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22 mars 2014

RUSSIE- UE - UKRAINE - CRIMEE ( l'Ukraine et l'UE ont signé le premier volet d'un accord de participation)

Éditorial de lucienne magalie pons



Comme  tout le monde le constate les européens de l’UE réunis en sommet depuis Jeudi matin veulent frapper fort et entretenir un climat de guerre froide contre la Russie, c’est un concours semble-t-il entre  les dirigeants de ces 28 pays à qui prendra la mesure la plus spectaculaire,  mais  fait ces sanctions sont à double tranchant, elles se retourneront  inéluctablement contre les intérêts des entreprises européennes et  françaises établies en Russie, et contre  l’Ukraine gouvernée par un gouvernement intérimaire insurrectionnel qui au yeux de la Russie n’a aucune existence légale.


Le Président Français a annoncé  spectaculairement que la France enverrait 4 avions de surveillance pour protéger la Pologne et les pays Baltes si l’Otan le demandait, nous n’avons aucune information par ailleurs que ces pays soient menacé par la Russie.



Angèla Merkel  a annoncé que dans les circonstances actuelles le  G8  "n'existait plus",  et a annoncé que l’Allemagne rompait ses  accords militaires avec la Russie , comme on s’en doute  la Russie s’en  tamponné le coquillard sur toute la ligne,  quand on sait  notamment que l’Allemagne pour son gaz dépend à 77 % de la Russie, et que son armée est tout à fait symbolique puisqu’elle n’entre en défense que lorsque le territoire allemand est directement attaqué.


La France aussi a remis en  cause ses accords de coopération militaire avec la Russie en les suspendant, ce qui au fond ne gêne absolument pas la Russie.


En cours de semaine  l’américain Patrick Obama a toutefois annoncé que l’Amérique n’interviendrait pas militairement, un  éclair de raison que nous devons souligner tant il est rare chez l’américain dans cette affaire


Quand aux sanctions économiques  et de gel des avoirs de certaines personnalités russes et ukrainiennes pro russes, à part quelques broutilles que ces personnalités ont négligé de rapatrier, le gros des avoirs a été d’ores et déjà transféré en Russie.



Inutile d’en rajouter en énumérant les différentes sanctions  lancées par les États-Unis et les Européens de l’UE, à chacune d’entre elles la Russie a les moyens de répondre au moment qu'elle juge adéquat .c'est ainsi qu'au  moment où était ratifié à la Douma le traité incorporant la péninsule de Crimée  au territoire de la Fédération de Russie  le Kremlin publiait une liste de sanctions visant trois conseillers de Barack Obama et des parlementaires américains, dont le sénateur conservateur John McCain.

 

Le Jeudi 20 mars Iouri Borissov  commentait  devant des journalistes la déclaration des responsables français sur l'annulation éventuelle des livraisons de porte-hélicoptères Mistral à la marine de guerre russe en raison de la réunification de la Crimée avec la Russie., a cet effet il a rappelé que la   Russie demandera à la France la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir en cas de rupture du contrat sur les Mistral, Iouri Borissov a  notamment indiqué que le contrat conclu par la société russe Rosoboronexport avec la partie française prévoyait une indemnité de rupture.

 

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L'Ukraine se livre à l'Europe sans aucune garantie  de recevoir une aide financière de l'UE  dans l'immédiat dont elle a  pourtant besoin d'extrême urgence 

Le Commissaire européen en charge de l‘Énergie, Gunther Oettinger, a rappelé  le mercredi 19 mars  que les 11 milliards d’euros promis par Bruxelles ne pourront être versés avant la fin de l’année.


Résultat Kiev ne pourra pas payer en autres sa prochaine facture de Gaz le 1er Avril et  pire   encore en ce qui concerne  la  question des impayés de Kiev à Gazprom, Gunther Oettinger s‘était engagé en mars à ce que l’Union européenne les paye. mais  José Manuel Barroso,  le Président de l’Exécutif européen n’est pas d’accord   :  « Pas question, »  a répondu José Manuel Barroso.

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Par contre les médias occidentaux  sont restés très discret sur la signature de l’ accord d’association  entre l’UE et le gouvernement  provisoire insurrectionnel de l’Ukraine de Kiev ,  mais quelques informations ont fuitées,  certains médias expliquent que pour ne « pas irriter les russes » la signature  s’est faite très discrète à l’abri des caméras, (sauf celles du circuit interne du Conseil), d’abord c’est le premier ministre par intérim l’Ukrainien Arseni  Iatseniouk,qui a apposé sa signature sur le document, ensuite le Président du Conseil Européen , et enfin les 28 chefs  d’Etats


Un peu plus tard, dans l'agitation   de la sortie de salle, Arseni Iatseniouk  debout , a donné une mini conférence de presse, de 5 minutes,     au cours de laquelle il a répondu à  trois questions en anglais avant de  s’échapper malgré les rappels de journalistes ukrainiens désireux d’obtenir quelques informations dans leur  langue, il  est cependant revenu  pour très brièvement  leur  dire sa détermination et sa confiance en l’Europe .


En fait c’est le premier volet de  l' accord qui a été signé , il s’agit du  volet « politique » , concrètement, il s'agit du préambule, et des chapitres 1, 2 et 7. Ce sont les parties les plus symboliques : le chapitre 1 énonce les grands principes de l'accord, le deuxième aborde le dialogue politique, et le septième les dispositions générales.


Thierry Repentin le ministre français des affaires européennes  expliquait au Monde en début de semaine que « Le volet politique de l'accord réaffirme les valeurs européennes et la nécessité d'une coopération institutionnelle » ….. »  Il comporte aussi plusieurs points pratiques, et notamment un volet sur la mobilité, avec une levée des visas pour les Ukrainiens circulant dans l’Union Européenne.


A la Commission Européenne on indique que cette signature constitue un signal fort, alors que la Russie vient d'annexer la Crimée. 


Maja Kocijanci , porte-parole de Catherine Alsthon , haute-représentante de l’UE pour les affaire étrangères,  affirmait hier : « C'est un signe de solidarité, pour montrer  montrer notre soutien » …….


« On veut montrer à la Russie qu'on soutient toujours l'Ukraine »,   à surenchéri Peter Stano, porte-parole de Stefan Füle, le commissaire européen chargé de l'élargissement et de la politique de voisinage.


« Il faut accompagner l'Ukraine vers un autre avenir,  complétait  Thierry Repentin. Cet accord établit les bases pour une future négociation politique et fait rentrer l'Ukraine dans un grand forum démocratique. »

Le second volet ou seconde partie de l’accord d’association ( qui prévoit des réformes de grande  ampleur,  notamment un dispositif de libre-échange, nécessitera un   engagement fort et   du nouveau gouvernement et l’adhésion  de la population Ukrainienne),  serait signé plus tard, aucune date n’est pour le moment arrêtée, en tout cas pas avant l’élection présidentielle du 25 Mai et la formation d’un nouveau Gouvernement Ukrainien. Le Conseil européen, à l'issue de sa réunion du 6 mars, déclarait que cela devrait se faire d'ici à la fin août 2014. La Commission,Européenne indiquait  le 1er novembre comme date butoir. 


 ( pour plus amples développements voir sur le site  « Le Monde.fr » : L'Ukraine a signé un accord d'association avec l'UE


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Reprise de notre éditorial 

Les médias qui ont rapporté cette information  écrivent, qu’à  l'évidence, les dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles vendredi 21 mars,  ont tout  ont tout fait pour éviter de « le monter en épingle », certains disent qu’ils  craignaient « une vive réaction russe », d’autre rappelaient   qu’    .. » On était loin de l'euphorie d'avant-Vilnius l’ UE) espérait encore signer avec six pays  de l'ex-bloc soviétique, mais surtout  l’Ukraine, , avec l’ambition de  les amarrer une fois pour toutes à l’Europe.


Bref Vendredi, en signant avec le premier intérimaire  M. Iatseniouk  l’UE a sauvé la face, mais il ne faut pas oublier  que Herman Van Rompuy avant la signature avait toutefois  rappelé  à Arseni Iatseniouk  que Kiev devait accepter le principe d’un gouvernement « inclusif » respectant la diversité régionale et protégeant les minorités.


Il s’avère  désormais que  l’ambition de l’UE est de stabiliser l’Ukraine, la Crimée est pour eux  maintenant certes toujours « une violation du droit international – selon leur interprétation -, mais aussi « un fait accompli » comme la  comme l'a résumé Martin Schulz, le président du Parlement européen et candidat à la direction Commission,  ce qui en fait résume ce que les autres dirigeants Européens  n’osent exprimer mais pensent tous bas .


Quan au premier Ministre intérimaire Arseni  Iatsenouk  il a promis qu'il ferait tout pour rendre son pays prospère, même si la Russie a déjà doublé le prix du gaz qu'elle livre à son pays. « C'est ainsi qu'elle punit notre choix européen », a-t-il déclaré.

 Mais maintenant, c'est aux Vingt-Huit de décider s'ils partageant « une devise ou des valeurs » Car, désormais, ils savent qu'ils devront « payer le prix pour la paix, la stabilité, la sécurité et les valeurs ».


Face à cette Russie qui a peut-être décidé d'imposer « un nouvel ordre », un « certain nombre » d’États membres lui auraient donné la garantie, affirme-t-il, qu'ils étaient prêts à imposer des sanctions économiques. 


Arseni Iatsenouk. par ailleurs,  convient qu'une réponse militaire n'est « pas acceptable » …. « parce qu'elle entraînerait « une troisième guerre mondiale ».


Arseni  Iatseniouk fait tout pour rassurer l’UE,  avec un certain  aplomb  il rappelle que  les 28 devront « payer le prix pour la paix, la stabilité, la sécurité, et les valeurs »,  et il rappelle aussi  qu’un certains nombres d’Etats membres lui auraient donné la garantie qu’ils étaient prêts  à imposer des sanctions économiques, tout ça n’est pas nouveau , 


 Mais  Arseni  Iatsiounouk   a beau insisté ,  il sait à quel point l la survie de l’Ukraine dépend  de l’UE, mais  ce qu’il qu’il passe sous silence , c’est le gouvernement provisoire Ukrainien  n’est plus maître en Ukraine, et  que  d’autre part il n’a accun pouvoir sur les décisions de l’UE;



Pour preuve le Commissaire européen en charge de l‘Énergie, Gunther Oettinger, a rappelé  le mercredi 19 mars  que les 11 milliards d’euros promis par Bruxelles ne pourront être versés avant la fin de l’année.


Résultat Kiev ne pourra pas payer en autres sa prochaine facture de Gaz le 1er Avril et  pire en ce qui concerne  la  question des impayés de Kiev à Gazprom, Gunther Oettinger s‘était engagé en mars à ce que l’Union européenne les paye. mais  José Manuel Barroso le Président de l’Exécutif européen n’est pas d’accord   :  « Pas question, »  a répondu José Manuel Barroso.


L’Ukraine doit près de 2 milliards de dollars au géant du gaz russe. Pire, ses tarifs vont augmenter pour passer de 270 à 378 dollars les 1000 mètres cubes. Le ministre ukrainien de l’Energie, Yuri Prodan, reconnaît lui-même que le prix actuel est une ristourne de Moscou, bien en deçà du marché.


Toutefois pour   éviter une rupture d’approvisionnement en gaz, l’UE envisage  d’inverser le flux des gazoducs pour fournir l’Ukraine en énergie, via la Slovaquie.


Précédemment, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev a déclaré que l'accord, en vertu duquel l'Ukraine avait une réduction sur le gaz russe à 100 dollars par 1000 mètres cubes, doit faire l'objet d'une dénonciation, et Kiev doit rembourser 11 milliards de dollars à Moscou.



Le prix du gaz russe pour l'Ukraine pourrait augmenter à environ 500 dollars par 1000 mètres cubes à partir du 1 avril, avait alors  déclaré le Premier ministre par intérim  Arseni Iatseniouk., il notait aussi  que l'Ukraine ne  pouvait  pas refuser d'acheter du gaz russe « parce qu'au cours des dernières années, rien n'a été fait en termes de diversification de l'approvisionnement énergétique ».


 Sans doute à l’époque Arseni Iatsenouk s’imaginait  apittoyer ses bons amis de l’UE, et qu’une fois l’accord de participation avec l’UE signé,  l’UE allongerait immédiatement ce qu’elle avait promis, c’est mal connaître l’UE , beaucoup de promesses , beaucoup de rodomontades, beaucoup d’effets oratoires, mais ensuite  pour passer aux actes des atermoiements sans fin,  c’est maintenant que l’Ukraine de Kiev va commencer à le comprendre.
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Quand à ce que L'Ukraine espère obtenir du FMI soit 15 milliards de dollars (10,8 milliards d'euros) avec lequel elle est actuellement en négociation. L’Ukraine sait déjà qu’elle devra accepter en échange un plan d’austérité , une hausse du prix du gaz, l’augmentation  de l’age de la retraite  , la privatisation des mines publiques  et ce n’est pas tout ! le reste viendra !



 REVUE DE PRESSE - SOURCE "LA VOIX DE LA RUSSIE"

avertissement : nous publions en premier lieu les articles concernant la réunion du Sommet de l'UE  qui a été en partie consacrée  a ses relations avec l'Ukraine et les sanctions laà la Russie,en Ukraine, et plus bas les articles concernant la situation générale en Ukraine et ses implications. 

 1/ UE et questions liéees

Aujourd'hui, 09:54
Pendant que les médias occidentaux dénoncent dans un matraquage médiatique le référendum qui a rendu la Crimée à la Fédération de Russie avec 95 % des voix, les anciens de la Légion SS lettone ont tranquillement défilé le même jour à Riga, en Lettonie, sans émouvoir les responsables européens. Vladimir Poutine a de nouveau affirmé, lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel et avec Barack Obama, que le référendum en Crimée respecte le droit international. Les responsables politiques actuels des USA et de l'Union européenne ne veulent pas reconnaître le référendum en Crimée et veulent établir des sanctions contre la Russie. Angela Merkel, Donald Tusk, François Hollande, David Cameron et Barack Obama, pour les responsables politiques qui ont le droit de citer, le référendum en Crimée n'est pas légal. Le peuple de Crimée, lui, a pourtant décidé.


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