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12 janvier 2011

La Tunisie sous pression : Revue de presse Européenne

SOURCE : EURO/TOPICS


Revue de presse européenne du 11/01/2011

À LA UNE
Linie

La Tunisie sous pression
D'après des témoins, la police a de nouveau tué des manifestants lors d'affrontements lundi en Tunisie. Le mouvement de contestation a pour cible le chômage élevé et l'injustice sociale. Les commentateurs y voient un test pour la pseudo-démocratie tunisienne et accusent l'UE de soutenir le régime.

Les Echos - France
Une richesse mal redistribuée
D'après des témoins, de nouveaux affrontements ont fait plus de dix morts lundi en Tunisie. De criantes injustices sociales poussent les manifestants dans les rues, écrit le journal économique Les Echos : "Les explosions de violence et leur répression meurtrière en Tunisie illustrent le paradoxe d'un pays qui a joué avec succès la carte de l'ouverture économique et du capitalisme mais dont le régime s'est peu à peu éloigné, sinon coupé, de ses classes moyennes. ... Certes, on notera que les emballements qui secouent la Tunisie aujourd'hui surviennent dans les régions du centre, les plus à l'écart du tourisme et de la prospérité des commerçantes villes côtières. Bref, là où les dividendes du progrès économique sont les moins bien redistribués, là où les espoirs de prospérité sont les plus éloignés." (11.01.2011)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Social, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Nicolas Barré

die tageszeitung - Allemagne
L'UE ne doit plus soutenir le régime
Les protestations contre le régime tunisien qui ont lieu depuis la semaine dernière ont entraîné la mort d'une trentaine de personnes, dont une s'est même immolée par le feu. Lorsque de jeunes étudiants commettent de tels actes pour attirer l'attention sur eux, cela montre surtout que leurs personnes et leurs souhaits sont ignorés, même par l'UE, estime le journal de gauche Tageszeitung : "Ils se sentent doublement trahis parce que l'Europe accepte tacitement la duplicité de leurs dirigeants pour satisfaire ses propres intérêts. … La Tunisie reçoit un soutien financier de la part de l'UE et bénéficie du privilège d'un statut de collaboration avancé. Elle doit être une plaque tournante de la technologie européenne, mais aussi un bastion contre les réfugiés africains et contre les courants islamistes. L'UE a accepté sans rien dire que la lutte contre l'islamisme politique entraîne l'élimination de toute opposition. … L'Europe ne devrait plus tolérer les mensonges de l'Etat policier tunisien ni soutenir ses affaires. Elle doit enfin prendre au sérieux les protestations courageuses et désespérées, et chercher de nouveaux partenaires politiques." (11.01.2011)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Travail, » Troubles / incidents, » Europe, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Edith Kresta

Il Sole 24 Ore - Italie
La fin prochaine d'une pseudo-démocratie
Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali tente d'apaiser la population révoltée en promettant la création de 300.000 emplois d'ici deux ans. Il qualifie en même temps les manifestants de "terroristes". Sa pseudo-démocratie est ébranlée, estime le journal économique Il Sole 24 Ore : "Il s'agit pour le président Ben Ali du plus grand défi depuis la menace islamiste des années 1980. A l'époque, il avait procédé à 30.000 arrestations et mené une répression sans précédent en Tunisie pour empêcher la contamination intégriste qui avait gagné le voisin algérien, riche en gaz et en pétrole. Le système, légitimé par cette expérience, date de cette époque : en échange de la stabilité, de la sécurité et d'un certain progrès économique, les Tunisiens ont dû accepter une démocratie de façade où toute dissension est censurée et réprimée. … Surveiller et punir : voilà la recette d'un président qui s'occupe personnellement de la sécurité dans les moindres détails. … Au cours des dernières décennies, l'opposition a été annihilée et la société civile apparaît aujourd'hui confuse et désorganisée. Ce mouvement de contestation est d'autant plus dangereux qu'il semble dépourvu de chefs avec qui négocier." (11.01.2011)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Troubles / incidents, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Alberto Negri

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