Hier, dimanche soir sur TF1, Alain Juppé, Ministre de la défense, interrogé sur une éventuelle responsabilité d'Al Qaïda dans l'enlèvement des deux Français, a indiqué qu'il n'y avait pas encore de revendication, mais que "compte tenu des circonstances dans lesquelles s'est déroulé cet enlèvement, il y a peu de doute".
En ce qui concerne l’opération militaire franco-nigérienne, Le Ministre de la Défense a confirmé en assumer pleinement la décision ". "La décision, grave, a été prise par le chef de l'Etat, chef des armées, en étroite coordination avec le Premier ministre et moi-même", a déclaré le Ministre de la Défense au lendemain de l'opération militaire franco-nigérienne.
En ce qui concerne l’opération militaire franco-nigérienne, Le Ministre de la Défense a confirmé en assumer pleinement la décision ". "La décision, grave, a été prise par le chef de l'Etat, chef des armées, en étroite coordination avec le Premier ministre et moi-même", a déclaré le Ministre de la Défense au lendemain de l'opération militaire franco-nigérienne.
Selon le Ministre, "Ne rien faire, c'était prendre un double risque. D'abord le risque de voir nos otages emmenés par les ravisseurs dans l'une de leurs bases refuge au Sahel, et l'on sait ensuite comment ils sont traités", a-t-il expliqué ….. "Ensuite un deuxième risque, plus global : ne rien faire c'est donner un signal que la France ne se bat plus contre le terrorisme".
Pour Alain Juppé évoquant un « drame épouvantable dans sa brutalité, dans son absurdité » "tout donne à penser " que les deux otages "ont été exécutés par les ravisseurs".
Auparavant, le porte-parole de l'état-major des armées, Thierry Burkhard, avait fait état d' "un faisceau de présomptions" pour imputer la mort des deux jeunes otages français à Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamiste), en soulignant qu'il n'y avait "pas de certitudes pour l'instant". Le Ministre de la Défense a précisé : "Pour en avoir la preuve formelle, il faut que l'enquête judiciaire, de médecine légale, qui va être en cours, avec les autorités nigériennes, mais aussi sous la responsabilité de la France, puisse aboutir à des conclusions définitives".
Interrogé sur la stratégie française contre le terrorisme, Alain Juppé a répondu : "Le terrorisme nous menace tous, la France, beaucoup de pays européens", "bien sûr les Etats-Unis, mais d'autres pays" ……"Il faut se battre contre ce véritable fléau et c'est le sens de l'engagement de la France …. » ….. « Comme le président de la République l'a dit, nous sommes déterminés à mener ce combat".
Auparavant, le porte-parole de l'état-major des armées, Thierry Burkhard, avait fait état d'"un faisceau de présomptions" pour imputer la mort des deux otages français à Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamiste), en soulignant toutefois qu'il n'y avait "pas de certitudes pour l'instant".
Alain Juppé est attendu ce Lundi à Niamey, il rencontrera les autorités nigériennes et la communauté française.
A l’adresse de la communauté française Alain Juppé a notamment déclaré : « Je leur demanderai de prendre les plus grandes précautions possibles » en ajoutant … « Il faut aussi que les touristes qui se préparaient à aller dans cette zone diffèrent leur déplacement"
Ecouter le document sonore ci-dessous :
Source : La rédaction de RTL | 09/01/2011 - 21h27
Alain Juppé, ministre de la Défense, était l'invité du journal de 20 heures de TF1 dimanche. Il a reconnu que la décision d'intervenir militairement pour tenter de sauver les deux otages tués samedi avait été prise par la France
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