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27 janvier 2011

Côte d'Ivoire : Laurent Babgo gagne des points dans certains pays de l'UA et non des moindres

Éditorial de lucienne magalie pons

Guillaume Soro de l’équipe Ouattara en déplacement assure qu’ un commando armé pour « enlever » Laurent Babgo ne déclencherait pas de guerre civile en Côte d’Ivoire, ce qui est d’un irréalisme total, Alassane Ouattara de son côté, toujours de son QG de Hôtel du Golf, protégé par plus de 1000 hommes de l’Onuci, après des menaces incessantes et des appels répétés à une intervention armée d’une force africaine « légitime » contre Laurent Babgo , des appels à la grève peu suivis d’effets, et de déclarations incessantes … a décrété un blocus des exportations de cacao ce qui affaiblit l’économie du pays, et on peut dire qu'Alassane Ouattara et ses partisans ne se soucient vraiment pas des intérêts de la paix, de l’économie , et des populations de leurs pays , qu’ils mettent constamment en danger par leurs annonces et décisions.
La Cédeao (17 pays de l’Ouest Africains) qui se faisait fort en cas d’échec de ses missions de négociations, qui en fait n’était que des missions d’intimidations contre le Président sortant, d’armer contre Laurent GBabgo une force africaine « légitime » ,a effectivement échoué dans tentatives en Côte d’Ivoire

On pouvait s’attendre, d’après ses menaces répétées, que la Cédéao attaque avec sa force « légitime » le Président sortant Laurent Gbabgo, reconnu comme Président de la Côte d’Ivoire par le Conseil Constitutionnel Ivoirien, pour installer à sa place Alassane Ouattara, président reconnu par une Commission Indépendante électorale , et depuis reconnu comme Président de la Côte d’Ivoire par ses amis de la Communauté Internationale et l’Onu qui le soutiennent et sont prêts à tout pour l’installer aux commandes de la Côte d’Ivoire aux moyens de diverses pressions, sanctions, menaces, ultimatum , déclarations , mais en fait la Cédéao au pied du mur, n’est pas à ce jour passée à l’attaque armée, elle a préféré se déplacer en délégation tout récemment  dans l'espoir de rencontrer à Washington le Président des États-Unis Patrick Obama, qui d’après les médias, ne les aurait pas reçu lui-même.

On peut comprendre qu’à l’approche du sommet de L’Union Africaine , la Cédéao recherche des appuis diplomatiques occidentaux extérieurs, ce n’est pas le moment pour la Cédéao de déclencher par une attaque armée contre Laurent Babgo une guerre civile meurtrière en Côte d’Ivoire, que ce soit par une opération commando pour enlever Laurent Babgo et ses proches, opération commando dont l’armée Ivoirienne fidèle à Babgo ne ferait qu’une bouchée, et encore moins par une attaque massive qui jetterait la Côte d’Ivoire et d'autres pays africains , par effet de contagion, dans un bain de sang. La Cédéao ne peut avant le sommet de l’Union Africaine se risquer à une telle extrémité dramatique, et après ce sommet il n’est pas sur qu’elle puisse le faire.

Pourquoi ? Tout simplement parce que beaucoup de pays africains, qui pèsent plus en Afrique que la Cédéao, sont en majorité à la recherche de solutions pacifiques et qu’ils feront entendre leur propositions au sommet de l’UA, ainsi seront désavoués les « va-t-en guère " de la Cédéao soumis aux volontés de la Commission Internationale et de l'Onu;

A l'issue d'une visite surprise à Abidjan, mardi soir le président en exercice de l'UA, le Malawite Bingu wa Mutharika, qui avait aussi rencontré Alassane Ouattara, a promis de présenter les propositions de son frère et ami Laurent GBabgo (selon ses propres termes) lors du sommet de l'UA à Addis Abeba les 30 et 31 janvier, pour résoudre la crise née de la présidentielle du 28 novembre.

L’idée d'un recomptage des voix, proposée par Gbagbo et constamment refusée par son rival Ouattara , a peu à peu fait son chemin dans l'esprit de certains dirigeants africains, qui s’opposent à l'option militaire brandie par l'Afrique de l'Ouest -surtout le Nigeria- pour déloger Laurent Gbagbo.

Jacob Zuma, le président sud-africain a souhaité "quelque chose d'autre que demander à l'un des deux chefs de partir" et Yoweri Museveni de l’Ouganda) s’est déjà prononcé pour "une approche sérieuse concernant l'examen du processus" électoral.

Teodoro Obiang Nguema , Chef d’état équato-guinéen , dont on dit qu’il pourrait prendre la présidence tournante de l’UA, s’est déjà prononcé pour la création d'une "commission spéciale sur le règlement de la crise" , privilégiant "une solution pacifique" , proposition qu’il présentera au sommet de l’UA, cette solution pacifique est défendue aussi par l’Angola important allié de Laurent Gbagbo.

Ainsi le chef d'État sortant Laurent Gbagbo, qui n'entend pas céder, semble marquer des points avant un important sommet de l'Union africaine (UA). Mais si au plan diplomatique, la pression semble se détendre autour Laurent Gbagbo en Afrique, la partie reste cependant difficile pour lui sur le plan économique, Alassane Ouattara, ses alliés d'Afrique de l'Ouest et la communauté internationale veulent « l'asphyxier » financièrement.

Lundi, Alassane Ouattara ordonné un arrêt des exportations de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial et selon le Financial Times de mardi, le groupe agroalimentaire américain Cargill, premier négociant de cacao dans le monde, aurait d'ores et déjà "suspendu temporairement" ses achats ivoiriens.

Une voix occidentale (diplomatique) s’est encore ingéniée à jeter de l’huile sur le feu en estimant qu’un recomptage des voix soulèverait de sérieux problèmes, en interrogeant …. "Où sont les bulletins, les urnes? Quelles ont été les conditions de stockage? Le recomptage n’est pas possible ….. 

Il serait excellent pour la paix en Afrique, que les représentants des pays occidentaux qui prétendent ne pas s’ingérer dans les affaires de politiques intérieures des États souverains, et qui font tout le contraire, observent lors de leur représentation au sommet de l’UA « le principe fondamental constant de non ingérence dans les affaires intérieures des États souverains » qu’ils proclament avec constance et qu’ils n’observent pratiquement jamais … 

Revue de presse :




26/1/2011

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