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12 mars 2014

CRIMEE - UKRAINE : le divorce bientôt prononcé par le droit du peuple sans conciliation préalable

Éditorial de lucienne magalie pons


Nous résumons ci-dessous ce que nous avons selon nous  considéré comme le plus intéressant à noter  depuis Lundi pour dépeindre  la montée de la température diplomatique   sur la crise ukrainienne.

 

A l’approche du référendum du  Dimanche 16 mars en Crimée, les occidentaux redoublent de  pressions, de menaces  et de mises en garde  et se livrent à une sorte de surenchère de sanctions verbales  à l’adresse de Moscou,  mais Moscou reste inflexible. 

 

Ce référendum convoqué pat le Parlement  pro-russe de Crimée  pour décider  d’un rattachement à la Russie est dénoncé comme illégal par les autorités intérimaires de Kiev et les occidentaux qui  les soutiennent.

 

Lundi  après-midi  les 15 membre s du Conseil de Sécurité  ont tenu une réunion à huis-clos  ( la cinquième sur la crise ukrainienne  depuis dix jours)  au cours de cette réunion qui a duré deux heures,  certains membres occidentaux ont cherché à  fléchir la position Russe,

 

Cette réunion  avait été demandée par l'Ukraine, dont le représentant à l'ONU Iouri Sergueyev a assisté aux discussions.

 

 Gérard Araud  l’ambassadeur de France au Conseil de sécurité de l’Onu  à l’issue de cette réunion qui a durée  deux heures a déclaré à la presse : «  …..la situation s’aggrave de jour en jour .., il y a un sentiment d’urgence… »……. « Si la Crimée devait être annexée par la Russie cela serait très dangereux »  

 

"Cette réunion était un appel à la Russie à ne pas aller dans cette direction et à entamer une négociation" a commenté Gérard Araud."Nous voulons éviter ce scénario du pire", a-t-il ajouté. Mais malgré la pression occidentale, "les Russes ne montrent aucun signe qu'il s sont prêts à nous écouter".

 

Lors de la réunion, a-t-il indiqué, l'ambassadeur russe Vitali Tchourine a répété que Moscou "assumerait sa responsabilité historique" envers la Crimée.

 

L’ ambassadeur britannique Mark Lyall Grant,  a  affirmé  ……"Il ne peut pas y avoir de référendum équitable et libre quand la Crimée est occupée par les troupes russes", , cet ambassadeur  juge  que la situation "s'est dégradée dangereusement", il a souhaité "une désescalade et des observateurs internationaux" et a rappelé que  le représentant à l'ONU Iouri Sergueyev   qui avait assisté aux discussions avait répété : «  le  référendum est illégal «  et  que la plupart des membres du Conseil  « ont acquiescé »

 

En dépit de pressions verbales croissantes, faites de menaces de sanctions brandies par les occidentaux, la position de la Russie reste inébranlable,  Moscou  membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU a un droit de véto et à ce titre peut bloquer toute prise de position de cette instance.

 

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Mardi 11 mars 

 

La Crimée déclare son indépendance de l'Ukraine

 

Avant le Référendum de Dimanche Les députés du Parlement pro-russe de Crimée  ont procédé à une démarche préalable pour permettre son rattachement à la Russie.  Une déclaration d’Indépendance  a été adopté par78 des 81 députés présents, selon un communiqué du Parlement de Crimée.

 

Les députés  ont notamment invoqué le précédent du Kosovo pour justifier leur démarche du point de vue du droit international.

 

 La Crimée déclare son indépendance de l’Ukraine  et justifie  sa  démarche du point de vue du droit international en  citant   le « précédent du Kosovo »  , et  notamment   en invoquant  ,dans le texte adopté,     la Charte des Nations unies et "toute une série d'autres documents internationaux établissant le droit des peuples à l'autodétermination" ainsi que l'avis rendu par la Cour internationale de justice le 22 juillet 2010 selon lequel "la proclamation unilatérale d'indépendance par une partie d'un État ne viole aucune norme du droit international".

 

 Si le référendum du 16 mars débouche sur le rattachement de la Crimée et de la ville de Sébastopol à la Russie, la Crimée sera déclarée "État indépendant et souverain avec une forme républicaine de gouvernement", indique la déclaration……"La république de Crimée sera un État démocratique, laïque et multinational, qui s'engagera à maintenir la paix et l'entente interethnique et interconfessionnelle sur son territoire", poursuit le document. En cas de vote en faveur du rattachement, la Crimée "s'adressera à la Fédération de Russie pour y être admise sur la base d'un accord intergouvernemental idoine en tant que nouveau sujet de la Fédération", précise la déclaration.

 

Selon le communiqué  la déclaration a été aussi adoptée  par le conseil municipal de Sébastopol.

 

Mardi 11 février les occidentaux sont toujours mobilisés et ligués contre la Russie et s’imaginent l’isoler, David Cameron, le   Premier ministre britannique David Cameron a  remis le disque  en avertissant qu'il y aurait des "sanctions dures si Moscou ne change pas de cap", Laurent Fabius ,  Le chef de la diplomatie français,  a agité la menace de nouvelles sanctions  assorti d’un délai "dès cette semaine", Washington accuse Moscou de ne pas tenir compte des propositions « sur la table »  pour sortir de la cri

 

Joh Kerry  a du fait exclu de rencontrer son homologue Sergueï Lavrov tant qu'il n'y aurait pas d'accord sur le contenu des discussions,  de son côté le premier ministre ukrainien intérimaire Arseni Iatsenou   qui  à quelques   5 jours du référendum   « comme sœur Anne ne voit rien venir »  en dehors des paroles de la part des occidentaux ,  va chercher  directement    de l’aide auprès de Barack Obama

 

 Réactions :  

 

Toute cette agitation diplomatique  occidentale  devenue pratiquement paranoïaque  n’est pas à l’abri des observations de personnalités importantes d'audience internationale   dont l’avis porte le poids de l’expérience,  vous les trouverez dans la Revue de Presse.

 

Nous en avons sélectionné une dans cette catégorie  celle de Gerhard Shröder,  es-chancelier allemand, nous   la   citerons  en exemple en soulignant que les occidentaux  aurait au moins pu  y  réfléchir  depuis dimanche   10 Février en entendant  son avis éclairé.

 

En effet, Gerhard Shroder  en marge d’une rencontre organisée par les médias allemands,  estimait  Dimanche   devant les journalistes  «  ….La politique pratiquée par l'Union européenne à l'égard de l'Ukraine a été "une erreur" dès le début, et Bruxelles est en bonne partie responsable de la situation actuelle en Crimée, "Je me demande s'il était raisonnable de placer l'Ukraine, un pays culturellement divisé, devant le choix soit l'association avec l'Union européenne soit l'accord douanier avec la Russie, …,  alors que Kiev a besoin de partenariat avec les deux parties".

 

Dans un autre genre plus direct  chez nous  en France Jean-Luc Mélennchon co-président du Parti de Gauche a  considéré que l'Europe et les Etats-Unis se sont conduits de manière irresponsable et provocatrice face à la situation en Ukraine :

 

"Les Occidentaux se sont conduits de manière irresponsable. La situation a échappé au contrôle des marionnettistes nord-américains qui veulent pousser la frontière de l'Otan jusqu'aux portes de la Russie, ce qui est inacceptable, stupide, irresponsable et provocateur", a déclaré  « impitoyablement » mais justement  Jean-luc Mélenchon sur RMC et BFMTV.

 

Evoquant la position de la France dans la situation autour de l'Ukraine,  Jean-Luc Mélenchon a estimé     que le président François Hollande ne faisait rien et ne comptait pas : ….."Cela ne sert à rien de jeter de l'huile sur le feu en Ukraine et en Crimée. La France devrait être médiatrice et d'abord ouverte à la discussion avec les Russes, ce qui est notre histoire traditionnelle", a-t-il souligné.

 

Selon Jean-Luc Mélenchon   , "le nouveau gouvernement (ukrainien ) composé de membres de la droite et de néo-nazis va opprimer les gens comme jamais ils ne l'auront été".

 

Ndlr : on ne peut pas dire le contraire !



REVUE DE PRESSE 


Source RIA-NOVESTI
  SOURCE - LA VOIX DE LA RUSSIE : 


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Sanctions gazières contre la Russie, une arme à double tranchant pour l'UE

La Commission Européenne a annoncé surseoir à sa décision d’octroyer à Gazprom l’accès au gazoduc OPAL, qui est le prolongement du North Stream en Allemagne. Officiellement pour demander un complément d'informations techniques. Précédemment, l’UE avait annoncé la suspension des pourparlers sur un autre gazoduc, celui de South Stream. Les experts russes entrevoient dans ces décisions des motifs politiques liés à la situation en Ukraine. Et ajoutent que le « gel » de ces projets menace la sécurité énergétique de l’UE elle-même.
Hier, 22:37
 


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