CRIF : A quand un dîner annuel des Français pour sommer le Président de s'expliquer sur sa politique ? par l'auteur Kader Hamiche

Éditorial de lucienne magalie pons

Avant de  reproduire  l'article de Kader Hamiche nous vous faisons part de notre avis "parce qu'il le vaut bien" comme l'on  dit  !

L'incontournable 29ème Dîner du CRIF a eu  lieu  mardi 4 mars 2014 à Paris. 

Le Président de la République François Hollande était  l'invité de marque du CRIF  à Paris pour ce dîner associatif communautaire  -, que le CRIF  qualifie de "diner national" sur son site -, et comme tous les ans c'est toute l'assemblée des mondes parisiens entrecroisés qui s'y retrouvent pour se montrer dans cette manifestation annuelle mondaine très politisée , comme ils se retrouvent dans d'autres raouts mondains, politiques, artistiques, culturels, à caractère événementiels ..  etc.. pour se plébisciter entre eux et se montrer solidaires entre amis.

Cet  évènement  associatif communautaire, dit "national"a été  retransmis à partir de 22 heures en intégralité sur Public Sénat et nous consacrerons un autre éditorial pour relater cette soirée et le discours prononcé à cette occasion  par François Hollande. 

Cependant un de mes amis, mon  correspondant , journaliste et écrivain Kader Hamiche,  s'est intéressé à cet évènement  en soulignant la spécificité  politique  particulière de cette association , et en nous livrant ses réflexions. 

Nous les avons trouvé judicieuses, en effet nous soulignons souvent dans nos différents éditoriaux que François Hollande qui s'épand très largement  et clairement sur les évènements internationaux en faisant part de ses réactions et options  (qu'il prêtent aussi  à tous les Français,  (comme si 23 % d'avis favorable  dans les sondages représentait pour lui la France),  ne s'explique  pas assez  directement  aux français  pour  expliquer  sa politique nationale dont les  constantes variables restent opaques, c'est pourquoi nous vous invitons à partager la lecture de l'article de Kader Hamiche , ci-dessous en copié/collé :

A quand un dîner annuel des Français pour sommer le Président de s’expliquer sur sa politique ?

                                                                                      Hollande et Cukierman au dîner du CRIF

    Après Manuel Valls au dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) du 27 février dernier à Toulouse, François Hollande était mardi soir à celui du CRIF national à Paris. Comme d’hab., il y a sans doute entendu les éternelles plaintes de son président Roger Cukierman  (après Richard Pasquier jusqu’à 2013). 

    Objectivement, il n’y a strictement aucune raison pour que le président de la République et ses ministres défilent pour rendre des comptes devant une organisation communautaire quelle qu’elle soit, ses antennes locales et ses médias, Radio J, notamment. S’agissant du CRIF, c’est carrément scandaleux quand on sait que cette organisation est résolument sioniste et se conduit comme un lobby pro-israélien actif.

    Ça l’est encore plus si on considère les déclarations récurrentes de Richard Pasquier et de son successeur à propos d’une recrudescence de l’antisémitisme en France. Des assertions fondées sur des études d’un certain Service de protection de la communauté juive (SPCJ, une organisation aberrante en soi) et démenties par ceux de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CCDH). Dès lors, tout porte à croire qu’elles ont un but : stigmatiser les Musulmans accusés de soutenir les Palestiniens. Un procédé dont la réplique est l’antisionisme (ou antisémitisme si on préfère) des jeunes des banlieues avec, accessoirement, pour résultante lointaine, la prospérité du gourou Dieudonné. Une manifestation d’un phénomène qui me hérisse au plus haut point : l’importation en France de conflits étrangers par des citoyens qui se sentent plus étrangers que Français.

    Les organisations communautaires concurrentes du CRIF, le CRAN (Noirs) et le CFCM (Musulmans) revendiquent sérieusement de recevoir nos dirigeants à leur dîner annuel en vue de les sommer de s’expliquer sur tel ou tel aspect de leur politiques qui n’auraient pas l’heur de leur plaire. Faudra-t-il que, pour se faire entendre, les Français en soient un jour réduits à en faire autant pour se faire entendre ?

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