’imaginent très déterminé. Je le suis. Mais, souvent, je me pose la question de savoir : est-ce que j’ai bien fait ?

Les choses ne sont pas simples. Pour sauver les 5 infirmières bulgares et le médecin palestinien - 8 ans et demi de prison - il a fallu discuter avec M. KADHAFI. Il a fallu s’asseoir à la même table. Il a fallu que je comprenne ce qu’il voulait. Et il a fallu que je fasse un compromis. Mais les infirmières sont libres.

Pour libérer Ingrid BETANCOURT, je vous le dis cher Elie, j’étais prêt à parler avec tous les chefs de Gouvernement d’Amérique du Sud. Parce qu’une femme, dans une forêt pendant 5 ans et demi, c’est une honte. Mais tous mes interlocuteurs en Amérique du Sud n’étaient pas forcement des gens que j’aurais spontanément choisis comme amis. Et pourtant, je l’ai fait.

Lorsque j’étais à Jérusalem j’ai rencontré le père du soldat SHALIT. Cela fait deux ans que SHALIT n’a pas reçu une nouvelle de sa famille et que sa famille n’a pas reçu une nouvelle de son fils. Pour libérer le soldat SHALIT, il faut parler avec le Président syrien Bachar EL-ASSAD. Parce que si vous ne parlez pas avec lui, SHALIT ne retrouvera pas sa famille.

Et, cet été encore, ce fut un débat avec le Président des Etats-Unis. J’ai voulu aller à Moscou, le 12 août, alors que les Russes sont rentrés en Géorgie le 8 août. C’était un risque. Mais qui ici peut dire que l’on obtient la paix sans parler à ceux qui font la guerre ? Mais toute la difficulté est là. Où mettre la limite ? Avec qui peut-on parler et avec qui doit-on refuser de parler ? Est-ce que nous, les humanistes, nous perdons notre âme en discutant avec ceux qui l’ont perdue depuis bien longtemps ?

Et c’est là la difficulté du chef de l’Etat, quel qu’il soit. On est jugé sur les résultats, pas sur les bonnes intentions. J’aimerais tellement pouvoir parler de mes bonnes intentions. Mais on m’attend sur les résultats.

Qu’un homme comme vous, Elie WIESEL, me donne ce prix malgré tout ce que je viens de dire, c’est le plus beau des encouragements et la plus belle des récompenses.

Je voudrais terminer par une dernière chose qui concerne peut-être un certain nombre de ceux qui sont ici. Nous devons la réalité et la franchise dans les relations internationales. Mais nous devons la franchise dans la crise économique et financière que nous connaissons. J’aurai l’occasion, demain, de parler à la tribune des Nations Unies. C’est un grand honneur mais on est à la hauteur de cet honneur que si l’on parle vrai. Que si l’on dit les choses telles qu’elles sont. Car, franchement, la façon la plus élaborée de mentir, c’est de ne pas aller au cœur du sujet. De biaiser, d’arranger la vérité et peut-être au fond que le meilleur service que l’on a à rendre au monde d’aujourd’hui, c’est que les chefs d’Etat acceptent de prendre la mesure de la gravité de la situation, et parlent franchement de sujets avec lesquels on ne doit pas transiger.

L’Iran ne doit pas avoir la bombe atomique. Et nous devons prendre les mesures et les moyens pour l’empêcher. Israël a le droit à la sécurité et c’est un engagement total de la France. Mais Israël doit comprendre que la meilleure garantie de sa sécurité, c’est la création d’un état palestinien démocratique et viable. Sans cela, il n’y aura pas de sécurité pour Israël.

Les Russes ne sont pas encerclés par l’OTAN. Ils ont le droit d’exercer les droits d’une grande puissance mais les Russes ont des devoirs : respecter les frontières des pays qui sont à côté du leur. Il n’y a pas de droits sans contrepartie de devoirs.

Et puis, nous, mes chers amis, qui sommes dans ce lieu magnifique, nous devons nous interroger sur nos responsabilités. Aujourd’hui, des millions de gens à travers le monde ont peur pour leurs économies, pour leur appartement, pour l’épargne qu’ils ont mis dans les banques. Notre devoir est de leur apporter des réponses claires. Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables en soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d’Etat, assumions nos responsabilités. Si nous ne parlons pas clair, alors nous ne construirons pas un monde de stabilité.

Mesdames et Messieurs, vraiment vous savez pour un jeune homme comme moi – que j’étais à l’époque – parce que dans le fond je disais à Carla : tu vois, j’ai un métier fantastique. A 53 ans on dit : tu es un jeune leader. Dans tous les autres métiers, à 53 ans, on te dit au revoir et pas toujours merci. Mais pour moi, j’ai conscience de mes responsabilités. Une soirée comme celle-ci, c’est beaucoup d’honneur, beaucoup d’émotion mais croyez-moi la charge de Président d’un grand pays, c’est une charge très lourde. Extrêmement lourde.

Et quand on voit 10 jeunes Français tués en Afghanistan, on comprend ce qu’est la solitude du

pouvoir. Ce soir, Carla et moi, nous n’étions pas seuls. Rien que pour cette soirée, chère Marion et cher Elie WIESEL, du fond du cœur je vous remercie.

Excusez-moi, je voudrais dire à Michael DOUGLAS combien j’étais heureux qu’il accepte de

parrainer cette soirée. Je voudrais lui dire aussi que, en France, c’est toute la famille, de père en fils, je pourrais rajouter également l’épouse, que les Français aiment. »

Note : dans ce dernier discours un peu moins sentimental que le précédent Monsieur Nicolas Sarkozy s’explique sur certaines de ses interventions et compromis politiques internationaux en leur donnant une justification tout en insistant sur ses responsabilités et la charge extrêmement lourde qu’il exerce.


Pour conclure :


Ce dîner de gala réunissait plus de huit cents personnes dans le décor monumental du restaurant Le Cipriani. Nicolas Sarkozy, et son épouse, ont été accueillis au son des trompettes de Händel et honorés d'éloges par Elie Wiesel.

Dans cette ancienne banque au décor Renaissance, entre les colonnes de marbre et sous un plafond à caisson où de gigantesques lustres en bronze illuminaient l’assemblée, se sont retrouvés pour la circonstance tout les vip la communauté juive américaine, et plusieurs amis et incités du chef de l'État, dont Martin Bouygues, Philippe Camus patron d'Alcatel-Lucent -, le président de la SNCF, Louis Gallois, Anne Lauvergeon (Areva), Henri de Castries (AXA), Jack Lang, Philippe Douste-Blazy. Pour ne citer qu’eux.

Nicolas Sarkozy, et son épouse, ont été accueillis au son des trompettes de Händel et honorés d'éloges par Elie Wiesel. Au cours de la soirée trois Hymnes ont été joués, la Marseillaise, L’hymne Israélien et l’Hymne américain, un triptyque musical qui symbolise les liens indéfectibles de Nicolas Sarkozy, l’Amérique et Israël.

Elie Wiesel a loué un président qui préfère «l'autorité du pouvoir plutôt que le pouvoir de l'autorité», en citant notamment les initiatives du chef de l'État en matière diplomatique : «Il a libéré les infirmières bulgares, empêché le sang de couler en Géorgie, plaidé pour la libération du soldat Shalit à Damas …….tant d'actions en si peu de temps.»

L'un des hôtes de la soirée, l'acteur Michael Douglas, a ouvert des compliments en soulignant qu'il était «difficile dans un pays comme la France d'être populaire, c'est peut-être plus facile dans un pays étranger et a souligné que Nicolas Sarkozy « a été aux côtés des États-Unis plus que son prédécesseur» .

En présence de ces éloges, Nicolas Sarkozy a assuré dans un discours improvisé : «J'aime l'Amérique, et apparemment cela ne m'a pas empêché d'être élu ……. Nous vous avons tellement rêvé, c'est pour cela que nous sommes déçus quand vous n'êtes pas complètement à la hauteur de nos espérances», ….. et a profité de l’occasion pour dire ce qu'il pense de la crise, devant ces personnalités «riches et célèbres», en robes longues et smokings : «La façon la plus élaborée de mentir est de ne pas aller au cœur des choses», a-t-il affirmé, avant d’expliquer : «Que ceux qui sont responsables du désastre soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d'État, assumions nos responsabilités.»



article de lucienne magalie pons

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