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28 mai 2013

Christine Boutin a raison on est envahi par les gays" en parlant notamment des divertissements présentés par les télévisions

Éditorial de lucienne magalie pons



L’industrie du Cinéma, fait de ses spectateurs des voyeurs, ce n’est pas nouveau nous pouvons le déplorer,  dans leurs films, du simple baiser qui passait sur l’écran populaire  à l’origine du septième art,  ils sont passés progressivement à des scènes  de couples faisant l’amour  d’abord sous des draps, ensuite très  vite en nus et grandeur nature, ces dernières années  ils ont  lancés des films  pour montrer des couples du même sexe dans ce genre de situation.

 Ils  viennent  de s’offrir  leur  « cerise sur le gâteau » au Festival de Cannes  notamment  en autres présentations de leurs œuvres , un film  sulfureux de Polanski où l’on montre une femme dominatrice  en  exercice  ,"La Vénus à la Fourrure ", adaptation d'une pièce de théâtre de l'Américain Ives, tirée du roman de Sacher-Masoch, fondateur du sadomasochisme, et aussi un autre film "La Vie d'Adèle" d'Abdelatif Kechiche qui raconte une histoire "brûlante"d'amour entre deux femmes lesbiennes.


On ne s’étonnera pas qu’au Festival de Cannes  la Palme d’Or ait été attribué  au film  « La Vie d’Adèle »  d’Abdelatif Kechiche,  le même jour où se déroulait à Paris » la manif pour tous »  contre la loi   instaurant  l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe.

En principe le Jury se prononce sur  l’ensemble des qualités d’un film, en se fondant sur les qualités techniques, le jeu des actrices et acteurs, l’intérêt ou l’actualité d’un  sujet présenté, et bien entendu c’est ce qui sera dit et rapporté, on donnera toutes ces qualités à ce film.

 Cette année ils ont opté pour le sujet du film,  autrement dit  l’amour  lesbien,   bien sûr ils s’en défendront,  ils diront  et les médias diront que c’est l’ensemble des qualités  du film qui a été retenu, on n’est pas forcé de les croire,  la réalité c’est que dans  le monde   commercial de l’art  et du spectacle dans son ensemble,  les créateurs,  les promoteurs, les réalisateurs, et les acteurs,  se saisissent des sujets  « à la mode », d’autant que beaucoup  d’entre eux sont obsédés  par le sexe et militent pour faire passer leur obsession dans les mœurs publiques, et ce n’est pas d’aujourd’hui qu’ils sont à l’œuvre et qu’ils sont encouragés, parfois même subventionnés, dans certains pays , par les pouvoirs publics.

Le sexe, les pratiques sexuelles les plus diverses  sont aussi le « fond de commerce » des médias  presse et audio-visuels , présentés par eux « comme une réalité représentative  de l’évolution des mœurs  de notre société »

Bien entendu  la plupart d’entre eux cautionne cette « réalité » et  aucun d’entre eux ne s’avise de la remettre en cause ne serait-ce  que pour s’interroger si cette évolution des mœurs va trop loin dans la dérive et ses conséquences prévisibles.

Vous ne pouvez lire un journal , écouter les radios , regarder l’écran,  sans  lire,  entendre et voir sur  le sexe :  les  nombreuses affaires judiciaires en cours   donnent lieu a des articles, des interviewes des émissions dans lesquelles les actes de viols et agressions sexuelles  commis par les inculpés  contre des adultes  ou  des enfants sont décrits dans les détails,   vous ne pouvez pas écouter la radio ou regarder un écran  sans entendre  revenir comme un leiv motiv des considérations sur le sexe, des émissions  consacrées  au sexe,  aux pratiques sexuelles,  fellation,  , différentes positions, sodomie, fellation  , défaillances, frigidité, impuissance, on nous parle du point G, de l’orgasme, des gels,  des sex-toy,   des  vêtements sexy et attirails pornos et pervers ….., restons -en là dans cette  énumération, mais soulignons que ça va encore beaucoup plus loin dans les relations médiatiques où des le matin des grivoiseries sont échangées sur le sujet  par les animateurs.

Si je parle   ici  du sexe   aujourd’hui, ce qui n’est pas mon habitude, c’est  justement parce qu’hier une femme politique , Christine Boutin, Présidente du  Parti Chrétien-démocrate qui se trouvait  invitée dans l’émission « Les Grandes Geules »  de  RMC , - (une radio justement très axée sur le sexe  et ses gaudrioles dérivés) a été appelée à réagir sur l’attribution de la Palme d’Or au film « La vie d’Adèle » d’Abdelatif Kechiche, au Festival de Cannes, qui a été abordée dans le cours de cette émission en autres sujets.

Eh bien je souscris pleinement à la réaction de Madame Christine Boutin , voici en résumé ce qu’elle a dit :

 « Je ne sais pas si j’irai le voir, j’ai pas très envie honnêtement. Mais vous savez, j’ai reçu ça de façon peut-être un peu primaire, mais franchement, le jour du 26 mai, la Manif pour tous… franchement, qu’est-ce qu’ils nous en mettent dans la tête ? On ne peut pas voir un film à la télévision, une série, sans qu’il y ait les gays qui s’expriment. Et maintenant c’est la Palme d’or, ça va quoi ! On est envahis, on ne peut plus avoir une histoire sans histoire gay ; là aussi il y a une espèce de saturation ».

Toujours dans cette émission,  provoquée  de dire si c’est une forme de décadence pour elle, Christine Boutin a répondu : « Non, je ne dirai pas "décadence", mais enfin dans tout excès, il y a une erreur. Donc aujourd’hui, la mode c’est les gays ! On est envahis de gays ! Au niveau de la pensée unique, oui c’est clairement une mode ».

Christine Boutin a estimé que l'"on ne peut pas voir un film à la télévision, une série, sans qu'il y ait les gays qui s'expriment". "Il y a une espèce de saturation", a jugé la présidente du PCD, expliquant ne pas savoir "quelle est la valeur artistique de ce film" mais estimant que "dans tout excès il y a une erreur". 

De nombreux médias ont relatés les propos de Madame Christine Boutin en écrivant ou disant qu’il s’agissait d’un  «  nouveau dérapage de Madame Boutin ».


Ou est le dérapage ?  Madame Boutin n’a fait que raconter la réalité que l’on constate tous les jours et qui va en s’accentuant, or dans ce pays actuellement quand on voit la réalité, quand on dit ce que l’on en pense,  qui ne vas pas dans le sens  du discours médiatique, immédiatement  les médias nous taxe de dérapage.


Eh bien voulez-vous que je vous disent  ce sont les médias qui dérapent !
 

 Un extrait de l'émission portant sur le sujet :


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