Une réunion de l`Union africaine (UA) sur la crise ivoirienne s’est tenue vendredi en fin d’après midi en préambule au sommet de l’UA qui s’ouvrira dimanche à ADDIS-ABEBA en présence de plusieurs chefs d`État.
Au cours de cette réunion consacrée à la crise post-électorale Ivoirienne, l`Union africaine (UA) a décidé vendredi de la mise en place d`un "panel" de chefs d`État sur la crise ivoirienne, dont les décisions seront rendues d`ici à un mois et seront "contraignantes" pour toutes les parties ivoiriennes :
"Nous avons décidé de mettre en place, sous l`autorité de l`UA, un panel de Règlement de la crise" a annoncé à la presse le président du CPS, le Président Mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, à l`issue d`une réunion de près de cinq heures et à huis-clos du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`UA.
Outre Mohamed Ould Abdelaziz étaient présents quatre chefs d`Etat: le Sud-Africain Jacob Zuma, le Nigérian Jonathan Goodluck, le Zimbabwéen Robert Mugabe et le Namibien Hifikepunye Pohamba.
Selon un communiqué :
"Ce panel rendra ses conclusions dans un délai qui ne dépassera pas un mois, et ses décisions seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes", a expliqué le président mauritanien.
"La composition de ce panel sera arrêtée ultérieurement, d`ici 48 heures", a-t-il ajouté. "Il aura la charge de trouver une solution qui respecte la démocratie et préserve la paix sociale. Il s`agit essentiellement d`élargir le cadre des négociations pour donner plus de chances à une solution pacifique", a-t-il souligné.
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« Le panel sera composé de cinq chefs d`Etat issus de chacune des cinq régions d`Afrique, et sera dirigé par le président mauritanien, a précisé le porte-parole de la Commission de l`UA, Noureddine Mezni.
"’Il est mandaté pour évaluer la situation et formuler, sur la base des décisions pertinentes de l`UA et de la Cedeao, une solution politique d`ensemble" au 16e sommet de l`UA qui s`ouvre dimanche à Addis Abeba et rassemblera les présidents des 53 États membres.
La crise ivoirienne en sera l`un des principaux thèmes.
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Ban Ki- moon : le dernier cri du Cormoran ? ...
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Simultanément ou presque, s’exprimant vendredi au Forum de DAVOS (Suisse), le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon a de nouveau exhorté le président sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à "respecter la volonté" du peuple qui a choisi son rival Alassane Ouattara lors de la présidentielle de novembre.
"J`appelle une nouvelle fois le camp de Gbagbo à respecter entièrement la volonté du peuple ivoirien", a expliqué M. Ban lors d`une conférence de presse lors du Forum économique mondial de DAVOS.
"Je suis préoccupé parce quelques différences d`opinion apparaissent" au sein de l`Union africaine, ce qui n`est pas "souhaitable", a observé par ailleurs M. Ban.
Il a estimé que la situation en Côte d`Ivoire "avait pris beaucoup de son temps et de son énergie" à Davos, lors de rencontres avec des "dirigeants
africains clé", avant le sommet de l`Union africaine à Addis Abeba.
Ainsi, Ban Ki- moon mesurant l’amenuisement du contrôle de l’ONU sur la situation de crise ivoirienne tentait-il de jeter le discrédit sur les manifestations de compréhension vis-à-vis de Laurent Gbagbo qui se manifestent en Afrique depuis ces dernières semaines, et Ben Ki-moon tentent même d’influencer les « dirigeants africains clés ».
A notre avis il serait bon que les voix de la Communauté Internationale et de l’Onu qui ne jurent que par Alassane Ouattara soient mises sous le boisseau du silence au moins pendant la période d’un mois que s’est octroyé l’UA pour régler la crise Ivoirienne, une UA qui entend trouver elle une solution qui respecte la démocratie et préserve la paix sociale avec la volonté d`élargir le cadre des négociations pour donner plus de chances à une solution pacifique
On ne peut que regretter que l’UA n’ait pas réagi dans ce sens dès le début de la crise Ivoirienne, ceci nous aurait épargné d’entendre les inefficaces rodomontades lancées comme des ultimatums destinés à péter à long feu, les menaces d’attaques armées contre Babgo soutenues par les politiques va-t-en guerre occidentaux, et tous ces communiqués de l’Onu qui jetaient de l’huile sur le feu contre Babgo.
REVUE DE PRESSE
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