11 octobre 2008

Crise Financière et Krach historique : point sur la question

article de lucienne magalie pons


Pour informations :Revue de presse :

Les ministres des Finances et banquiers centraux du groupe des sept grands pays industrialisés (Le G7 : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) réunis vendredi 10 octobre à Washington, au terme d'une nouvelle journée qui a vu les places boursières s'enfoncer dans un krach historique, se sont engagés à empêcher toute faillite importante de banque et ont adopté un plan d'action pour tenter de juguler la crise financière.

C'est un message "extrêmement fort" a estimé à l'issue de la réunion la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde ;

Monsieur Henry Paulson a affirmé qu’"Il n'a jamais été plus important de trouver des solutions collectives pour assurer la stabilité et l'efficacité des marchés financiers et rétablir la santé de l'économie mondiale"

Le plan en cinq points rendu public par le G7 prévoit que les pays membres débloquent le crédit et les marchés monétaires. Il stipule que les Etats permettent aux banques de lever des capitaux auprès des secteurs public et privé. Le texte plaide en faveur de garanties "robustes et cohérentes" des pouvoirs publics aux dépôts des épargnants. Les Sept se sont dits prêts à faire le nécessaire pour débloquer le marché du crédit immobilier, à l'origine de la crise financière.

Les places financières vendredi 10 octobre :

La Bourse de New York, après avoir déjà plongé de 7,33% jeudi, La Bourse de New York a fini en repli de 1,22% seulement, un miracle pour l'indice Dow Jones qui avait reculé de près de 8% à l'ouverture. La séance a été marquée par une volatilité inouïe sur la première Bourse mondiale, qui s'est un peu rassurée à l'approche de la réunion du G7.

Les Bourses européennes ont clôturé en très forte baisse, Londres a chuté de 8,85% , Francfort de 7,01%. Paris a perdu 7,73%, achevant la plus dure semaine de son histoire (-22,16% depuis lundi).

Les autres marchés européens --de Madrid à Amsterdam et de Lisbonne à Athènes-- ont subi aussi des pertes semblables, tandis qu'à Moscou, les autorités ont préféré ne pas ouvrir les deux marchés, le RTS et le Micex.

Les grandes Bourses affichent des reculs dignes d’un krach « historique » : une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours …….. "C'est la panique, tout devient absurde, les gens vendent même les valeurs refuges, a déclaré le directeur des ventes de la salle des marchés "Global Equities" à Paris.

Malaise général en Asie également où en clôture, Tokyo a subi une nouvelle chute de 9,62%, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%.

Pour un responsable de la maison de courtage Angel Broking, à Bombay, "c'est un bain de sang et on est très mal à l'aise parce que les marchés mondiaux ne réagissent pas aux mesures prises par les autorités monétaires et politiques".

Depuis le début de l'année, les principales bourses américaines, européennes et japonaises ont perdu près de la moitié de leur valeur, en dépit des baisses de taux d'intérêt et des opérations massives de soutien aux banques sur fonds publics et des garanties de dépôts décidées par les gouvernements, et les appels au calme des acteurs internationaux n'ont pas jusqu'ici réussi à endiguer la panique.

Les investisseurs pour le moment ne retiennent pas les propos du président George W. Bush, qui a promis vendredi que les Etats-Unis allaient "résoudre la crise", sans présenter de nouveau remède.

L'effervescence boursière tranche avec la paralysie du marché interbancaire, qui manque désespérément de liquidités. Les banques paralysent le marché monétaire, elles se méfient les unes des autres et refusent de prendre le risque de recevoir ou d’échanger entre-elles des créances qui pourraient se révéler douteuses. Abusées par les déboires de grands établissements financiers, les banques continuent d'ignorer les injections massives de liquidités par les banques centrales.

La situation financière est alarmante et Washington accueillera ce jour samedi une réunion du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents.

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L'Europe s’efforce de travailler en commun et un sommet de crise des dirigeants de la zone euro est convoqué pour dimanche à Paris avec pour objectif de "définir un plan d'action conjoint de la zone euro et de la Banque centrale européenne face à la crise financière"et les dirigeants européens étudieront une initiative commune, en se référant au plan Paulson de 700 milliards de dollars annoncé par les Etats-Unis.

Les autorités allemandes, qui refusaient jusqu'à présent tout plan de sauvetage global des banques, ont modéré leur position vendredi soir, en ouvrant la porte à une action concertée européenne. "Il faut arrêter avec les solutions au cas par cas", a annoncé le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück.

"Nous sommes en train de travailler sur quelque chose", sur "la possibilité d'avoir un plan européen" d'action, a déclaré un haut responsable européen, en soulignant qu'il devrait s'inspirer du plan de sauvetage présenté par Londres.

Les signes de récession financière et économique :

Signe de récession, les cours de l'or noir chutent. Le défaut de croissance économique entraîne moins de demande pour le brut. Le pétrole est passé sous 80 dollars à Londres et à New York, loin de ses records insoutenables du 11 juillet à plus de 147 dollars.

Enfin, la crise du crédit s’étend aux secteurs du bâtiment et de l'automobile, qui commencent à « perdre » des emplois, en Amérique du Nord comme en Europe. Les analystes Parisiens très pessimistes estiment que la paralysie du marché interbancaire pourrait aussi provoquer des faillites d'entreprises en chaîne.

Une lueur d’espoir ?

Gardant son sang froid, le Président de la Banque Centrale Européenne (BCE) Jean Claude TRICHET a ordonné aux investisseurs de reprendre leurs esprits. La BCE vient d’annoncer une opération de refinancement en euros, sur six jours, après avoir baissé ses taux , et d’après les experts cette initiative « exceptionnelle » devrait permettre de satisfaire toutes les demandes des banques en manque de liquidités

ooOoo

note de lucienne magalie pons : indépendamment des incidents de crise financière et de son évolution que nous observons depuis plusieurs semaines, nous avons noté, en ce qui concerne l'Europe que les dirigeants des États membres les plus prospères de l'UE qui s'étaient en G4 entendus,dans un premier temps, pour se permettrent quelques petits coups de canifs dans le pacte de stabilité européen en raisons de circonstances "exceptionnelles" et qui se proposaient d'agir au coup le coup chacun d'entre eux dans leur propres Etat, selon son propre système, pour recapitaliser les banques, entreprises et organismes faillis, se dirigent maintenant vers une concertation européenne.
L'Amérique du Nord elle-même en appellent à une concertation internationale. Toutes ces résolutions qui appellent les Etats à se "serrer les coudes" non plus pour juguler la crise, elle est là et bien là et s'aggrave de jour en jour, démontrent qu'une deuxième étape se met en place : la réparation concertée des pots cassés ! Il leur faudra une colle de bonne qualité pour tenir le coup !

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1 commentaire:

nous avons la solution a dit…

Vous souhaitez des solutions pour faire face à la crise financière internationale:

Faites appel à Cheminade !!!

Depuis 1995, Jacques Cheminade l'avait dit!!! Aujourd'hui Jacques Cheminade propose ses solutions!!!

Vite demandez un VRAI Nouveau Bretton Woods !!!

Nous avons fait le bon diagnostic, en regardant la réalité en face l’hiver dernier. Maintenant, soutenez avec nous ces mesures : c’est le médecin qui fait le bon diagnostic qui rédige la meilleure ordonnance.

David C.
david.cabas.over-blog.fr

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