Le Mouvement « La
Manif pour Tous » ne faiblit pas, exhortant à l’abrogation de la loi Taubira,
et c'est ce qu'il démontrera le dimanche 26 mai, date à retenir, pour le prochain rassemblement national des opposants au mariage pour tous.
Même si la loi était maintenue «nous serons extrêmement présents et actifs
sur toutes les conséquences qu'elle aurait, notamment sur le Code civil»,
promettent les responsables du mouvement, qui paraissent bien décidés à s’emparer
dans l’avenir de tous les sujets ou l’éthique familiale est en jeu, lutter
contre tout ce pourrait fragiliser les familles , notamment dans le cadre de la
prochaine loi sur les familles, et de même s défendre l’humanité en intervenant dans le débat sur l’euthanasie.
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Nous vous rappelons que le
5 Mai dernier des rassemblements régionaux ont mobilisé des centaines de
milliers d’opposants au mariage pour tous dans villes et villages de France.
Pour mémoire nous résumons ci-dessous les rassemblements régionaux du 5 Mai les plus significatifs :
À Paris, place de Vauban et Avenue de Breteuil , un sit in
réunissait plus de 15.000 personnes, : familles,
grands-parents, parents, enfants. Les manifestants agitaient une multitude
des drapeaux de couleurs bleue, blancs, roses, arborant le slogan «La manif
pour tous» , et des drapeaux tricolores, les manifestants scandaient «Non à la
politique-fiction», «Non à la loi Taubira, non à la PMA, non à la GPA», ou
encore «François, ta loi on n'en veut pas».
Grands-parents, parents et enfants étaient rassemblés sur une
immense esplanade, près de banderoles proclamant «Tous nés d'un homme et d'une
femme - Non à la marchandisation des femmes».
A Lyon 20 000 participants : Frigide
Barjot, l'une des figures du mouvement, était présente à Lyon,
A Rennes, 20 000 participants selon les organisateurs, Christine
Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate, ouvrait quant à elle le cortège
rennais aux côtés de Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d'Armor, et Philippe
Gosselin, député UMP de la Manche
À Toulouse, 15.000 personnes selon les organisateurs ont défilé. Le cortège composé de nombreuses
familles venues de toute la région Midi-Pyrénées a défilé en musique du
quartier de Saint-Cyprien aux allées Jean-Jaurès, en plein coeur de la ville.
La manifestation est passée à quelques dizaines de mètres d'un rassemblement
«contre l'homophobie» qui a regroupé environ 250 personnes à l'appel d'Act up
et de plusieurs groupes d'extrême gauche. Séparés par un important dispositif
de sécurité, les deux groupes se sont lancés quelques invectives sans qu'aucun
incident ne soit à déplorer.
À Montpellier, ville où doit être prochainement
célébré le premier mariage homosexuel, la préfecture ne dénombrait 1400
personnes dans la rue.
À Lille, ils étaient
entre 700 et 1000 personnes, selon la police et les organisateurs, devant la préfecture du Nord, pour
demander l'abrogation de la loi. Un cercueil recouvert d'un drapeau français,
suivi par une femme habillée en Marianne et tenant le Code civil d'une main,
une couronne mortuaire dans l'autre, a été ensuite placé au centre de la place.
«On est en deuil. On enterre la démocratie», a déclaré une dame membre du
collectif.
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