Lundi 17 Janvier
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Lundi, tout semblait revenir au calme en Tunisie, d’après les médias Français, surtout TV, souvent aptes à se montrer discrets, au moindre signe d’apaisement, dans les questions qui risquent de gratter les poils à l’envers de certains politiques, leur information à minima faisaient bien état de 1000 émeutiers dans la nuit de dimanche à Lundi, mais manifestement le sujet qui leur paraissait le plus remarquable c’était l’imminente nomination des membres du gouvernement de transition tunisien annoncé par le Premier Ministre tunisien pour intervenir dans la Journée de Lundi.
Pourtant sur Internet la situation étaient présentée comme très tendue Lundi en de nombreux articles sur les sites Internet réputés pour diffuser des informations puisées à la source et illustrés par des vidéos.
Finalement dans la journée de Lundi, le Premier Ministre Tunisien annonçait la composition de son Gouvernement, et nous notions que quatre personnalités issues de l’opposition figuraient dans l’équipe gouvernementale tunisienne.
Faisant une balance entre les informations officielles des médias et les informations diffusées sur les sites Internet, nous avions décidés d’attendre Mardi dans une position prudente d’observateurs avant d’en tirer des conclusions
Mardi
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Au vue des nouvelles de la veille, ce matin très tôt nous espérions pour la Tunisie, - avec cette espérance naturelle de l’humain qui parfois nous commande d’espérer la paix pour tous dans le monde, - un retour à la statibilité politique et à une accalmie des mouvements de manifestations, et progressivement à la reprise d’ une vie civile, professionnelle et sociale normale en Tunisie, mais nous avons appris les réactions de la courageuse population Tunisienne qui fait montre d’une vigilances et d’une détermination à toute épreuve pour et consolider les premiers résultat de sa victoire sur le parti de Ben Ali.
En politique, tout est remis en cause par suite de la démission ce jour Mardi des quatre ministres de l’opposition nommés la veille dans le gouvernement de transition, et de nouveau la situation politique de la Tunisie devient incertaine.
C’est en raison de la décision prise en réunion extraordinaire par la Direction de L’UGTT de na pas reconnaître ce nouveau Gouvernement, que trois ministres appartenant à cette puissante centrale syndicale ont démissionné, à la demande de leur organisation, et à la suite un autre ministre provenant du « Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés » a aussi démissionné .
Ces décisions politiques on été soutenues par des manifestations importantes.
Rappelons que dès Lundi dans le pays, des personnalités de gauche s’étaient élevées contre la présence de membres de l'ancien gouvernement et du parti du président déchu dans la nouvelle équipe de transition, de même quelques voix islamistes.
On avait bien ressenti l’impression que les personnalités opposantes et la population souhaitaient un changement politique radical immédiat, sans avoir à attendre les élections présidentielles, certains leaders politiques et personnalités de l’opposition redoutent en effet une récupération par le RCD (parti de l’ex-président Ben Ali) des rênes du pouvoir avant les élections.
En conséquence aujourd’hui Mardi 18 janvier, plusieurs milliers de manifestants de l’opposition de gauche ont manifesté dans les rues à Tunis et en province pour dénoncer la présence à des postes clés de ministres du président déchu Ben Ali.
De son côté un dirigeant islamiste du mouvement Ennhada (mouvement interdit), Sadok Chourou, s’était joint au rassemblement. Pour lui : "Le nouveau gouvernement ne représente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD" (Rassemblement constitutionnel démocratique de Ben Ali.)
A Tunis, Le siège du RCD a été investit dans la journée par les manifestants :
La police a appelé ces milliers de manifestants a se disperser conformément à l’état d’urgence en vigueur qui interdit les rassemblements , avant de tirer des gaz lacrymogènes, et en faisant aussi usage de matraques pour les disperser en les pourchassant , les manifestants on cependant investit le siège du RDC (parti de Ben Ali). Ils scandaient et chantaient scandaient « RCD assassins » … « On peut vivre seulement avec du pain et de l’eau mais pas avec le RCD »
"Nous refusons ce gouvernement criminel qui veut voler la révolte de notre peuple…… Nous voulons un gouvernement qui représente vraiment le peuple…… Nous dénonçons les partis de l'opposition fantoche qui sont maintenant au gouvernement", ont expliqué les manifestants.
Environ 5 000 personnes ont aussi manifesté à Sfax (Centre-Est), centre économique du pays.
A Tataouine, à environ 500 kilomètres au sud de Tunis, des manifestants ont aussi pris d'assaut le siège local du RCD.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés rassemblé à Sidi Bouzid (Centre-Ouest), d'où s’était déclenchée à la mi-décembre la révolte populaire pour une marche de protestation et en même temps, une autre marche de protestation, d’un millier de personnes, se manifestait à Regueb, à 37 kilomètres de Sidi Bouzid.
A Kasserine, s’est tenu un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, autre bastion de la révolte du peuple tunisien contre le régime Ben Ali.
Ce soir sur LCP à 21 h. 38 diffusait une émission « Ce qu’il faut comprendre des questions au Gouvernement » … et dans cette émission sont reprises quelques mini-séquences extraites de la séance à l’Assemblée, dont en autres questions, les questions d’actualités concernant la Tunisie. ….
L’émission par son titre « Ce qu’il faut comprendre ….. » nous dicte en effet, par les commentaires des animateurs TL et leurs invités, qui accompagnent les séquences, commis ce que cette chaîne entend nous faire comprendre … …. « Ce qu’il faut comprendre », autrement dit « ce que vous devez comprendre », genre d’émission qui a pour objectif de faire passer des lampions pour des lanternes, et comme l’aurait dit le Général de Gaulle, en voyant les réponses du Gouvernement aux députés, nous faire prendre des canards sauvages pour des enfants du Bon Dieu.
Merci, on n’a pas besoin d’avoir recours à LCP pour savoir ce qu’il faut comprendre, nous forgeons notre opinion nous-mêmes en visionnant les séances de l’Assemblée Nationale en direct sur le Site de l’Assemblée Nationale, dans toute leur intégralité, de A jusqu’à Z, et on comprend avec notre propre réflexion.
En conclusion, pour plus d’informations et une compréhension individuelle, il faut rechercher les informations à la source, sans se fier aux canaux audio-visuels parlementaires LCP qui de retransmissions de courts extraits choisis largement commentés ensuite comme il leur convient.
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18 janv. 2011 ... 13h40 Les trois ministres appartenant à la centrale syndicale tunisienne UGTT ont démissionné du gouvernement de transition, à la demande de ...
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18 janv. 2011 ... Après le départ mardi de 3 ministres appartenant à l'UGTT, Moustafa Ben Jaafar, nommé ministre de la Santé, démissionne - France2.fr : toute ...
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