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07 mars 2014

CRIMEE : Un Référendum le 16 Mars 2014

Éditorial de lucienne magalie pons



Vladimir Poutine le Président Russe est économe de ses déclarations, il ne parle que lorsqu’il a quelque chose d’important à dire, le plus souvent il fait part de sa position à ses conseillers ou à ses ministres, et c’est ensuite le Kremlin qui diffuse un communiqué.


Le résultat est que ce qu’il dit fait de l’effet et qu’on le prend , lui et ce qu’il dit , très au sérieux d’autant qu’il n’a pas pour  habitude de répéter ce qu’il a déjà dit, mais qu’il ajuste ses déclarations à l’évolution de la situation.


On ne peut pas en dire autant pour  le Chef d’Etat des États-Unis et ses diplomates,  et  pour  ses alliés occidentaux, chefs d’Etat ou de Gouvernement de l’UE, leurs ministres, et aussi des responsables de la commission Européenne,  qui ne cessent de  se réunir  depuis plusieurs jours  à Bruxelles, à Paris, à Rome, et brandissent de jour en jour  des menaces de toutes natures  aussi plates les unes que les autres, qui de toute façon ne feront pas fléchir Vladimir Poutine dans la ligne qu’il  défend en Crimée à la demande du Président de la Crimée, et l'accord express du  conseil de la Fédération de la Russie.


Les États-Unis, le FMI, l’Europe de l’UE auront beau arroser l’Ukraine de Kiev de promesses  aguichantes et colmater leurs caisses trouées en leur annonçant aussi des prêts pour le moment à hauteur d’environ 50% des 35 Milliards d’euros dont l’Ukraine a besoin d’extrême  urgence pour régler  une partie de ses dettes  afin  d’éviter de sombrer en faillite, ils peuvent même   même mettre en applications contre la Russie les menaces qu’ils invoquent, la Russie  ne se détournera pas de l’aide et du soutien  et de la protection que le Président de la Crimée lui a demandé pour son pays pro russe.


Hier Jeudi  6 mars  à Bruxelles les 28  dirigeants de l’UE ont accueilli  au sommet extraordinaire de Bruxelles sur la « crise ukrainienne », avec  chaleur , le nouveau  premier ministre ( ndlr :  intérimaire ), qu'ils ont assuré du « soutien total » de l'UE.


A l’issue de ce sommet extraordinaire, après avoir beaucoup paradé, discuté  et échanger , comme à leur habitude , il sont parvenus à des résultats  qui ne sont à vrai dire pas particulièrement spectaculaires ni frappants, à savoir  l'Union européenne a annoncé les premières sanctions politiques contre la Russie, et ont fait connaître leur décision , à savoir les   dirigeants européens  UE ont décidé de suspendre les négociations sur les visas avec Moscou et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment économiques, si la situation continuait à se détériorer en Ukraine.


Ils ont également jugé « illégale » la décision du Parlement de la République autonome de Crimée,  qui s'est prononcé à l'unanimité, jeudi, en faveur du rattachement de la région ukrainienne à la Fédération de Russie.


Herman van Rompuy  a   annoncé que Bruxelles signerait l'accord d'association avec Kiev avant les élections du 25 mai en Ukraine, selon les principes généraux de la coopération, la coopération  politique et en matière de politique étrangère et de sécurité, a-t-il précisé   


Voilà à quoi ont abouti les dirigeants Européens  après plusieurs jours de réunion et de concertations, c’est m  aigre et dérisoire par rapport à leur ambition de vouloir  trouver une issue négociée  et  leur volonté  de l’imposer à une Russie  qui elle a de son côté,  au lieu de parler,  est dans l’action  de soutien et de protection  la  Crimée et qui par suite  ne voit aucun inconvénient  à  les laisse  parader dans des salles de conférences à Bruxelles, dans des salons à l’Elysée et ailleurs en Europe et discutailler à perte de vue pour trouver « une  solution à la crise Ukrainienne. »

 

Des menaces n’ont jamais été « une solution » dans quelques conflits que ce soit, surtout quand elles sont légère que celles brandit par l’Europe, mais justement elle démontre l’insuffisance des moyens de l’UE à déclencher une véritable riposté de poids.


D’ailleurs à quoi pouvait-on s’attendre de mieux que des menaces en lair, quand on sait par expérience que pour ce qui concerne les décisions européennes qui portent sur l’europe de l’UE et la Zone Euros, proprement dites, ces mêmes dirigeants prennent toujours des décisions qui consistent en promesses  d’avenir dont on ne voit jamais rien venir dans les faits,  sauf celles qui plument les populations européennes.


Sans doute déçu par la fluidité des décisions de l’UE,  Barack Obama  s’est mis en relation téléphonique jeudi  avec Vladimir Poutine, le Président américain  d’après ce qu’a rapporté la Maison Blanche a  insisté notamment « ..sur  le fait que la Russie agit en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui nous a conduits à prendre des mesures de représailles, en coordination avec nos partenaires européens » ,  l’entretien aurait duré près d’une heure, rapportent les médias, je pense que Vladimir Poutine devait  laisser dire et surtout redire puisque cet argument est le pivot central des provocations  de Patrick Obama,  mais  quand il a eu a remettre la pendule à l’heure, le Président Vladimir Poutine  a rappelé à son interlocuteur selon un communiqué du Kremlin   «  ……l'importance des relations américano-russes pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde » et a souhaité que les relations entre leurs deux pays ne soient pas affectées par des désaccords sur l'Ukraine, selon un communiqué du Kremlin.


   Ce qui en fait est   un rappel implicite à l’adresse d’Obama de revenir à  ses responsabilité de chef d’état,  et  une signification  de  fin de non recevoir aux propos provocants et belliqueux de Patrick Obama qui tournent en rond   avec ses alliés occidents.


Finalement Obama    a décidé  la mise en place de restrictions de visas « sur un certain nombre de responsables et d'individus » qui sont tenus pour « responsables ou sont complices de menacer la souveraineté » de l'Ukraine,  et selon ses services de la Maison Blanche, il  a  par ailleurs signé un décret qui autorise des  gels d'avoirs, visant potentiellement   des responsables russes et ukrainiens, mais la nature des « avoirs » ne sont pas dévoilés.  Par ailleurs  de responsables américains ont précisé que la liste des personnes et des entités sanctionnées n'avait pas encore été établie et que Vladimir Poutine n'y figurerait  

Ce qui revient à dire que pour le moment ce ne sont que des menaces.


Il a aussi a ordonné jeudi des sanctions contre les personnes jugées responsables de l'intervention militaire russe en  Ukraine  et il a déclaré que le projet de référendum en Crimée sur un rattachement à la Russie constituerait une violation du droit  international,


Le Chef de la diplomatie française Laurent Fabius, quand à lui, a déclaré  sur France Info le    que si les premières sanctions décidées contre la Russie n'étaient pas suivies rapidement d'effets, il y en aurait de nouvelles dirigées contre des entreprises et des personnes russes. Des sanctions pourraient également être envisagées contre des proches de Vladimir Poutine, a ajouté le ministre des affaires étrangères. » ………. ,   « Et si une autre tentative est faite, alors là on entre dans tout à fait autre chose, c'est-à-dire des conséquences graves relatives aux relations entre l'Europe et la Russie. » ….. Ça peut être des gels d'avoirs, ça peut être des annulations, ça peut être des refus de visas »


A la question de savoir s'il pourrait y avoir des sanctions contre Vladimir Poutine en personne, Laurent Fabius a répondu : « Pour tout ce qu'on appelle le milieu proche, c'est tout à fait dans la possibilité, si les Russes ne comprennent pas qu'il faut revenir à une relation normale. »


 Toutes ces menaces   volent dans l’air en escadrilles, sans atterrir au but,  elles  n’empêchent  pas la situation  en Ukraine et en Crimée de s’envoler  vers des solutions plus radicales, le Parlement local de Crimée en majorité pro-russes,   a annoncé  la tenue d'un référendum le 16 mars pour demander le rattachement de la péninsule à la Russie. Les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée il faut rappeler que l’Assemblée de la République autonome de Crimée avait jusqu'à présent prévu l'organisation le 30 mars d'un référendum, mais prévoyant simplement un renforcement de son autonomie.


( note :  Rappelons  que la   majeure partie des habitants de la  Crimée , qui a été rattachée  à l'Ukraine, sont russophones - La Crimée avait été  rattachée   en 1954 à l'Ukraine soviétique par Nikita Khrouchtchev, lui-même originaire d'Ukraine.  Pour prévenir   les tentations séparatistes, l'Ukraine, indépendante après la dislocation de l'URSS, avait accordé en 1992  à la Crimée le statut de République autonome.) 


Le président de la Douma (chambre basse), Sergueï Narychkine, cité par les agences russes vendredi lors d'une rencontre à Moscou avec une délégation du Parlement local de Crimée, a déclaré : « Nous soutiendrons le choix libre et démocratique de la population de Crimée. »

 
Le député russe Sergueï Mironov, président du parti Russie juste, a indiqué  avoir déjà déposé  une proposition de loi à la Douma visant  à permettre  le rattachement à la Russie d'un territoire d'un pays étranger

Pour Olexandre Tourtchinov,  Président  par intérim i de  l’Ukraine, La tenue du référendum est " une farce, un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes" 


Ioula Timochenko, présente lors d’une réunion  du Parti populaire européen (PPE), (principale formation du Parlement européen),  la mis en garde les Occidentaux contre tout signe de faiblesse que Vladimir Poutine ne manquerait pas d'exploiter. ……« Si vous autorisez la Russie à organiser, sous la menace, le 16 mars un référendum sur l'annexion de la Crimée, vous perdrez l'Ukraine et la stabilité dans l'ensemble du monde », a-t-elle déclaré.


Ioula Timochenko en a de bonnes ! Comment s’imagine-t-elle qu ’un  parti politique européen  le  PPE  put autoriser ou autoriser quoi que ce soit à Vladimir Poutine , à la Russie, à la Crimée... ? , on a nettement l’impression que cette  ancienne première ministre  ukrainienne et opposante ukrainienne  fait de la politiquiez au pifomètre , mais passons, elle a connu son heure de gloire  assez courte il est vrai autrefois, mais il serait temps,  maintenant qu’elle est  redevenue brune, de se rendre compte que son auréole blonde a disparu du ciel Ukrainien, d’autres  opposants l’on doublé à la course aux échalotes du Pouvoir Ukrainien, même s’ils ne sont qu’intérimaire ils tiennent à leur  carrières et sont pas prêts à lâcher le morceau.


De son côté le Parlement Ukrainien veut engager une procédure de dissolution du Parlement de la Crimée.


Obama a remis ça dans une brève intervention de la Maison Blanche , selon lui .. « Le référendum proposé sur l'avenir de la Crimée violerait la Constitution ukrainienne et le droit international. Toute discussion sur l'avenir de l'Ukraine doit inclure le gouvernement légitime » du pays, a affirmé Barack Obama lors d'une  coute  intervention à la Maison Blanche.


Le Parlement ukrainien va engager une procédure de dissolution du Parlement de la Crimée. La tenue du référendum est « une farce, un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes », selon Olexandre Tourtchinov, le président ukrainien par intérim. Présente lors d'une réunion du Parti populaire européen (PPE), principale formation du Parlement européen, l'ancienne première ministre et opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a mis en garde les Occidentaux contre tout signe de faiblesse que Vladimir Poutine ne manquerait pas d'exploiter. « Si vous autorisez la Russie à organiser, sous la menace, le 16 mars un référendum sur l'annexion de la Crimée, vous perdrez l'Ukraine et la stabilité dans l'ensemble du monde », a-t-elle déclaré.


De leur côté, les Etats-Unis ont mis en garde contre la violation du droit international que constituerait l'organisation d'une telle consultation. « Le référendum proposé sur l'avenir de la Crimée violerait la Constitution ukrainienne et le droit international. Toute discussion sur l'avenir de l'Ukraine doit inclure le gouvernement légitime » du pays, a affirmé Barack Obama lors d'une brève intervention à la Maison Blanche.
Nous nous sommes bornés  notamment à l’essentiel des atermoiements diplomatiques avec leurs cortèges de déclarations,  avec en parallèle   l’avancement politique en Crimée et les réactions en Ukraine ? ET AUX Etats-Unis  et en Europe Ue, en Franc »e aussi, pour les autres actualités  et rebondissements nous nous  référons à la Revue de presse ci-dessous





 
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