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29 janvier 2011

Côte d'Ivoire : Appelons la sagesse de l'UA à trouver une solution pacifique

Éditorial de lucienne magalie pons




Une  réunion de l`Union africaine (UA) sur la crise ivoirienne s’est tenue vendredi en fin d’après midi  en préambule au sommet de l’UA qui s’ouvrira dimanche à ADDIS-ABEBA  en présence de plusieurs chefs d`État.


Au cours de cette réunion consacrée à la crise post-électorale Ivoirienne, l`Union africaine (UA) a décidé vendredi de la mise en place d`un "panel" de chefs d`État sur la crise ivoirienne, dont les décisions seront rendues d`ici à un mois et seront "contraignantes" pour toutes les parties ivoiriennes :
"Nous avons décidé de mettre en place, sous l`autorité de l`UA, un panel de Règlement de la crise" a annoncé à la presse le président  du CPS, le Président Mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, à l`issue d`une réunion de près de cinq heures et à huis-clos du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`UA.

Outre Mohamed Ould Abdelaziz  étaient présents quatre   chefs d`Etat: le Sud-Africain Jacob Zuma, le Nigérian Jonathan Goodluck, le Zimbabwéen Robert Mugabe et le Namibien Hifikepunye Pohamba.

Selon un communiqué :
"Ce panel rendra ses conclusions dans un délai qui ne dépassera pas un mois, et ses décisions seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes", a expliqué le président mauritanien.
"La composition de ce panel sera arrêtée ultérieurement, d`ici 48 heures", a-t-il ajouté. "Il aura la charge de trouver une solution qui respecte la démocratie et préserve la paix sociale. Il s`agit essentiellement d`élargir le cadre des négociations pour donner plus de chances à une solution pacifique", a-t-il souligné.
…………
«  Le panel sera composé de cinq chefs d`Etat issus de chacune des cinq régions d`Afrique, et sera dirigé par le président mauritanien, a précisé le porte-parole de la Commission de l`UA, Noureddine Mezni.

"’Il est mandaté pour évaluer la situation et formuler, sur la base des décisions pertinentes de l`UA et de la Cedeao, une solution politique d`ensemble" au 16e sommet de l`UA qui s`ouvre dimanche à Addis Abeba et rassemblera les présidents des 53 États membres.

 La crise ivoirienne en sera l`un des principaux thèmes.

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Ban Ki- moon : le dernier cri du Cormoran ? ...

Simultanément ou presque, s’exprimant vendredi au Forum de  DAVOS (Suisse), le  secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon a de nouveau  exhorté  le président sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à "respecter la volonté" du peuple qui a choisi son rival Alassane Ouattara lors de la présidentielle de novembre.

"J`appelle une nouvelle fois le camp de Gbagbo à respecter entièrement la volonté du peuple ivoirien", a expliqué M. Ban lors d`une conférence de presse lors du Forum économique mondial  de DAVOS.

"Je suis préoccupé parce quelques différences d`opinion apparaissent" au sein de l`Union africaine, ce qui n`est pas "souhaitable", a observé par ailleurs M. Ban.

Il a  estimé que la situation en Côte d`Ivoire "avait pris beaucoup de son temps et de son énergie" à Davos, lors de rencontres avec des "dirigeants
africains clé", avant le sommet de l`Union africaine à Addis Abeba.

Ainsi, Ban Ki- moon  mesurant  l’amenuisement du contrôle de l’ONU sur la situation  de crise ivoirienne tentait-il  de jeter le discrédit sur les  manifestations de compréhension vis-à-vis de Laurent Gbagbo   qui  se manifestent  en Afrique depuis  ces dernières semaines,  et  Ben Ki-moon  tentent même d’influencer les « dirigeants africains clés ».

A notre avis il serait bon que les voix de la Communauté Internationale et de l’Onu qui ne jurent  que par Alassane Ouattara soient mises sous le boisseau du silence au moins  pendant la période d’un mois que s’est octroyé l’UA pour régler la crise Ivoirienne, une UA   qui entend trouver elle  une solution qui respecte la démocratie et préserve la paix sociale avec la volonté d`élargir le cadre des négociations pour donner plus de chances à une solution pacifique

On ne peut que regretter que l’UA n’ait pas réagi  dans ce sens dès le début de la crise Ivoirienne, ceci nous aurait  épargné d’entendre les inefficaces rodomontades lancées comme des ultimatums destinés à péter  à long feu, les menaces d’attaques armées contre Babgo soutenues par les  politiques  va-t-en guerre occidentaux,  et tous ces communiqués de l’Onu qui jetaient de l’huile sur le feu contre Babgo.

REVUE DE PRESSE



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