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21 mars 2014

Enfin Nicolas Sarkozy contre attaque (écoutes judicaires)

Éditorial de lucienne magalie pons



Monsieur Nicolas Sarkozy, après un long silence, vient de s’adresser aux Français  pour leur faire part de ses réflexions sur les accusations violentes et malsaines  dont se sont délectés les ministres et les médias depuis une quinzaine de jours. 

En effet en ce qui concerne  l’affaire des écoutes judiciaires, nous avons entendu  de la part des ministres des déclarations contradictoires, ils étaient au courant, il ne l’étaient pas, ils le furent à retardement  etc... un vrai pataquès,  tout était bon pour jeter l'anathème sur Nicolas Sarkozy  en glissant dans leur explications  qu’il était soupçonné de trafic d’influence et de tentative de corruption, de recel d’information, ce qui en fait était l’essentiel de leur message, et nous avons bien perçu dans toutes leurs assertions que leur intention  cruciale et primordiale était de démolir  et de salir Nicolas Sarkozy, en tant qu’homme politique, et par ricochet  le parti UMP .


Je considère que les ministres notamment qui en ont profité pour le traiter de pervers, de voyou et d’autres qualificatifs excessifs  et insultants, et ceux qui ont racontés que Nicolas Sarkozy étaient soupçonné de trafic d’influence, de corruption, de recel d’information.., en savent plus qu’ils ne  devraient en savoir, et qu’ils    sont sortis de leur  rôle et de la discrétion qui s’attachent à leur fonction  exécutive par rapport  aux affaires judiciaires,  alors que des procédures judiciaires sont en cours et que comme tout citoyen Nicolas Sarkozy  doit bénéficier de la présomption d’innocence d’abord, et ensuite du respect du à sa personne.


Après deux semaines Nicolas Sarkozy  a estimé que le moment était venu de s’expliquer auprès des Français  et  dans une tribune au Figaro,  il  répond aux attaques   ignobles dont il est la cible.


Il se trouve que Nicolas Sarkozy est resté silencieux  depuis  mai 2012, et depuis deux semaines  en bon stratège il a laissé ses détracteurs  tenter de manipuler l’opinion en se déchaînant contre lui, mais après deux semaines Nicolas Sarkozy  a estimé que le moment était venu de s’expliquer auprès des Français  et  dans une tribune au Figaro,  il  répond aux attaques   ignobles dont il est la cible.


 Il  a jugé d’une façon très adroite  qu’il devait s’adresser aux français en  éludant  tacitement un affrontement direct avec la gauche, ce qui finalement est une excellente tactique, qui le place au-dessus des polémiques.


La question n’est pas de savoir s’il s’est exprimé en tant que  personne civile ou personnalité politique,  où s’il revient sur la scène politique, c’est ce qui triturent  certains  médias qui se livrent à des extrapolations et des amalgames douteux,.

Pourtant il est simple de considérer  que la personnalité civile et politique sont indissociablement liées dans  la personnalité de Nicolas Sarkozy, quand  à voir un retour sur la scène politique , d’abord même dans le silence il est toujours un homme politique, et ensuite pour le moment Nicolas Sarkozy lui-même  dans sa tribune ,  outre ses réponses sur les affaires, assure que "contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement",  il n'éprouve "nul désir de s’'impliquer aujourd'hui" en politique. "Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays", écrit-il.

 Il écrit  en début de tribune …  «J'ai longuement hésité avant de prendre la parole. D'abord, parce que je sais qu'il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l'explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j'avais annoncée au soir du second tour de l'élection présidentielle de 2012. Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J'ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu'endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m'a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu'aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. ….. »

On le voit Nicolas Sarkozy d’emblée n’entend pas se placer sur le chapitre des lamentations ou des regrets, en bon stratège il a choisi   son moment pour s’expliquer auprès des Français   et répondre aux attaques   ignobles dont il est la cible avec son avocat.  

Découvrez l'intégralité de la tribune de Nicolas Sarkozy dans l'édition du Figaro du vendredi 21 mars chez votre marchand de journaux ou en cliquant ici (édition abonnés).

Depuis hier les politiques de gauches et les médias relancent une polémique sous un jour nouveau,  et interprètent  surtout  la tribune de Nicolas Sarkozy  comme le  signe de son retour sur le terrain politique, je pense que ces médias sont dans l’erreur pour le moment sur ce point, Nicolas Sarkozy s’il doit revenir sur la scène politique comma candidat  choisira son moment, ce qui lui importe pour le moment c’est de défendre son honneur et sa dignité.

 Dans sa tribune, une lettre adressée aux français, il  estime que le moment est venu de rompre le silence, et il contre attaque  en avançant des arguments très forts, il écrit notamment  que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent".

L’ancien Chef de l’Etat s’interroge "Qui a donné ces documents ?"  ……."Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ?  …… La présomption d'innocence désacralisée ?  …..La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?", s'interroge Nicolas Sarkozy.

 Plus loin, l'ancien président écrit  aussi «  J’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écouté depuis huit mois, il souligne que les policiers n'ignorent donc rien de ses conversations intimes avec sa femme, ses enfants, ses proches » ... …..«  Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. 
Et il s’interroge à nouveau.. «  Qui a donné ces documents alors même qu'aucun avocat n'a accès à la procédure ? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers…"

Et ensuite Nicolas Sarkozy  évoque  un parallèle avec le "merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi".

Le croyiez- vous ?,   c’est surtout  ce parallèle que les médias mettent en exergue et qui a provoqué la réaction de François Hollande !!

Nicolas Sarkozy dans sa lettre aux français attire bien l’attention sur les incohérences de la communication gouvernementale, il écrit notamment …"Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on?"…

Eh bien oui non seulement les ministres avec leurs déclarations piteuses et contradictoires se sont moqués des Français  mais aussi  ont voulu se moquer de Nicolas Sarkozy.

Monsieur Nicolas Sarkozy n’a pas oublié non plus la mise en cause de  son avocat Me Thierry Herzog  après la publication de certains extraits des écoutes par un magazine numérique (Médiapart)  et il  défend  aussi son avocat dans sa tribune en notant :
"Mon propre avocat se trouve accusé d'avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c'est à pleurer d'indignation. Son 'crime' : être l'ami depuis trente ans d'un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c'est que le client, c'est moi"

 L'ancien  chef de l'Etat  n’a pas oublié dans sa lettre aux Français les agissements du  Syndicat de la Magistrature,  il rappelle  ……"ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le « tristement fameux mur des cons »où j'occupe une place de choix !", …."Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d'un magistrat dont le devoir est pourtant d'enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l'on peut être confiant, mais pour la décharge...", écrit-il.

Nicolas Sarkozy assure néanmoins qu'il "garde confiance dans l'institution judiciaire, dans l'impartialité de l'immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser."
Voilà l’essentiel de cette tribune que nous considérons comme tout à fait adaptée, mesurée  et que tout homme qui entend se faire respecter aurait pu écrire dans les mêmes circonstances.

Mais les médias comme vous le verrez dans les articles ci-dessous en Revue de Presse les médias et les politiques de gauche  se lancent dans des extrapolations prospectives qui débordent largement le cadre de ce que Nicolas Sarkozy a exprimé, certains écrivent « la guerre est déclarée », "Sapin parle d'un Coup d'Etat verbal" .., d’autre assurent que c’est son retour en politique , d’autres insistent sur les  réactions de François Hollande, de Jean-Marc Ayrault, de Taubira, de Valls , manifestement les politiques et leurs   médias s’accrochent et veulent relancer la polémique, mais les esprits sensés en jugent tout autrement, il s’agit d’une tribune qui devait être écrite, elle l’a été au bon moment, et pour l’avenir si Nicolas Sarkozy revient un jour sur la scène politique, il le fera savoir lui-même.

Et alors  le cas échéant  en 2017 ce seront les électeurs qui en décideront.

REVUE DE PRESSE :


Affaires: Nicolas Sarkozy contre-attaque et... par BFMTV



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    La tribune de Nicolas Sarkozy publiée dans « Le Figaro » suscite des réactions à gauche comme à droite, tout particulièrement la comparaison des méthodes du gouvernement avec celles de la Stasi, la police politique, de renseignements et d'espionnage ...
    Le Figaro - ‎Il y a 3 minutes ‎
    RÉACTIONS / VIDÉO - Tandis que la droite salue la décision de l'ancien président de «rétablir la vérité» en s'exprimant dans les colonnes du Figaro, Matignon a jugé «insupportable» la comparaison faite par Sarkozy entre la France et l'ex-RDA dans l'affaire ...
    20minutes.fr - ‎Il y a 17 minutes ‎
    POLITIQUE - Les réactions affluent après la tribune de l'ancien président Nicolas Sarkozy dans «Le Figaro»... Elle fait réagir. A peine mise en ligne, la tribune rédigée par Nicolas Sarkozy dans Le Figaro suscite des réactions à droite comme à gauche.
    Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 17 minutes ‎
    Paris (AFP) - Nicolas Sarkozy, soupçonné de trafic influence, a riposté violemment jeudi en dénonçant "des principes de la République foulés au pied", faisant allusion à des méthodes de la Stasi, une comparaison jugée "insupportable" par François ...

    Éditorial

    Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 1 heure ‎
    LE PLUS. Nicolas Sarkozy est sorti de son silence dans une tribune publiée dans "Le Figaro". Il y compare notamment la magistrature française à la "Stasi". Pour Olivier Picard, si l'ancien président de la République a contre-attaqué avec un texte aussi violent ...
    Francetv info - ‎Il y a 1 heure ‎
    Guillaume Daret, journaliste au service politique de France 2, décrypte la stratégie de l'ancien chef de l'Etat, qui a répondu aux soupçons de trafic influence qui pèsent sur lui dans une tribune au "Figaro".

    Zone géographique : La Réunion

    Linfo.re - ‎Il y a 34 minutes ‎
    Nicolas Sarkozy sort de son silence et dénonce " des principes de la République foulés au pied ", en réaction aux écoutes judiciaires dont il fait l'objet. La réponse du pouvoir actuel ne s'est pas fait attendre. Dans une tribune intitulée « Ce que je veux dire ...

    Votre source favorite

    La Voix du Nord - ‎Il y a 2 heures ‎
    François Hollande a affirmé jeudi à Bruxelles que "toute comparaison avec des dictatures (était) forcément insupportable", en réponse à la tribune de Nicolas Sarkozy comparant les écoutes le visant aux méthodes de la Stasi (la police politique de l'ex-RDA).
    La Voix du Nord - ‎Il y a 3 heures ‎
    Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy sont sortis de leur silence. L'avocat avait choisi de répondre ce jeudi matin aux questions de Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1, son client a donné une tribune au Figaro, mise en ligne le soir.

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