22 octobre 2008

Monsieur Strauss Kahn a fait acte de repentance en présentant ses excuses à la façon "américaine" !












Monsieur Strauss-Kahn prit sous le feu de l’actualité est monté au créneau pour faire acte de repentance à la mode « américaine »

Rappelons que Samedi, le FMI avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur M. Strauss-Kahn. La procédure porte sur une affaire de favoritisme supposé, liée aux relations intimes nouées par le directeur général avec une subordonnée, Piroska Nagy, une ancienne haute responsable de l’institution

Selon une source proche de M. Strauss-Kahn, l’enquête «vise à savoir dans quelles conditions la responsable a quitté le FMI puisqu’elle a adhéré au processus de guichets départ de l’été passé». Selon la même source, la liaison n’intéresse pas les enquêteurs: «Ils veulent seulement savoir comment le dossier a été géré.»

Le président du Fonds monétaire international en ayant entretenu des relations intimes avec cette femme mariée qui lui était subordonnée au FMI, considère qu’il a commis «une erreur de jugement», alors que Madame Strauss-Kahn la veille considérait sur son blog qu’il s’agissait « d’une aventure d’un soir » en assurant en parlant de son couple : «Nous nous aimons comme au premier jour».

Il y a une grande différence entre ces deux appréciations, Monsieur Strauss-Kahn situe cette affaire intime au niveau intellectuel « erreur de jugement » ce qui laisse supposer qu’un homme en proie au désir peut commettre des erreurs d’appréciations, et Madame Strauss-Kahn en considérant l’acte extra conjugal de son mari comme « une aventure d’un soir »l’a rabaissé du niveau intellectuel au niveau des rencontres physiques fortuites à l’eau de rose.

Quoiqu’il en soit, hier Lundi, DSK conscient qu’il convenait de calmer les rumeurs médiatiques qui comme des vagues déferlaient sur toutes les places des Etats-Unis et d’Europe, a fait acte de repentance à la mode américaine en présentant ses excuses au personnel du FMI, à son épouse, Anne Sinclair, et à sa famille, et il a nié tout abus de pouvoir dans la Direction du Fonds, tout en reconnaissant «une erreur de jugement» en ayant eu une liaison avec l’ une de ses anciennes subordonnée Madame Nagi, il a nié tout abus de pouvoir.

En présentant ses excuses au personnel de l’organisation, il demande «d’attendre que l’ensemble des faits émergent et de ne pas être distrait par des spéculations et rumeurs dans les jours à venir» et s’est dit «déterminé à faire ce qui est juste pour l’institution».

Le Directeur du FMI, a tenu aussi à présenter ses excuses à la collaboratrice concernée, «Une économiste talentueuse et une professionnelle avérée.» Il reconnaît avoir créé une «situation difficile».

Monsieur Strauss-Kahn a précisé qu’il prenait «l’entière responsabilité» de «l’incident». Il soutient «complètement le processus (ndlr: juridique) en cours» et a affirmé «je crois fermement que je n’ai pas abusé de ma position» pour conclure : «Je vais évidemment suivre les indications du conseil d’administration sur la meilleure manière de résoudre ce problème.»

L’enquête en cours demandée par le Fonds monétaire international, ne s’intéresse pas directement à cette « erreur de jugement » ou à cette « aventure d’un soir » mais le FMI veut s’assurer que Monsieur Strauss-Kahn n’a commis aucun acte d’abus de pouvoir ou de favoritisme et entend disposer des éléments pour apprécier si Madame Nagi a été favorisée ou non sur le montant de son indemnité du départ du FMI au moment de son départ du FMI

En France, après quelques hésitations, les voix des personnalités en vue et en place dans la politique et les institutions, … se sont élevées avec un bel ensemble attendrissant, provenant du PS, de l'UMP du gouvernement, pour soutenir dans cette épreuve le directeur du FMI, sous le coup d'une enquête pour un possible abus de pouvoir dans une histoire de mœurs.

Monsieur Fillon, Premier Ministre, s’est refusé à commenter «une affaire qui semble totalement privée»

Ndlr : Tiens dont, en présence d’une enquête du FMI, Monsieur Fillon considère que c’est une affaire totalement privé, un amalgame regrettable qui laisserait supposer que la gestion du FMI ressort de la vie privée et affaires de ménage et de cœur (si cœur il y a eu) de Monsieur Strauss-Kahn !

Monsieur FILLON s’est félicité : «Le FMI fonctionne, nous appelons au renforcement de son rôle parce que nous pensons que, dans la gouvernance mondiale, le FMI doit avoir un rôle plus important», a affirmé le premier ministre.

La ministre de l'Économie, Christine Lagarde, quand à elle a espéré DSK «conservera tout son talent, toute son aura, toute sa réputation parce qu'il est tout simplement indispensable qu'à la tête du FMI on ait quelqu'un de fort et de solide, et de reconnu comme il l'est».

Ndlr : un homme fort et solide mais qui vient de démontrer qu’il peut commettre à certaines occasions « une erreur de jugement »

De son côté, Monsieur Luc Chatel, porte parole du Gouvernement a rendu un vibrant hommage, au Directeur du FMI, estimant qu'il « a démontré, dans toute la traversée de cette crise, qu'il était à la hauteur des événements » et à rendu hommage au couple en soulignant que : « Son épouse, Anne Sinclair, l'a soutenu, en affirmant qu'ils s'aimaient « comme au premier jour ».

Ndlr : j’ai l’impression de lire un feuilleton people à l’eau de roses ….

Du côté des ministres d’obédience de gauche, Monsieur Bernard Kouchner et Éric Besson donnent dans la suspicion : pour eux le « coup » n’est pas parti tout seul et ces messieurs se sont émus de la coïncidence entre la révélation de l'affaire et la crise financière internationale.

Monsieur Kouchner Ministre des Affaires étrangères se demande pourquoi elle tombe au moment où on a tant besoin de Dominique Strauss-Kahn (sic)* Je pense qu'il y a quelque malice, mais oublions-la vite pour que le travail puisse se faire.»

Ndlr :* nul n’est indispensable, il faut relativiser !

«On est en pleine tourmente financière, le FMI est en première ligne, et comme par hasard sort cette affaire absolument dérisoire (sic)…. Je trouve la coïncidence surprenante», a constaté Monsieur Besson, le secrétaire d'État au développement de l'Économie numérique.

Ndlr : dérisoire ? Alors qu’une enquête a été lancée par le FMI ? C’est une affaire sérieuse, n’en doutons pas.

Monsieur Bruno Le Roux s'est tout de même étonné de ces insinuations. «Bernard Kouchner crie au complot mais qu'il donne des éléments s'il en a», a demandé le secrétaire national aux élections. Pour le reste, il a pris la défense de DSK, comme l'ensemble du parti et notamment Michel Rocard. L'ancien premier ministre a assuré avoir «la plus grande confiance» en DSK. Seule Ségolène Royal s'était montrée plus sévère dimanche en estimant que si DSK n'était pas blanchi, «ce serait très embêtant pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France».

Au PS, plus largement, la discrétion, la circonspection sont de mise sur cette affaire qui mêle étroitement le privé et l’exercice d’une fonction internationale, et les déclarations restent prudentes :

Messieurs François Hollande et Monsieur Jack Lang ont préféré s’étendre sur le professionnalisme de Monsieur Strauss-Kahn « c'est un bon directeur de FMI a souligné le patron du PS se refusant « d'ajouter de la rumeur à la rumeur » par d’autres commentaires.

Monsieur Bruno Le Roux a pris la défense de DSK, comme l'ensemble du parti mais s'est étonné des insinuations du Ministre des Affaires Etrangères : «Bernard Kouchner crie au complot mais qu'il donne des éléments s'il en a», a demandé le secrétaire national aux élections.

L'ancien premier ministre Monsieur Michel Roccard a assuré avoir «la plus grande confiance» en DSK. sSeule Ségolène Royal s'était montrée plus sévère dimanche en estimant que si DSK n'était pas blanchi, «ce serait très embêtant pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France».

« Lorsque les faits ne sont pas établis, je ne veux pas que l'on jette l'opprobre », a indiqué

Bertrand Delanoë.

Ndlr : et si les faits s’avéraient ? …. Je ne pense pas que quelqu’un, quelqu’un oserait jeter la première pierre qui risquerait dans certain cas produire un effet boomerang


Madame Martine Aubry qui a démontré plusieurs fois qu’elle suit son chemin et ne s’accroche pas à chaud à l’actualité médiatique, a répondu « no comment » aux questions des journalistes.

Le cercle des partisans les plus proches de Monsieur Strauss Khan quant à eux ne démordent pas de leurs soupçons en faisant remarquer et s’étonnant que l'affaire éclate aujourd'hui.

Le député Jean-Marie Le Guen n’a pas hésité à évoquer une « volonté de déstabilisation » et il a expliqué que … « Dans le chaudron de la finance internationale, l'idée d'avoir Dominique Strauss-Kahn, homme compétent et qui a des idées précises sur la nécessité de régulation du monde financier, peut justifier le fait qu'il n'a pas que des amis »

Ndlr : « Qui ça dérange, la régulation » ? …. s’est demandé la députée parisienne Sandrine Mazetier …… (Je ne sais pas si elle a obtenu des précisions et des noms d’organismes ou de particuliers, affaire à suivre)

Plus réservée et plutôt sévère dans ce beau concert de louanges, Madame Ségolène Royal, a dit espérer « qu'il sera blanchi dans cette histoire pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France »

A l'UMP, on n’envisage aucune hypothèse : «Il y a une enquête au FMI, nous verrons bien les résultats», a indiqué Frédéric Lefebvre qui résume l’opinion générale : «En tout cas, les questions de vie privée sont le degré zéro du débat politique.»

Ndlr : sans doute, mais le zéro en mathématique à une importance fondamentale.

ooOoo

Un deuxième affaire risquait de noircir le tableau, en effet le Wall Street Journal de mardi, relatait que des employés du FMI s’étaient plaints de l'attribution d'un stage à une Française Mademoiselle Emilie Byhet , estimant qu'elle n'avait pas les compétences pour entrer au département recherche de l'institution et qu’une deuxième enquête interne serait en cours au FMI.

Mais le (FMI) vient de démentir tout favoritisme dans l'attribution d'un stage à une Française de 26 ans, que le Wall Street Journal a présentée comme une relation du couple et «protégée politique» du directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn.

«Le principal critère pour un stage n'est pas l'expérience professionnelle mais une formation académique solide. Mlle Byhet a deux diplômes de l'enseignement supérieur en histoire économique de la Sorbonne et un en politiques publiques et communication de l'Institut d'études politiques de Paris. Cette formation est significative et nous avons par le passé embauché comme économistes des candidats avec un diplôme d'enseignement supérieur», a poursuivi le porte-parole.

«Il n'y a pas de preuve de favoritisme dans cette affaire et l'enquête a prouvé que les procédures habituelles du FMI ont été suivies concernant ce stage de deux mois», a déclaré un porte-parole de l'institution à l'AFP

Cette dernière enquête ne se substituait pas à celle, toujours en cours, visant à déterminer si le président français du FMI a favorisé ou non son ancienne subordonnée Madame Nagy.

article de lucienne magalie pons

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