11 mai 2013

La Nef des Fous de Manuel de Diéguez (communication)

Éditorial de lucienne magalie pons




Nous avons reçu en communication les « Dernières nouvelles de la nef des fous » de Manuel de Déguiez, philosophe occidental de l’époque contemporaine, et écrivain.

Nous nous réjouissons  de vous convier à la lecture de ce travail monumental, en utilisant les liens actifs que nous avons reproduit ci-dessous qui vous conduiront  à chacun des chapitres  de cet édifice passionnant.



Dernières nouvelles de la nef des fous
Le ballet des catastrophes

Au bal masqué des nations, les orages qui vont déchirer les dernières voilures et briser le grand mât de Clio annoncent le naufrage imminent de la nef des fous qu'on appelle l'histoire. Cinq étapes de cette ultime tempête illustreront la force des vents : l'effondrement des institutions de la Ve République, la débâcle du bon sens, la production artificiellement coûteuse de l'énergie électrique, la chute de la civilisation européenne dans les décombres de son ultime utopie, l'explosion du tonneau de poudre du capitalisme mondial et l'engloutissement des démocraties semi pensantes dans le gouffre du messianisme et de la sotériologie israéliens.

 
 Suite :
Dernières nouvelles de la nef des fous
Le ballet des catastrophes

Rappel
Il y a trois semaines, j'attirais l'attention de mes lecteurs sur quelques étapes à franchir pour conduire au terme de sa logique la douloureuse expulsion des arènes de la politique mondiale d'une Europe menacée de sombrer dans la "vaste zone de libre échange" dont le Général de Gaulle avait prévu le piège. Cette semaine, j'observerai sur quels chemins le désespoir politique féconde parfois une résurrection inattendue des espoirs de la raison. On ne renaît qu'à remonter de l'abîme. Mais, depuis l'effondrement de l'empire romain jusqu'au XIXe siècle, où les bagnards mécanisés par le travail à la chaîne ont inspiré les fondateurs de la sociologie et les analystes de la "lutte des classes" de l'antiquité à nos jours, on n'avait jamais imaginé qu'une économie mondialisée se trouverait livrée aux vautours du crédit et qu'une espèce de rapaces inconnue jusqu'alors ferait son champ de bataille et son pactole d'une anarchie fiduciaire organisée à l'échelle de la planète. Les victoires à venir des intelligences solitaires conduiront donc un Adam devenu plus conscient de sa précarité à regarder de haut et de loin le petit dieu des sauvages qui se divisait entre les sucreries dont il nourrissait ses créatures dans les nues et les tortures éternelles qu'il infligeait à des animalcules sous la terre. L'Amérique serait-elle une copie affaiblie de ce Dieu-là ? 


 
 
Source :

http://www.dieguez-philosophe.com

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