La crise politique Ivoirienne qui se prolonge fait redouter la reprise des affrontements et des violences, ce qui pourrait déclencher une guère civile interne mais encore risquerait de s’étendre hors des frontières de la Côte d’Ivoire pour prendre feu dans les pays frontaliers.
La situation politique se présente comme paradoxale, d’un côté Alassane Ouattara retranché avec son gouvernement dans un Hôtel protégé par les forces de l’Onuci, reconnu à l’extérieur comme Président de la Côte d’Ivoire par la Communauté Internationale et l’Onu, avec dans leur sillage une commission économique composé de certains pays de l’Ouest Africain, la Cédéao, et de l’autre côté Laurent Babgo proclamé comme Président de la Côte d’Ivoire par le Conseil constitutionnel Ivoirien qui avec son Gouvernement continue a se maintenir dans ses fonctions présidentielles et à disposer de l’administration, de l’Armée et des forces de sécurité Ivoirienne.
Entre eux une seconde mission de médiation, formée par les Présidents Boni Yahi du Génin, Ernest Koroma de la Siera Léone, et Pedro Sirès du Cap-Vert, tous trois mandatés par la Cédéao, auxquels s’est joint le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l'Union Africaine, qui font la navette entre Laurent Babgo et Alassane Ouattara pour tenter de trouver une solution pacifique pour régler la crise politique Ivoirienne.
Les membres de cette seconde mission ont rencontré une première fois Laurent Babgo l’après midi, pour ensuite aller rencontrer Alassane Ouattara, et revenir en soirée retrouver Laurent Babgo au palais présidentiel.
A l’issue d‘un premier entretien en début d’après midi , entre les médiateurs et Laurent Babgo presque rien n’a filtré sinon que leur première rencontre a été "utile", d’après une brève déclaration de Raila Odinga, en présence de Laurent Gbagbo.
Mais d’après certains médias La Cédéao exigerait le retrait de Laurent Babgo au profit de Alassane Ouattara et menacé le président sortant d'user de la force, un "dernier recours" actuellement en préparation, s'il ne se pliait pas à cette injonction.
Il semblerait que Laurent Babgo soit resté sur ses positions et ait refusé de partir puisqu’à l’issue de l’entretien , de plus de deux heures, qui a suivi entre les médiateurs et Alassane Ouattara, ce dernier a affirmé à la presse : "Pour nous, les discussions sont terminées"
D’après ce qu’il a jouté les émissaires … "vont retourner voir Monsieur Gbagbo pour lui dire" que "je suis le président élu" à l'issue du scrutin du 28 novembre et "qu'il doit quitter le pouvoir dans les plus brefs délais".
Alassane Ouattara, a aussi rejeté la mise en place d'un "comité d'évaluation" de la crise postélectorale, qui aurait été proposée par son adversaire
Alassane Ouattara, a réaffirmé lundi soir à Abidjan que pour lui "les discussions sont terminées" et a appelé son rival Laurent Gbagbo à "quitter le pouvoir".
Raila Odinga, qui lui-même avait suggéré la manière forte, avait prévu de voir lundi soir à Abuja le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, qui a promis de "nouveaux pas" dès mardi. Mais il n' est pas possible dans l'immédiat de savoir si ce rendez-vous était maintenu.
Par ailleurs un « haut responsable américain » a annoncé que Washington est prêt à "envisager" l'accueil aux Etats-Unis de Laurent Bagbo, s'il le demande, pour aider à clore la crise, a dit un haut responsable américain …..Nous voulons qu’il parte (sic) a- t-il affirmé ….,, « mais toutes les possibilités risquent de disparaître rapidement", a-t-il précisé, ajoutant que pour l'heure "il s'obstine". (Laurent Babgo)
D’après les commentateurs (voir vidéo ci-dessous) la médiation risque de se prolonger ….mais jusqu'à quand et pour quels résultats s'interrogent-ils ....
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