article de lucienne magalie pons
L’Assemblée Nationale a adopté Mardi 14 Octobre le Plan gouvernemantal : "360 milliards d'euros "virtuel" mis sur le tapis", qui va payer ? qui vivra verra ! Après nous ... le déluge !
Préambule :
Comme on le sait, après une semaine de débâcle historique sur les marchés européens, l'union des gouvernements de l’Eurogroupe, qui ont promis près de 1 700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a contribué à revigorer les bourses européennes en déclenchant Lundi 13 Octobre l'enthousiasme dans les salles de marché.
C’est ainsi que
C’est donc dans un climat de triomphe euphorique que les membres de l’UMP Parti majoritaire à l’Assemblée Nationale se sont répandus en compliments sur l’action de Monsieur Sarkozy en lui attribuant le mérite d’avoir su convaincre ses partenaires de l’Eurogroupe, allant même pour certains des « ténors » d’entre eux à prêcher la politisation de l’UE et à envisager, avec une parfaite utopie inconsciente un allongement de son mandat de Président de l’Europe !
Ndlr : c’est tout de même pour l’UMP aller un peu vite en besogne, pour les ramener sur terre rappelons que le G4 s’est terminé sur un échec relatif, que Madame Merkel s’en est tenu à ses positions à l’encontre des vœux de Monsieur Sarkozy , et que l’Eurogroupe s’est tout simplement inspiré du Plan de Monsieur Georges BROWN , un accord de fond sur l’impérieuse nécessité de sauver l’ultra libéralisme et les banques et les entreprises « faillis » ou en péril de l’être du désastre, une tolérance consentie sur la mise entre parenthèse du pacte de stabilité européen, mais pays par pays des moyens financiers propres, des garanties particulières et des méthodes interventions différentes. Pour résumer le tout une idéologie politique et économique commune, mais pour le reste à « chacun sa galère ».
L’adoption du plan :
Quoiqu’il en soit, l'Assemblée Nationale a adopté mardi soir le plan gouvernemental ("projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie" ) qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat dès mercredi a été adopté peu après 23 heures par 224 voix, contre 23.
La majorité UMP, ses partenaires du Nouveau centre (NC) et les radicaux du PRG ont voté pour, alors que le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et que le PC a voté contre.
Si, en commission des Finances, les députés PS ont voté un article clef du projet de loi, ils ont choisi, en réunion de groupe, de s'abstenir sur l'ensemble du texte (comme les Verts),
estimant les mesures prévues nécessaires mais pas suffisantes, alors que l'UMP et ses partenaires centristes du NC avaient exhorté lundi l'opposition à le voter.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. "Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il insisté..
A chaud, Jean François Copé, patron des députés UMP s’est irrité à la tribune en lançant à l’adresse du PS "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune.
Et pour ne pas rester en reste "C'est désolant et consternant" a déclaré par ailleurs Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, en qualifiant cette abstention comme "une décision irresponsable".
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Ce même mardi, le président Nicolas Sarkozy a un entretien avec son homologue américain George W. Bush, qui le recevra samedi, en compagnie de Monsieur José Manuel Barroso, président de
De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré que le gouvernement gèrerait "au mieux des intérêts du contribuable", soulignant que la garantie de l'Etat serait payante et "temporaire", et appelant une nouvelle fois à un consensus.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié d'"historique" le plan voté à l'Assemblée, et Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budget a assuré que ce plan (rebaptisé « plan de sauvetage économique » par certains ténors UMP n’aura "aucune incidence directe sur le budget".
Mme Lagarde en résumant l'esprit du plan destiné à soutenir l’économie par le financement des établissements de crédit décliné dans les 15 pays de la zone euro et en Grande-Bretagne a tenue à souligner la remontée des Bourses constatés dès Lundi .
"Le contribuable français aura deux protections: nous facturerons la garantie de l'Etat à des conditions commerciales" et "les prêts seront des prêts sur gage", selon la ministre.
Le projet de loi devrait être définitivement adopté par le Parlement mercredi soir après un vote conforme attendu au Sénat.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.
"Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il dit.
"L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune Jean-François Copé, patron des députés UMP. "C'est désolant et consternant". Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une décision irresponsable".
Le choix de l'abstention, et non du vote pour, a créé des remous au sein du PS à quelques semaines du Congrès de Reims.
Dans la matinée, M. Sarkozy avait présenté le plan d'urgence aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises.
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Pour la petite histoire à quelques semaines du Congrès de Reims le député PS Manuel Valls, qui n'a cependant pas voté en faveur du texte, s’est signalé en déclarant «Je regrette que nous n'assumions pas totalement notre responsabilité de parti d'opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste".
Ndlr : dont lui-même ?
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