Alerte :La France ton vocabulaire fout le camp

Éditorial de lucienne magalie pons

Dans tous les pays du monde,  on appelle un chat un chat,  mais en France  les beaux esprits politiques et les idéologues adeptes  de la confusion des genres, nous imposent un vocabulaire sans couleurs et sans détails et unisexe, par exemple  si vous prononcez le mot race vous serez accusé de racisme, si vous parlez d’un homme noir vous serez accusé   de xénophobie, si vous parlez de détails vous serez soupçonnés d’antisémitisme, si vous parlez d'un mari et d'une femme ou d’une mère et d’un père vous serez accusé d’homophobie.

Pour le moment le mot « merde » n’est pas censuré, c’est pourquoi je m’empresse de dire tant qu’il en est encore temps  «  Eh ! bien merde alors ! La France ton vocabulaire fout le camp ! ».

Une solution parlons Franglais, c'est-à-dire remplaçons les mots censurés par les mots anglais correspondants et disons par exemple « mon voisin de palier est white,  … » ,  « celui de l’étage au-dessus est black » .

Ou encore parlons en émaillant nos phrases de verlan, exemple « L’épicier du coin est beur … il est toujours ouvert  » 

 Quel manque de pot  quant on est blanc  de ne pas pouvoir dire « noir », d’autant qu’on peut être blanc et avoir le cœur noir  quand on voit saccager notre vocabulaire

Pourtant il n’y a pas encore longtemps le regretté  Claude Nougaro pouvaient  chanter sans  complexe  :  « Amstrong , je ne suis pas noir, je suis blanc de peau, quand on veut chanter l’espoir, quel manque de pot ".

Il faut dire qu'à cette époque nos beaux esprits politiques n'étaient pas des pisse-vinaigres !

Paroles :

Armstrong je ne suis pas

 noir

je suis blanc de peau.

quand on veut chanter l'espoir

quel manque de pot.

oui j'ai beau voir

le ciel L'oiseau

Rien rien

rien ne luit là haut

les anges zero

je suis blanc de peau.

Armstrong tu te fends la poire

On voit toutes tes dents.

Moi, je broie plutôt du noir

Du noir en dedans.

Chante pour moi ,

louis oh oui

Chante, chante

Chante ça te tient chaud.

J'ai froid oh moi

Qui suis blanc de peau

Armstrong la vie quelle histoire

C'est pas trés marrant,

Q'on l'ecrive blanc sur noir

ou bien noir sur blanc

on voit surtout du rouge du rouge

sang, sang

sans tréve ni repos.

Qu'on soit, ma foi

Noir ou blanc de peau

Armstrong, un jour tôt ou tard

On est que des os

Est-c'que les tiens seront noirs

Ce s'rait rigolo

Allez Louis, allé luia

Au-delà de nos oripeaux

Noirs et blanc sont ressemblants

 comme deux gouttes d'eau


Claude Nougaro - Armstrong par Quarouble