Comme chaque mois retrouvons en "Revue de Presse" les articles d'actualités de Kader Hamiche, journaliste, essayiste et écrivain, notre correspondant et ami, dont nous rappelons les livres, en vente notamment sur son site, et dont le succès grandissant confirme sont talent d'écrivain contemporain, à noter que Kader Hamiche écrit parfois sous le pseudonyme "Brutus"
Voir ses ouvrages sur son blog dont lien ci-dessous :
Kader Hamiche | Mon Blog
www.kader-hamiche.fr/_________________________________/
REVUE DE PRESSE
« Bruits de bottes » en Crimée
Faut-il mourir pour Sébastopol ?
Les
Européens, après avoir négocié avec Ianoulovitch pour qu’il tourne son
pays vers l’UE, firent mine de découvrir sa véritable nature lorsqu’il
accepta l’offre de 15 Mds$ de Poutine. Ils accusèrent celui-ci d’avoir
soudoyé celui-là, et se mirent à qualifier le président ukrainien de
dictateur et d’oligarque corrompu. Ce qui est incontestablement vrai
mais ils auraient pu s’en rendre compte plus tôt ; par exemple, en 2010,
quand le FMI signa avec lui un plan d’aide de 15 Mds$. Et d’accuser
Ianoulovitch de s’être laissé acheter. Comme si le rôle d’un dirigeant
politique n’était pas de choisir les options et les alliances les plus
favorables à son pays. Quant à Poutine, il est présenté depuis le début
comme le deus ex machina
et le tireur de ficelles de l’affaire ukrainienne. Pire, il est
soupçonné des pires intentions, y compris de l’invasion de l’Ukraine.
Mon blog-notes du mardi 25 février 2014.
Ces dernières semaines, toute l’actualité internationale convergeait vers Vladimir Poutine. Depuis un an et demi qu’il est redevenu président de Russie, Poutine est la cible des élites françaises bien-pensantes. Mais rien n’y fait : il vole de succès en succès. Plus cool, la première sélection (en U19) du petit Zidane n’en est pas moins, à une moindre échelle, un événement signifiant.
Syrie, Sotchi, Kiev : Poutine, l’homme à abattre.
Article de l’euro-groupie subventionné Jean-Marie Colombani dans Slate.fr du 21/02.
Si tout le monde convient que
Vladimir Poutine est celui qui a, en 2013, ouvert des perspectives de
paix en Syrie, il semble que personne ne le créditera du succès des Jeux
d’hiver de Sotchi et, encore moins, du déverrouillage de l’impasse
ukrainienne. En effet, alors que les menteurs professionnels que sont
les européistes et les droit-de-l’hommiste de tous poils soufflaient sur
la braise en faisant miroiter aux Ukrainiens des avantages à s’amarrer à
l’Union européenne, Poutine, lui, leur signait un chèque de trois
milliards d’€uros en guise d’acompte sur un prêt de quinze milliards. Et
chacun de commenter : « Poutine a acheté Ianoukovitch ! »
Réformes sociétales contre les peuples : la démesure. (Suite et fin)
Ce texte est dédié à M. Gilbert Sincyr, que j’ai rencontré trop tard et qui est parti trop tôt, comme une suite à la discussion que nous avions eue sur ce sujet. Puisse-t-il, en son paradis celtique, l’apprécier.
L’hybris, crime contre la société.
Aïe, donc ! Puisque le dessein de la
Nature concerne toute l’espèce humaine, il doit se réaliser
universellement. Il faut donc un ordre politique universel. Or, dans les
relations internationales, les états agissent comme les individus au
plan national, sur le registre de l’insociable sociabilité.
Mais les ressorts qui ont conduit malgré tout les individus à vivre en
société (l’intérêt bien compris) s’appliquent aussi aux états. D’où la
certitude qu’a Kant de l’établissement d’un État cosmopolitique universel.
Nulle part il n’est question, pour cela, de l’abolition des états
nationaux, ni, encore moins, de le réaliser contre la volonté des
peuples. Qu’importe, la mondialisation forcée, l’Europe supranationale,
antinationale, même, sont en marche, malgré l’opposition maintes fois
affirmée des peuples.
Réformes sociétales contre les peuples : la démesure.
La cascade de réformes sociétales que le gouvernement français a imposée et tente encore d’imposer est, comme l’instrumentalisation de l’école au service d’idéologies antifamiliales et antinationales, l’expression d’une dérive de l’esprit public. Dans L’identité malheureuse, Alain Finkielkraut assimile avec pertinence ce comportement à ce que les Grecs anciens appelaient l’hybris, la démesure. A la lecture du passage en question, je suis resté sur ma faim, l’auteur n’ayant pas jugé bon de développer. J’y reviens à ma façon en deux articles, certains de mes lecteurs m’ayant reproché d’être quelquefois trop long.
Prométhée ou le mythe galvaudé.
De
tous les personnages de la mythologie grecque, celui de Prométhée est
sans doute le plus cité et le plus galvaudé. Ce qu’on en retient le plus
souvent, c’est, selon la tradition, Prométhée volant aux Dieux le feu
symbole de la connaissance et des vertus industrieuses pour le donner
aux Hommes. Prométhée se confond alors avec la notion de progrès. Ce
qu’on oublie le plus souvent, c’est que, dans l’histoire, il est celui
qui vient réparer les bêtises de son frère Epiméthée à qui il a eu
l’imprudence de confier le soin de répartir les dons entre les
créatures. On remarquera au passage que, en l’occurrence, Prométhée ne
mérita pas son nom qui veut dire « Celui qui voit loin » « Prévoyant ».
Mon blog-notes du mardi 18 février 2014.
La semaine dernière, les
Suisses ont dit par une « votation » ce que les Français pensent très
fort mais ne peuvent exprimer que par sondage : Stop à l’immigration massive !
Dans le même temps, et alors qu’on apprenait que la France a naturalisé
36 000 Immigrés de plus en 2013, le premier ministre Ayrault faisait
des propositions très soft sur l’intégration. Quant à Copé et à ses amis
de l’UMP, qui sont en retard d’une guerre, ils ont attendu la fin de la
bagarre pour se mêler de l’affaire du genre à l’école.
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