Dimanche 12 Octobre, les dirigeants européens de la zone « euro » réunis à Paris en sommet d’urgence, ont donnée une réponse concertée qu’ils veulent « forte » et se sont entendus sur un "plan d'action" après plus de trois heures de négociations, sans annoncer un chiffre global.
Les présidents de
Chaque pays annoncera ce lundi les détails des mesures au plan national.
Le Président Nicolas Sarkozy a promis que "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
La crédibilité de cette réponse « forte » concertée de l'Eurogroupe à la crise financière sera soumise dès lundi matin au verdict des marchés boursiers qui sortent d'une semaine de cauchemar : « Alea jacta est »!
Plan d’action concerté et mesures :
. Le plan d'action de la zone euro s'inspire partie de celui annoncé en début de semaine par Londres
- Les dirigeants des quinze pays de la zone euro s'engagent :
- à relancer les prêts entre banques en les garantissant de différentes façons
- à renforcer les fonds propres des banques pour qu'elles continuent de prêter aux
entreprises et aux ménages
- à recapitaliser les banques dont la faillite pourrait menacer le système financier.
Les mesures de garantie des prêts interbancaires seront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2009.
Le Premier ministre Gordon Brown s'est d'ailleurs rendu à Paris dimanche pour présenter ce plan aux pays de la zone euro (dont
Le plan britannique que le Premier Ministre Gordon Brown a présenté à ses homologues, porte sur un total de 300 milliards de livres (environ 380 milliards d'euros).
Pour l'Allemagne, les mesures pourraient atteindre un total de 400 milliards d'euros, selon les déclarations faites par le président de la commission budgétaire du Bundestag Otto Fricke (FDP) à un journal allemand.
Hier Dimanche, le gouvernement portugais a annoncé qu'il consacrerait 20 milliards d'euros à la garantie des prêts interbancaires.
Pour
Le gouvernement italien se réunira de manière exceptionnelle ce jour lundi.
Les déclarations :
"Nous avons adopté une « boîte à outils » à la disposition des Etats membres", a expliqué Monsieur Jean-Claude Junker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il plaidé.
Rendant compte des négociations devant la presse, le président Sarkozy n'a pas caché que celles-ci avaient suscité des tensions au sein des Quinze.
"Cette crise ne restera pas sans conséquences sur nos principes et sur notre organisation", a-t-il reconnu.
Le Président Nicolas Sarkozy a indiqué "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
Ce plan d'action "traite de toutes les dimensions de la crise", a souligné le chef de l'Etat français.
Les garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a ajouté M. Sarkozy.
ooOoo
Le blocage du marché interbancaire reste au centre de la crise.
En effet, par peur des faillites et d’échanges de crédits « fragiles » ou « douteux », les banques ne se prêtaient plus entre elles et certaines d’entre celles qui ne trouvaient pas les fonds pour équilibrer leurs comptes risquaient très rapidement de se retrouver en difficultés comme cela s'est déjà produit pour plusieurs établissements européens.
En conclusion, le verdict des marchés boursiers sera au mieux ce jour, ou dans la semaine à venir, l’indicateur d’une confiance retrouvée ou à reconquérir
"Alea Jacta est "!
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