L’industrie du Cinéma,
fait de ses spectateurs des voyeurs, ce n’est pas nouveau nous pouvons le
déplorer, dans leurs films, du simple
baiser qui passait sur l’écran populaire à l’origine du septième art, ils sont passés progressivement à des
scènes de couples faisant l’amour d’abord sous des draps, ensuite très vite en nus et grandeur nature, ces dernières
années ils ont lancés des films pour montrer des couples du même sexe dans ce
genre de situation.
Ils viennent
de s’offrir leur « cerise
sur le gâteau » au Festival de Cannes notamment en autres présentations de leurs œuvres , un film sulfureux de Polanski où l’on montre une femme
dominatrice en exercice ,"La Vénus à la Fourrure ", adaptation d'une pièce de théâtre de l'Américain Ives, tirée du roman de Sacher-Masoch, fondateur du sadomasochisme, et aussi un autre film "La Vie d'Adèle" d'Abdelatif Kechiche qui raconte une histoire "brûlante"d'amour entre deux femmes lesbiennes.
On ne s’étonnera pas qu’au
Festival de Cannes la Palme d’Or ait été
attribué au film « La Vie d’Adèle » d’Abdelatif Kechiche, le même jour où se déroulait à Paris » la
manif pour tous » contre la loi instaurant l’ouverture du mariage aux personnes de même
sexe.
En principe le Jury se
prononce sur l’ensemble des qualités d’un
film, en se fondant sur les qualités techniques, le jeu des actrices et
acteurs, l’intérêt ou l’actualité d’un sujet présenté, et bien entendu c’est ce qui
sera dit et rapporté, on donnera toutes ces qualités à ce film.
Cette année ils ont opté pour le sujet du
film, autrement dit l’amour lesbien, bien sûr ils s’en défendront, ils diront et les médias diront que c’est l’ensemble des qualités du film qui a été retenu, on n’est pas forcé
de les croire, la réalité c’est que dans
le monde commercial
de l’art et du spectacle dans son
ensemble, les créateurs, les promoteurs, les réalisateurs, et les acteurs,
se
saisissent des sujets « à la mode »,
d’autant que beaucoup d’entre eux sont
obsédés par le sexe et militent pour
faire passer leur obsession dans les mœurs publiques, et ce n’est pas d’aujourd’hui
qu’ils sont à l’œuvre et qu’ils sont encouragés, parfois même subventionnés,
dans certains pays , par les pouvoirs publics.
Le sexe, les pratiques
sexuelles les plus diverses sont aussi
le « fond de commerce » des médias presse et audio-visuels , présentés par eux « comme
une réalité représentative de l’évolution
des mœurs de notre société »
Bien entendu la plupart d’entre eux cautionne cette « réalité »
et aucun d’entre eux ne s’avise de la
remettre en cause ne serait-ce que pour
s’interroger si cette évolution des mœurs va trop loin dans la dérive et ses
conséquences prévisibles.
Si je parle ici du sexe aujourd’hui,
ce qui n’est pas mon habitude, c’est
justement parce qu’hier une femme
politique , Christine Boutin, Présidente du
Parti Chrétien-démocrate qui se trouvait invitée dans l’émission « Les Grandes Geules » de RMC
, - (une radio justement très axée sur le sexe et ses gaudrioles dérivés) a été appelée à
réagir sur l’attribution de la Palme d’Or au film « La vie d’Adèle »
d’Abdelatif Kechiche, au Festival de Cannes, qui a été abordée dans le cours de
cette émission en autres sujets.
Eh bien je souscris
pleinement à la réaction de Madame Christine Boutin , voici en résumé ce qu’elle
a dit :
« Je ne sais pas si j’irai le voir, j’ai pas
très envie honnêtement. Mais vous savez, j’ai reçu ça de façon peut-être un peu
primaire, mais franchement, le jour du 26 mai, la Manif pour tous… franchement,
qu’est-ce qu’ils nous en mettent dans la tête ? On ne peut pas voir un film à
la télévision, une série, sans qu’il y ait les gays qui s’expriment. Et
maintenant c’est la Palme d’or, ça va quoi ! On est envahis, on ne peut plus
avoir une histoire sans histoire gay ; là aussi il y a une espèce de saturation
».
Toujours dans cette
émission, provoquée de dire si c’est une
forme de décadence pour elle, Christine Boutin a répondu : « Non, je ne
dirai pas "décadence", mais enfin dans tout excès, il y a une erreur.
Donc aujourd’hui, la mode c’est les gays ! On est envahis de gays ! Au niveau
de la pensée unique, oui c’est clairement une mode ».
Christine Boutin a
estimé que l'"on ne peut pas voir un film à la télévision, une série, sans
qu'il y ait les gays qui s'expriment". "Il y a une espèce de
saturation", a jugé la présidente du PCD, expliquant ne pas savoir
"quelle est la valeur artistique de ce film" mais estimant que
"dans tout excès il y a une erreur".
De nombreux médias ont
relatés les propos de Madame Christine Boutin en écrivant ou disant qu’il s’agissait
d’un « nouveau dérapage de Madame
Boutin ».
Ou est le dérapage ?
Madame Boutin n’a fait que raconter la
réalité que l’on constate tous les jours et qui va en s’accentuant, or dans ce
pays actuellement quand on voit la réalité, quand on dit ce que l’on en
pense, qui ne vas pas dans le sens du discours médiatique, immédiatement les médias nous taxe de dérapage.
Eh bien voulez-vous que
je vous disent ce sont les médias qui
dérapent !
Un extrait de l'émission portant sur le sujet :
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