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Samedi 4 octobre 2008 |
| Nicolas Sarkozy n'a plus la cote chez les jeunes des 27 pays de l'Union Européenne. Vendredi, Nicolas Sarkozy devait faire un discours devant plus de 12 000 jeunes au palais omnisport de Paris-Bercy pour promouvoir l'apprentissage et encourager la mobilité des apprentis en Europe. Mais alors qu'une charmante animatrice annonçait sa venue au micro, pas de Nicolas. Notre Sarko a renoncé au dernier moment à venir faire son blabla pour soi-disant préparer son mini-sommet sur la crise financière de samedi. Hervé Novelli, le secrétaire d'État au Commerce, a excusé son chef auprès des journalistes: «Le président de la République m'a dit qu'il était en communications téléphoniques répétées avec un certain nombre de chefs d'État et de gouvernement, pour préparer très soigneusement la réunion des quatre pays européens du G8 samedi après-midi à Paris sur la crise financière... Il ne peut donc pas s'extraire de ces préparatifs...» L'Élysée a également tenté d'expliquer le soudain désistement de Sarkozy: «Il n'y avait pas d'annonce particulière, c'était un simple discours sur le travail et l'apprentissage...» La vérité pourrait être bien différente. Lorsque l'arrivée de Nicolas Sarkozy a été annoncée aux jeunes des 27 pays de l'UE, son nom a été hué par la salle... |
Hervé Novelli, le secrétaire d'État au Commerce, ne veut pas faire le lien entre les huées et l'annulation de la venue de Nicolas. Pourtant, Sarkozy était précédé de Novelli lui-même et par cinq autres membres du gouvernement, dont Christine Lagarde, la ministresse de l'Économie et de l'Emploi. Christine Lagarde a raté une bonne occasion de se taire: «Cette première rencontre entre jeunes européens se voulait une véritable fête de l'apprentissage...» Et plouf ! Nicolas Sarkozy, le président en exercice du Conseil Européen jusqu'au 1er janvier 2009, la star du fan-club de la poupée de cire, une poupée sans son (Carla Bruni va rejoindre Nicolas Sarkozy au musée Grévin), a préféré la fuite plutôt que les tomates. Nicolas l'avait annoncé en juillet: «Il faut que la France et la Commission Européenne décident de travailler à une initiative pour encourager la mobilité pour les jeunes Européens... Il faut un "Erasmus européen de l'apprentissage" pour les jeunes apprentis. La mobilité en Europe ne doit pas être réservée aux seuls étudiants...» Il n'y a guère plus qu'en Sarkozie que Sarkozy a encore la cote, et encore, pour 39% de Français seulement. Quant au mini-sommet du G8 allégé (G4) sur la crise économique, c'est un super-bide annoncé. |
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