Éditorial de lucienne magalie pons
Nous avons reçu en communication les « Dernières
nouvelles de la nef des fous » de Manuel de Déguiez, philosophe occidental
de l’époque contemporaine, et écrivain.
Nous nous réjouissons de vous convier à la lecture de ce
travail monumental, en utilisant les liens actifs que nous avons reproduit
ci-dessous qui vous conduiront à chacun
des chapitres de cet édifice
passionnant.
Dernières
nouvelles de la nef des fous
Le ballet des
catastrophes
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Au bal masqué des nations, les orages qui vont
déchirer les dernières voilures et briser le grand mât de Clio annoncent le
naufrage imminent de la nef des fous qu'on appelle l'histoire. Cinq étapes
de cette ultime tempête illustreront la force des vents : l'effondrement
des institutions de la Ve République, la débâcle du bon sens, la production
artificiellement coûteuse de l'énergie électrique, la chute de la
civilisation européenne dans les décombres de son ultime utopie,
l'explosion du tonneau de poudre du capitalisme mondial et l'engloutissement
des démocraties semi pensantes dans le gouffre du messianisme et de la
sotériologie israéliens.
Suite :
Dernières nouvelles de la nef des fous
Le ballet des catastrophes
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Rappel
Il y a trois semaines,
j'attirais l'attention de mes lecteurs sur quelques étapes à franchir
pour conduire au terme de sa logique la douloureuse expulsion des
arènes de la politique mondiale d'une Europe menacée de sombrer dans la
"vaste zone de libre échange" dont le Général
de Gaulle avait prévu le piège. Cette semaine, j'observerai sur quels
chemins le désespoir politique féconde parfois une résurrection
inattendue des espoirs de la raison. On ne renaît qu'à remonter de
l'abîme. Mais, depuis l'effondrement de l'empire romain jusqu'au XIXe
siècle, où les bagnards mécanisés par le travail à la chaîne ont
inspiré les fondateurs de la sociologie et les analystes de la
"lutte des classes" de l'antiquité à nos jours, on n'avait
jamais imaginé qu'une économie mondialisée se trouverait livrée aux
vautours du crédit et qu'une espèce de rapaces inconnue jusqu'alors
ferait son champ de bataille et son pactole d'une anarchie fiduciaire
organisée à l'échelle de la planète. Les victoires à venir des
intelligences solitaires conduiront donc un Adam devenu plus conscient
de sa précarité à regarder de haut et de loin le petit dieu des
sauvages qui se divisait entre les sucreries dont il nourrissait ses
créatures dans les nues et les tortures éternelles qu'il infligeait à
des animalcules sous la terre. L'Amérique serait-elle une copie
affaiblie de ce Dieu-là ?
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Source :
http://www.dieguez-philosophe.com
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